J. Wresinski et le dépassement de l’injustice épistémique

Thomas Croft

Traduction de Cristina Jeangrand

p. 22-27

Traduit de :
Wresinski on overcoming epistemic injustice

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Thomas Croft, « J. Wresinski et le dépassement de l’injustice épistémique  », Revue Quart Monde, 265 | 2023/1, 22-27.

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Thomas Croft, « J. Wresinski et le dépassement de l’injustice épistémique  », Revue Quart Monde [En ligne], 265 | 2023/1, mis en ligne le 01 septembre 2023, consulté le 20 avril 2024. URL : https://www.revue-quartmonde.org/10956

Cet article est une partie révisée d’un chapitre publié pour la première fois dans Socially Distanced Activism: Voices of Lived Experience of Poverty During COVID-19, 2021, Bristol, Policy Press. Le chapitre entier a été co-écrit avec Diana Skelton et Taliah Drayak et présentait trois exemples de justice épistémique en situation réelle, parallèlement à la recherche théorique présentée ici1.
Ces trois projets se sont déroulés pendant la première année de pandémie du COVID-19 et montrent comment l’approche d’ATD Quart Monde crée les conditions nécessaires pour que les personnes en situation de pauvreté aient un sentiment d’appartenance, non seulement à un effort général important de coproduction de connaissances, mais aussi à un groupe de pairs en qui elles ont confiance et où elles trouvent la liberté « épistémique » nécessaire pour développer leur propre analyse de la pauvreté et de la société.

Traduit de l’anglais par Cristina Jeangrand.

En 1980, au siège de l’UNESCO à Paris, Joseph Wresinski, fondateur du Mouvement international ATD Quart Monde et ayant lui-même grandi dans l’extrême pauvreté, s’est adressé à un comité d’experts reconnus en sciences sociales. Son objectif était de questionner les hypothèses émises sur la manière dont les connaissances sur la pauvreté sont produites et le rôle des chercheurs universitaires dans ce processus. Le message qu’il a adressé à la communauté des chercheurs était très clair : ils avaient le devoir moral de créer des connaissances qui encouragent l’action, des connaissances qui favorisent l’émancipation, coproduites de manière à reconnaître pleinement le rôle épistémique des personnes en situation de pauvreté, mais aussi à rechercher activement leur contribution épistémique comme une condition nécessaire au changement social2.

L’action de toute une vie passée au sein des communautés marginalisées et appauvries a fait comprendre à J. Wresinski que leur exclusion d’un rôle actif dans les efforts de la société pour comprendre et trouver des solutions à la pauvreté était, en soi, une erreur fondamentale. Le fait d’être un sujet passif de recherche, plutôt qu’un coproducteur actif de connaissances, non seulement déresponsabilise et dévalorise les gens en tant que « connaisseurs », mais fait également échouer leurs propres parcours vers l’émancipation, comme l’a écrit J. Wresinski3 :

« Penser, connaître, ce sont des actes et tout homme pose ces actes-là, peu importe les moyens plus ou moins sophistiqués que la vie lui en a fournis. Tout homme pense, connaît, s’efforce de comprendre pour un but qui est son but. Sa pensée s’organise en fonction de ce but là. C’est en cela que tout acte de pensée est susceptible d’être un acte de libération personnelle ».

Reconnaître l’autre en tant que personne pensante, capable de détenir et de partager des connaissances et d’offrir un éclairage sur la condition humaine, fait partie intégrante de la reconnaissance d’un autre individu. Ne pas le faire, ou refuser à l’autre les moyens de le faire, équivaut à une injustice épistémique : une injustice liée à la production sociale et à la reconnaissance du savoir.

Injustice épistémique

L’analyse philosophique de référence sur l’injustice épistémique est fournie par Miranda Fricker4, qui a introduit ce terme. Elle soutient qu’il existe deux formes principales d’injustice épistémique : l’injustice testimoniale et l’injustice herméneutique.

L’injustice testimoniale, ou le déni de parole, se produit au niveau individuel lorsque nous sous-estimons une personne en tant que connaisseur, en mettant en doute la valeur de ses connaissances ou la crédibilité de sa parole, non pas pour une raison fondée, mais parce que nous avons des préjugés sur elle en raison de son origine sociale, de sa race, de son sexe, de sa sexualité ou de tout autre caractéristique. Lorsque le témoignage d’une personne n’est pas reconnu à plusieurs reprises ou est injustement ignoré, on lui refuse en réalité la possibilité de s’exprimer sur sa propre expérience. Ce silence épistémique est psychologiquement pernicieux et peut même conduire une personne à douter de sa capacité à savoir, ou à s’autocensurer pour éviter l’humiliation du rejet de son témoignage.

L’injustice herméneutique, ou injustice interprétative, se produit à un niveau structurel lorsqu’une personne ou un groupe n’a pas accès aux capacités d’interprétation dont il a besoin pour donner un sens à sa propre expérience vécue. Cela peut signifier que leur expérience n’a pas encore été nommée ou énoncée, qu’il n’y a pas de concepts disponibles pour l’expliquer ou que leur approche n’a pas été reconnue lors de la conceptualisation d’expériences similaires. L’injustice interprétative se produit lorsque les sujets appartenant à un domaine de connaissance sociale sont empêchés de participer activement à la production de ce savoir. Se voir refuser l’opportunité de formuler leur propre expérience vécue signifie être épistémiquement désavantagés, soit parce qu’ils sont à la merci des interprétations imprécises ou incomplètes des autres, soit parce que leur expérience n’est même pas reconnue. La nature structurelle de l’injustice interprétative est ancrée dans l’inaccessibilité ou l’inadaptation des méthodes de production du savoir pour certains groupes, généralement en raison de formes répandues de discrimination institutionnelle, qu’elles soient conscientes ou inconscientes. Tout comme pour l’injustice testimoniale, l’exclusion épistémique, et les décalages ou les confusions dans les significations sociales qu’elle génère, sont extrêmement dommageables pour les individus et les groupes concernés.

Comme le souligne M. Fricker, ces deux formes d’injustice épistémique peuvent causer de profonds dommages psychologiques : « Lorsqu’ils sont profonds, ils peuvent entraver le développement personnel, de sorte qu’une personne peut être, littéralement, empêchée de se réaliser »5.

J. Wresinski6 décrit les effets de l’injustice interprétative sur les personnes en situation de grande pauvreté comme une sorte de torture psychologique qui affecte la perception de leur propre identité et qui est renforcée par le mépris de la société pour leur expérience vécue :

« Ceux qui pensent que les êtres humains totalement paupérisés sont apathiques, par conséquent qu’ils ne réfléchissent pas, qu’ils s’installent dans la dépendance ou dans le seul effort de survie au jour le jour, se trompent lourdement. Ils ignorent les inventions d’autodéfense dont les plus pauvres sont capables pour échapper à l’influence de ceux dont ils dépendent… Et ils ignorent l’effort désespéré de réflexion et d’explication de cet homme qui ne cesse de se demander : “Mais qui suis-je donc ?” Qui ne cesse de se dire : “Ils me traitent comme un chien, comme une lavette, comme un imbécile et un vaurien… suis-je donc une lavette ?” ».

Les personnes en situation de pauvreté disent souvent se sentir déshumanisées par la façon dont leur propre témoignage peut être mis en doute et dévalorisé dans leurs relations avec un système légal qui traite souvent les gens avec suspicion, tout en cherchant à contrôler leur comportement. Ils décrivent une expérience kafkaïenne : on vous dit que vous avez mal agi mais vous ne comprenez pas ce que les professionnels disent de vous ni pourquoi ils le disent. Tout le monde parle de vous et pour vous, mais lorsque vous essayez de vous exprimer ou de vous expliquer, on vous ignore, on vous traite avec condescendance ou on déforme vos paroles et on les utilise contre vous. Vous vous sentez complètement impuissant.

Par exemple, les parents qui ont recours aux services de l’enfance au Royaume-Uni déclarent se sentir soumis à des interventions malveillantes de la part des services sociaux7. Les gens viennent chez vous et critiquent tout ce que vous faites. Vous avez l’impression que l’État se moque de vous. Vous devenez un cas de conférence et êtes soumis à des procédures judiciaires. Le résultat est que quelque chose de sacré et de fondamental, le lien entre parent et enfant, est brisé par la force institutionnelle. Ensuite, vous vous retrouvez seul. Personne ne se soucie de vous et vous vous sentez comme le pire des êtres humains : quelqu’un à qui on ne peut pas faire confiance pour élever son propre enfant. Vous avez l’impression d’avoir tort d’exister. Et pourtant, face à la déshumanisation, les personnes en situation de grande pauvreté continuent de résister, comme le décrit J. Wresinski8 :

« Et, au prix d’un effort de pensée douloureux, [il] ne cesse de resurgir d’en-dessous des décombres de sa propre personnalité, d’en-dessous de ces accusations qui sont autant d’identités monstrueuses qu’on lui attribue, en se répétant : “Mais je ne suis pas un chien, je ne suis pas l’imbécile qu’on fait de moi ; j’en sais des choses, mais eux ne comprendront jamais” ».

Types d’expertise sur la pauvreté

J. Wresinski9 a identifié trois types de savoirs sur la pauvreté qu’il considère comme indépendants et autonomes, bien que nécessairement complémentaires.

Le premier est la connaissance et la compréhension fondées directement sur l’expérience et détenus par les personnes en situation de pauvreté. Il s’agit de l’expérience vécue immédiate de la pauvreté au sens phénoménologique du terme : la connaissance de première main de ce que c’est que d’être sous l’emprise de la pauvreté dans une communauté donnée à un moment donné. Profondément existentielle par nature, cette connaissance que possèdent les personnes en situation d’extrême pauvreté est décrite ainsi par J. Wresinski :

« [Elle] concerne tout ce qui représente d’être condamné à vie au mépris et à l’exclusion. Elle englobe tout ce que cela signifie en termes de faits, en termes de souffrances, mais aussi d’endurance et d’espoir […]. Et elle englobe une connaissance du monde qui l’entoure et dont il est seul à savoir certains comportements envers les plus pauvres. [La pensée des personnes en situation de pauvreté] porte non seulement sur leur situation vécue mais aussi sur le monde environnant qui la leur fait vivre, sur ce qu’il est et sur ce qu’il devrait être pour ne plus exclure les plus faibles ».

Le deuxième type de savoir dont parle J. Wresinski est le savoir pratique détenu par ceux qui choisissent de vivre et de travailler dans des zones défavorisées où vivent des populations en situation de pauvreté, comme les travailleurs sociaux et les militants, ou les bénévoles et professionnels de première ligne qui fournissent des services ou un soutien au niveau communautaire. Leurs connaissances sont orientées vers l’action, développées alors même qu’ils tentent de répondre aux besoins de la population qui les entoure, dans un effort pour répondre aux problèmes et aux situations auxquels les gens sont confrontés. Une grande partie de la compréhension de la pauvreté qui sous-tend leur action est implicite, parfois même basée sur des instincts ou des intuitions affinés par des années de pratique. Les travailleurs et les professionnels sont témoins des souffrances et des espoirs des personnes qu’ils aident ; leur savoir réside dans la manière dont ils s’appuient sur leur expérience personnelle de l’action pour donner un sens à tout cela.

Les connaissances théoriques et universitaires du chercheur en tant qu’observateur extérieur constituent la troisième catégorie de connaissances sur la pauvreté à laquelle J. Wresinski fait référence. Ces connaissances représentent les idées et les concepts généraux des sciences sociales, développés par l’analyse et l’interprétation des données quantitatives et qualitatives recueillies par les chercheurs. Pour J. Wresinski, ces connaissances, bien qu’elles soient considérées comme hautement épistémiques par la société en général, ne peuvent être qu’un compte rendu indirect et partiel de la pauvreté car elles « manquent par définition d’une prise directe avec la réalité ». Selon J. Wresinski, pour donner une image complète et convaincante de la réalité humaine de la pauvreté, le savoir issu des sciences sociales doit nécessairement être complété par le savoir direct porté par les personnes vivant dans la pauvreté et celles qui travaillent à leurs côtés. En outre, sans cet apport, les connaissances théoriques risquent de présenter ce que l’on sait de la pauvreté d’une manière froide et sans vie, ce qui, en fin de compte, peut nuire au fait de vouloir inciter à l’action aux niveaux social et politique.

Les conditions de la justice épistémique dans la recherche‑action participative

L’appel de J. Wresinski à la communauté des chercheurs était triple : d’abord, reconnaître l’autonomie, l’indépendance et la complémentarité des savoirs portés par les personnes en situation de pauvreté et par ceux qui travaillent à leurs côtés ; ensuite, souligner que les connaissances sur la pauvreté doivent combiner ces différents types de savoirs afin d’être complètes. Enfin, et c’est le point le plus important, il a également demandé que les objectifs de la recherche sur la pauvreté soient repensés en termes de besoins épistémiques que la connaissance de la pauvreté devrait s’efforcer de satisfaire. Plus précisément, il a demandé :

« De quelle connaissance ont besoin les plus pauvres ? De quelle connaissance ont besoin des équipes d’action ? De quelle connaissance ont besoin nos sociétés nationales et nos communautés internationales ? »10.

La question de la satisfaction des besoins épistémiques reconnaît que la recherche sur la pauvreté ne peut être neutre en termes normatifs. La pauvreté est multidimensionnelle par nature, mais au cœur de celle-ci se trouve une expérience humaine fondamentale de souffrance sociale et de résistance, et pour cette raison, comprendre la pauvreté ne peut être une fin en soi. Pour J. Wresinski, les objectifs de tout programme de recherche sur la pauvreté doivent toujours être orientés vers l’action, afin que les connaissances produites soient conçues pour influencer directement le changement social. En outre, pour que les objectifs de recherche orientés vers l’action reposent sur une base partagée et équitable, ils doivent être choisis par tous les principaux acteurs épistémiques qui décident ensemble, ce qui inclut les personnes en situation de pauvreté ainsi que celles impliquées dans les actions de lutte contre la pauvreté sur le terrain.

J. Wresinski préconise une forme de recherche-action participative où la « participation » est considérée comme un concept normatif « lourd », c’est-à-dire qu’il s’agit d’une description du partenariat souhaité entre les parties prenantes et, en même temps, de la préconisation d’une activité éthique et socialement vertueuse. Une participation véritable entre les parties prenantes épistémiques exige une collaboration à toutes les étapes du processus de recherche, de la conception à la mise en œuvre. Concrètement, cela signifie que la participation implique une coproduction dès le début de la définition de la recherche, en passant par le travail sur le terrain et la collecte de données, jusqu’à l’analyse et l’interprétation, et enfin de la co-rédaction des résultats et des communications publiques pour la diffusion et les suites.

Dans un essai intitulé La pédagogie de la réciprocité, J. Wresinski11 expose trois conditions qui doivent être remplies pour que les personnes en situation de pauvreté puissent surmonter l’injustice interprétative et revendiquer le droit de développer et de partager leurs propres connaissances sur la pauvreté dans un échange réciproque avec les autres. La première condition consiste à préserver la liberté des personnes en situation de pauvreté de construire leur propre pensée, d’exprimer et de nommer leur expérience et de la formuler par elles-mêmes. Il entend par là les moyens d’être libre de penser en termes de ressources telles que le temps et l’espace, mais aussi l’encouragement permanent en tant qu’individu à valoriser sa propre expérience et à construire sa propre pensée.

La deuxième condition de J. Wresinski, une fois la première mise en œuvre, est que les personnes en situation de pauvreté partagent leurs réflexions et échangent des idées entre elles, en tant que partenaires, en sachant qu’elles ont chacune une idée de la réalité vécue de la pauvreté. Dans ce cas, le travail entre pairs est un moyen de protéger leur réflexion contre la domination épistémique potentielle d’autres personnes qui pourraient involontairement récupérer leurs efforts et imposer leurs propres idées.

Avant qu’ils ne partagent leur pensée dans un dialogue ouvert au-delà de leur groupe de travail, Wresinski demande une troisième condition : que l’autonomie et l’indépendance de leur pensée soient reconnues et respectées par les autres partenaires du processus de coproduction de connaissances et qu’ils soient capables de s’identifier à l’objectif de ce processus. Pour que les personnes en situation de pauvreté puissent s’identifier aux objectifs d’un projet de recherche, il est essentiel qu’elles aient le sentiment d’être des participants sérieux et d’appartenir à un effort collectif visant à rendre le monde plus juste, qu’elles contribuent à une cause qui les dépasse. Pour J. Wresinski, la justice épistémique va bien au-delà de la réparation d’un tort ou de la prévention d’un préjudice psychologique : il s’agit d’une libération personnelle et d’une action émancipatrice.

1 Les trois exemples étaient les suivants : la participation mondiale au choix d’une nouvelle équipe de direction pour le Mouvement international ATD

2 Joseph Wresinski, “Une connaissance qui conduise au combat”, Reconnaître l’autre comme chercheur, Revue Quart Monde, N° 140, automne 1991.

3 Ibidem.

4 Miranda Fricker, Epistemic injustice: Power and the ethics of knowing, Oxford : Oxford University Press, 2007. Voir son interview en page 4 de ce

5 Ibidem, note 4.

6 Ibidem, note 2.

7 ATD Fourth World, Examination of the UK’s 7th periodic report to the UN Committee on Economic, Social and Cultural Rights - Submission to the List

8 Ibidem, note 2.

9 Ibidem, note 2.

10 Ibidem, note 2.

11 Joseph Wresinski, Dossiers de Pierrelaye : Lignes de Pensée et d’Action 1977-1987, document interne édité par ATD Quart Monde en Décembre 1991, p. 

1 Les trois exemples étaient les suivants : la participation mondiale au choix d’une nouvelle équipe de direction pour le Mouvement international ATD Quart Monde ; le renforcement du réseau de solidarité au Nouveau-Mexique par le biais d’un projet éducatif mené par la communauté ; et un projet de recherche-action participative sur l’impact du travail à distance sur le fonctionnement du système judiciaire familial en Grande-Bretagne.

2 Joseph Wresinski, “Une connaissance qui conduise au combat”, Reconnaître l’autre comme chercheur, Revue Quart Monde, N° 140, automne 1991. Disponible sur https://www.revue-quartmonde.org/3723.

3 Ibidem.

4 Miranda Fricker, Epistemic injustice: Power and the ethics of knowing, Oxford : Oxford University Press, 2007. Voir son interview en page 4 de ce dossier.

5 Ibidem, note 4.

6 Ibidem, note 2.

7 ATD Fourth World, Examination of the UK’s 7th periodic report to the UN Committee on Economic, Social and Cultural Rights - Submission to the List of Issues, London : ATD Fourth World, 2022.

8 Ibidem, note 2.

9 Ibidem, note 2.

10 Ibidem, note 2.

11 Joseph Wresinski, Dossiers de Pierrelaye : Lignes de Pensée et d’Action 1977-1987, document interne édité par ATD Quart Monde en Décembre 1991, p. 233.

Thomas Croft

Thomas Croft vit en Grande-Bretagne et est volontaire au sein d’ATD Quart Monde international depuis la fin des années 1990. Il a une formation en philosophie et a travaillé comme co-chercheur sur deux des récents projets de recherche d’ATD Quart Monde Les dimensions cachées de la pauvreté ainsi que Critique sociale et croisement des savoirs.

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