Penser ensemble les injustices liées au savoir

Rudy Befahy, Alain Fanchon, Marie Garrau, Mariana Guerra, Álvaro Iniesta, Déogratias Kankele, Honorine Kouamé, Cécile Lavergne, Priscillia Leprince, Marie Joe Toussaint et Jean Venard

p. 9-14

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Rudy Befahy, Alain Fanchon, Marie Garrau, Mariana Guerra, Álvaro Iniesta, Déogratias Kankele, Honorine Kouamé, Cécile Lavergne, Priscillia Leprince, Marie Joe Toussaint et Jean Venard, « Penser ensemble les injustices liées au savoir », Revue Quart Monde, 265 | 2023/1, 9-14.

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Rudy Befahy, Alain Fanchon, Marie Garrau, Mariana Guerra, Álvaro Iniesta, Déogratias Kankele, Honorine Kouamé, Cécile Lavergne, Priscillia Leprince, Marie Joe Toussaint et Jean Venard, « Penser ensemble les injustices liées au savoir », Revue Quart Monde [En ligne], 265 | 2023/1, mis en ligne le 01 septembre 2023, consulté le 29 mars 2024. URL : https://www.revue-quartmonde.org/10944

Trois ans durant, un groupe de co-chercheurs composé de huit militants Quart Monde, huit philosophes et douze praticiens, alliés et volontaires permanents d’ATD Quart Monde, ont participé à un Séminaire de philosophie sociale, aventure collective qui a débouché sur la rédaction de trois documents co-écrits, portant sur trois axes : le droit, la résistance et l’injustice liée au savoir. Cet article reprend quelques extraits d’un de ces trois apports, celui sur les injustices épistémiques. Le texte complet fera l’objet d’une publication prochaine.

Avec le soutien de Baptiste Bouju, Jacques Fierens et Bruno Tardieu.

« Dans mon enfance j’étais différente, car j’étais une enfant de l’assistance publique, et je m’apercevais que d’autres enfants ne s’approchaient pas de moi. Je ne parlais pas, je me renfermais sur moi -même et j’avais peur de ne pas être crue. Il faut dire que mon vécu de tous les jours était impossible à croire tant il était dur »1.

Transformer les émotions, pour transformer les relations

– Les remèdes prennent naissance dans l’expérience de vie des plus pauvres, et proviennent de la mise en commun de leurs expériences, de leurs colères, de leur intelligence. […]

– On peut dire que ce qui potentialise et conduit vers des transformations efficaces et humaines, ce sont les rencontres. Pour que ces rencontres soient réellement régénératrices et transformatrices, certaines conditions doivent cependant être présentes : il faut avoir de l’empathie et du respect, une ouverture à ce qui est nouveau, se laisser transformer par ce qui est différent, de la confiance.

Les rencontres entre des personnes qui ne connaissent pas la pauvreté et celles qui la vivent demandent une délicatesse, une modestie, une humanité de la part des personnes et des groupes qui les approchent. Elles requièrent aussi de l’effort et de la délicatesse de la part des personnes en situation de pauvreté pour aller vers d’autres comme l’enfant qu’était Marie-Jo, pour aller chez ses voisines. […]

Favoriser la connaissance de soi et du monde

– Comme le souligne Priscillia, co-chercheuse et militante Quart Monde, faisant écho à la pensée de la philosophe Marion Iris Young : il s’agit de créer du commun à partir des différences, et donc de faire de ces différences des ressources pour la réflexion et l’action, et non de les considérer comme des obstacles2. Ce serait donc dans le dialogue et le partage des expériences différentes que se trouverait l’humain et que se construirait le commun. Faut-il chercher ce qui fait le socle d’expériences communes pour construire de la connaissance et du respect partagés ? Ou cette recherche doit-elle au contraire se faire sur le fond de la reconnaissance de différences irréductibles ? Ces questions ont nourri un débat au sein du groupe de co-chercheuses et chercheurs, qui interroge les moyens de remédier aux injustices liées au savoir. Nous avons souhaité conserver ce désaccord productif qui est porteur de différentes solutions pour affronter les injustices liées au savoir. […]

– Lors de la première session de notre travail de recherche, Angélique, co-chercheuse militante Quart Monde, a proposé l’idée de « force cachée ». Jean-Marie, co-chercheur militant Quart Monde a expliqué : « Ma force cachée est une énergie vitale pour moi. Elle me permet d’aller à la rencontre des autres en restant moi-même ». Si Jean-Marie reconnaît et identifie cette force motrice, pourquoi l’appelle-t-il force cachée ? Y a-t-il un endroit où elle pourrait exister et cesser d’être cachée ? La force intérieure des personnes en situation de pauvreté est très souvent invisibilisée et niée. Le remède ne serait-il pas de restituer au savoir humain sa noble valeur ? Apprendre à l’humain à s’ouvrir à la diversité des apparences et des formes de vie, pour trouver l’humain partout où il est. […]

– « Quand on aide quelqu’un en difficulté en donnant son savoir, par exemple sur ses droits, si on aide la personne on reçoit son estime. Cela rend heureux. On sait qu’on peut compter l’un sur l’autre. Cela crée une relation réciproque sur laquelle on peut compter »3.

– « Dans ce séminaire, j’arrive mieux à comprendre et à parler aux philosophes, j’ai moins peur qu’au début. Au début je pensais qu’ils ne nous auraient pas crus sur la misère. En fin de compte, ils nous ont crus, cela les a fait changer, ils pensent plus fort sur ce qu’est la misère, ils savent mieux ce que c’est »4.

– « La vraie transmission du savoir est un don. Dans l’enseignement on ressent comme un devoir vis-à-vis des enseignants et ça met en dette. Alors que quand on apprend sur le tas, auprès d’un ouvrier qui sait faire le travail, on respire le savoir, c’est comme un don »5.

– « Le plus important est quand on arrive à se trouver soi-même. Mais c’est un dur combat pour nous. Dès notre enfance, on est décalé par rapport aux autres enfants qui vivent leur vie d’enfant alors que nous, on a de grosses responsabilités, on doit faire attention à tout ce qu’on fait sinon cela a des conséquences pour notre famille. On n’a pas le droit à l’erreur »6.

– Il importe donc que les membres des groupes défavorisés, notamment les plus pauvres s’engagent dans un double travail, nécessaire si l’objectif est de transformer la représentation dominante que la société a d’eux. Le premier travail est un travail d’autodéfinition qui peut leur permettre de décrire leur expérience et de se définir dans d’autres termes que ceux que la société leur impose : « Par exemple, dans l’Université populaire Quart Monde on ose s’exprimer, donner son point de vue sur son expérience. On est écouté. Et en entendant les autres, on se reconnaît, on apprend à ne plus avoir honte de parler, de réfléchir. On découvre une autre version que celle imposée par la société. Là, notre version, notre parole sont respectées, entendues et reçues »7. Le second travail est un travail de connaissance qui leur permette d’élaborer une analyse de leur situation dans ce qu’elle a de problématique et d’y apporter des solutions. […] Après avoir fait le chemin de l’Université populaire Quart Monde entre personnes en situation de pauvreté, on peut aller travailler avec d’autres pour faire des travaux de connaissance et croiser le savoir avec d’autres. […] « Il faut qu’on pratique ce savoir d’abord entre nous pour le confronter, l’affiner, le vérifier. Après on a plus d’aplomb et d’entrain pour apporter ce savoir et le confronter à d’autres savoirs, comme celui des professionnels et des universitaires. Sinon il n’y a que leur parole qui est construite et qui compte »8.

– Il est donc fondamental de créer des espaces qui permettent à chacun d’organiser ses pensées et de leur donner forme, de s’exprimer, de les transmettre, mais aussi de travailler l’écoute active et empathique. […] Participer à des espaces qui valorisent qui vous êtes permet de retrouver la dignité. Dans ces conditions des personnes aux réalités très différentes peuvent se rencontrer dans des relations de respect, se comprendre et s’unir dans l’effort commun et créatif pour construire un monde plus humain et plus juste. […]

– « Chacun du groupe des co-chercheurs et co-chercheuses est venu au début de ce séminaire avec un récit personnel, fondateur de valeur. On l’a lu en tout petit groupe et on a pu se découvrir. Se livrer en tout petit groupe a permis de commencer à travailler ensemble. Ce n’est pas tellement trouver une expérience commune mais c’est une rencontre où chacun livre quelque chose d’humain tiré de son expérience. C’est cela qui crée le commun, même avec des expériences de vie très différentes. C’est ce qu’a fait Marie, une philosophe du groupe, dans notre groupe quand on a partagé nos expériences de la pandémie. Elle a mis son cœur sur la table. Nous c’est ce qu’on fait tout le temps, on n’est que ça. Ça lui a demandé un effort à Marie. Dans nos vies il n’y a qu’à ATD Quart Monde qu’on peut se permettre ça »9.

Critiquer les stéréotypes et créer de nouveaux imaginaires

– Les formes de lucidité individuelles et collectives décrites et expérimentées par les militants et militantes d’ATD Quart Monde et l’ensemble des co-chercheurs et co-chercheuses du séminaire de philosophe sociale doit conduire à un remède qui s’attaque à l’une des sources profondes des injustices liées au savoir : les stéréotypes négatifs sur la grande pauvreté. L’enjeu est culturel puisqu’il faut agir sur les imaginaires collectifs qui informent nos manières de vivre et de nous comporter les uns et les unes vis-à-vis des autres.

– Si les causes des injustices liées au savoir sont à chercher notamment dans les stéréotypes négatifs qui touchent certains groupes sociaux et que relaient les membres d’autres groupes sociaux ainsi que les institutions sociales, remédier à ces stéréotypes suppose de les reconnaître et d’en faire l’histoire : cela suppose aussi de se demander quelles positions de privilèges ils permettent de maintenir. Ces deux tâches critiques demandent un travail de connaissance qui doit être mené conjointement par les concernés et concernées et les chercheurs et les chercheuses en sciences sociales.

Transformer les institutions : l’horizon de la justice épistémique

– « On ne peut pas construire un mur en commençant par le haut, ça ne tient pas la route. Il faut construire par le bas »10.

– « Même s’il y a de bonnes institutions, des bases, des fondations, il faudrait tout reconstruire à partir du plus bas de l’échelle pour aller vers le plus haut de l’échelle. Les institutions n’ont pas été construites à partir des personnes les plus bas. Elles sont conçues sans elles et ces personnes ne sont jamais incluses après coup. Il ne faut pas raser les institutions, l’éducation nationale, le travail social, etc. C’est important, mais il faut reconstruire les fondations en partant des plus démunis »11.

– Dans la France des années 50, on croyait que la misère avait disparu grâce aux progrès économiques des « Trente Glorieuses », conjuguées aux victoires ouvrières en matière de sécurité dans les domaines de la santé, de la retraite, de la vieillesse et du chômage.

– L’émergence du sous-prolétariat prenant le nom de Quart Monde a montré que ce progrès inéluctable était un mythe. On peut aussi rappeler la contribution d’ATD Quart Monde pour substituer dans les années 60 au terme « familles inadaptées » celui « d’exclusion sociale », qui opère un renversement de perspective.

– Certains changements politiques sont précédés d’un changement culturel qui les rend possibles. Tout changement culturel est nourri des savoirs qui sont mis en commun, discutés, travaillés, élaborés et partagés. C’est leur diffusion qui ouvre à une autre compréhension du monde, à d’autres récits, à une autre lecture de ce qui est possible, et permet enfin que germent de nouveaux changements de sociétés. Chercher les savoirs des personnes et des populations en situation d’extrême pauvreté, c’est s’ouvrir la possibilité de remettre radicalement en question les axiomes (évidences).

Affronter les vices épistémiques

Les inégalités sociales structurelles peuvent conduire les membres des groupes dominants à développer ce que Medina appelle des « vices épistémiques ». Les vices épistémiques sont « des attitudes et des dispositions qui font obstacle à l’acquisition et la diffusion du savoir »12. Selon José Medina, les membres des groupes privilégiés ont généralement accès à de nombreux moyens de production et de diffusion du savoir en raison de leur position sociale. De plus, ils et elles sont habitué-es à être considéré-es comme compétent-es, à être écouté-es, reconnu-es. Inversement, ils et elles sont peu habitué-es à être contesté-es ou remis-es en question. Or ceci peut les conduire à développer des vices épistémiques, dont les membres des groupes défavorisés sont au contraire relativement protégés. Medina en identifie trois, mais notre recherche nous a collectivement permis d’en identifier deux supplémentaires.

Le premier vice épistémique identifié par Medina est l’arrogance en matière de savoir (arrogance épistémique) (« je sais tout et tu ne sais rien ») : elle consiste à penser que l’on sait tout et que l’on a toujours raison, et résulte de l’absence de résistance ou de contradiction rencontrée dans la vie sociale. Le deuxième est la paresse en matière de savoir (paresse épistémique) (« ça ne m’intéresse pas ») : elle désigne une absence de curiosité pour certains aspects de la vie sociale, et provient de la possibilité qu’ont certains individus de se tenir à distance et de ne pas se sentir concernés par certaines réalités. Le troisième est la fermeture d’esprit (« je n’en ai pas entendu parler, ça doit être faux »), qui consiste à activement méconnaître certains aspects de la vie sociale dans le but de se protéger de réalités dont la connaissance menacerait son équilibre ou le maintien de sa position sociale.

Le quatrième vice épistémique, identifié par notre groupe, est l’assurance de réussite. Il s’agit de l’assurance que peuvent manifester des personnes dont les projets n’ont été pas été brutalement et de façon répétée mis à bas par les épreuves de la vie, et qui, par conséquent, ne doutent pas beaucoup d’elles-mêmes. Cette assurance peut se doubler d’une forme de mépris à l’égard de celles et ceux qui n’ont pas eu cette chance, d’une difficulté à s’accommoder de leur insécurité et par une incapacité à prendre le temps d’écouter ou de chercher le savoir dont ils sont porteurs. Au contraire, quand on a vu ses projets, ceux de sa communauté ou ceux de son pays échouer de façon répétée, on est marqué par cette expérience d’échecs. Ceci peut nous amener à douter des projets que l’on pourrait vouloir proposer ou de ceux dans lesquels on nous propose de nous engager. Mais cela peut aussi permettre d’être plus attentif ou attentive aux difficultés et aux insécurités de celles et ceux que l’on rencontre.

Enfin, le cinquième vice, également dégagé par le groupe, est l’égoïsme épistémique. Il correspond au refus de partager son savoir, au désir de maintenir l’autre dans l’ignorance pour garder une position dominante (« je préfère garder mon savoir pour moi seule-e »).

Cette idée a été étayée par ce récit d’Honorine Kouamé, praticienne ATD Quart Monde et co‑chercheuse :

« J’ai été apprentie chez un couturier. Dans ce cas, il faut le payer chaque mois pour qu’il nous enseigne le métier. Mais lorsqu’on arrivait chez lui à l’atelier les matins, la coupe était déjà faite. On ne pouvait pas apprendre. Il faisait durer l’apprentissage. S’il avait commencé à me montrer la méthode de la coupe, j’aurais pu partir et il aurait perdu cette somme qu’on lui versait tous les mois. Tu te dis : “Peut-être que le mois prochain, il va me laisser être présente à la coupe”, donc tu restes un moment. J’ai fini par quitter, car c’était trop de dépenses et j’apprenais trop peu de choses. Tu ne peux pas te plaindre : il n’y a pas de loi qui l’oblige à t’apprendre ».

Ces vices épistémiques renforcent celles et ceux qui les cultivent dans une attitude d’ignorance à l’égard de certaines réalités sociales, qui peuvent devenir invisibles à leurs yeux. En les empêchant de développer une connaissance correcte du monde social, ils peuvent les rendre particulièrement sensibles aux stéréotypes et être à l’origine de leur incapacité ou de leur difficulté à voir les membres des groupes moins favorisés comme des interlocuteurs à part entière, à les entendre et à prendre en considération leur point de vue.

Fécondité de la friction des savoirs

« Pour moi c’est fondamental parce qu’on passe d’une immense douleur privée inimaginable et on arrive à la rendre politique ».

– Si nous avons souhaité insister pour finir sur l’importance des rencontres et sur la fécondité de la friction des savoirs, c’est parce que nous avons pu expérimenter, dans le cadre même de ce séminaire de philosophie sociale, l’efficacité de ces remèdes dans la lutte contre les injustices liées au savoir. Comme l’explique Jean, co-chercheur dans le groupe et praticien : « D’une certaine manière, le travail qu’on a fait ensemble sur les injustices liées au savoir constitue une sorte d’exemple de ce qu’on peut faire pour lutter contre ces injustices. » À ce titre, ce travail nous a appris beaucoup. Il nous a permis de mettre certaines idées en lumière et ainsi de mieux comprendre l’expérience vécue de la grande pauvreté – ce qui est déjà une énorme avancée. Mais il nous a aussi permis de comprendre quelles conditions pouvaient favoriser la lutte contre de telles injustices, et ce que signifiait concrètement penser ensemble à partir de nos points de vue différents, avec et par-delà ce que font à chacun-e de nous, bien que différemment, les rapports de domination dans lesquels nous sommes pris-es, qu’on le veuille ou non. […]

– « Pendant ce séminaire, je pense que chaque personne a eu une modification en soi » résume Rudy.

1 Marie-Joe Toussaint, co-chercheuse militante Quart Monde.

2 « Si nous cherchons vraiment ce que nous avons en commun – qu’il s’agisse d’une condition préalable ou d’un résultat – alors nous ne faisons pas

3 Rudy Befahy, militant Quart Monde et co-chercheur.

4 Marie-Joe Toussaint, co-chercheuse militante Quart monde.

5 Rudy Befahy, militant Quart Monde et co-chercheur.

6 Priscillia Leprince, co-chercheuse et militante Quart monde.

7 Priscillia Leprince, co-chercheuse et militante Quart monde.

8 Priscillia Leprince, co-chercheuse et militante Quart Monde.

9 Angélique Jeanne, militante Quart Monde et co-chercheuse du groupe Résistance.

10 Rudy Befahy, militant Quart Monde et co-chercheur.

11 Idem.

12 José Medina, The Epistemology of Resistance, op. cit., p. 31.

1 Marie-Joe Toussaint, co-chercheuse militante Quart Monde.

2 « Si nous cherchons vraiment ce que nous avons en commun – qu’il s’agisse d’une condition préalable ou d’un résultat – alors nous ne faisons pas évoluer notre point de vue. Nous parvenons juste à voir notre reflet en autrui. Si nous présupposons, d’un autre côté, que l’interaction communicationnelle implique de se confronter avec des différences en termes de significations, de positions sociales ou de besoins que nous ne partageons pas et avec lesquels nous ne nous identifions pas, alors nous pouvons mieux décrire comment l’interaction transforme mes préférences […] ». Iris Marion Young, Communication et altérité. Au-delà de la démocratie délibérative, 1996, in Charles Girard et Alice Le Goff, La démocratie délibérative, anthologie de textes fondamentaux, Paris, Éd. Hermann, 2010, p. 313‑314.

3 Rudy Befahy, militant Quart Monde et co-chercheur.

4 Marie-Joe Toussaint, co-chercheuse militante Quart monde.

5 Rudy Befahy, militant Quart Monde et co-chercheur.

6 Priscillia Leprince, co-chercheuse et militante Quart monde.

7 Priscillia Leprince, co-chercheuse et militante Quart monde.

8 Priscillia Leprince, co-chercheuse et militante Quart Monde.

9 Angélique Jeanne, militante Quart Monde et co-chercheuse du groupe Résistance.

10 Rudy Befahy, militant Quart Monde et co-chercheur.

11 Idem.

12 José Medina, The Epistemology of Resistance, op. cit., p. 31.

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