La vie d’un·e élève est scandée par des temps différents : celui du déroulé des activités, celui des coupures – récréation, cantine – celui des apprentissages, celui de l’amusement… et elle s’organise dans des espaces différents. Comment un·e enfant qui connaît hors de l’école, des temps complexes, des projections dans l’avenir compliquées (comme le disait un militant : « être pauvre, ça prend du temps »), comment un·e enfant qui vit dans des conditions précaires, dans des lieux parfois insécurisants – dans la rue comme dans la cour de récréation – comment cet·te enfant s’arrange-t-il ou elle avec ces contraintes ? En réponse, des projets d’école peuvent-ils aider à l’articulation entre les temps et les espaces de vie des enfants ? Dans ce cadre, quelle est la place pour les relations parents/enseignants ?
Au début de la recherche, des observations de classe ont été menées par des chercheur·es et des militant·es Quart Monde, puis suivies par des entretiens avec des élèves et avec le...
Ce document sera publié en ligne en texte intégral en juin 2026.
