Le groupe des militant·es Quart Monde a pris une place singulière dans la recherche. Tout d’abord observateurs et observatrices dans les classes lors de l’état des lieux, ce groupe a ensuite permis à la recherche de se focaliser sur des sujets induits par leurs préoccupations, voire leurs inquiétudes vis-à-vis du fonctionnement de l’école.
Le choix d’organiser les rencontres communes à partir d’une journée préalable de réflexion du groupe des militant·es Quart Monde a permis de lever des malentendus, de comprendre les objectifs des équipes enseignantes mais aussi, parfois, de faire entendre à celles-ci une voix qui jusqu’alors était peu écoutée, voire muettisée. C’est l’un des résultats de CIPES : donner à entendre la voix de chaque groupe d’acteurs de la recherche, dont celle des militant·es Quart Monde, parfois dérangeante qui, en tout cas, force à s’interroger.
Cet article présente cette parole militante en s’appuyant sur deux supports différents :
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d’une part, les débriefings réalis...
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