Enfants ambassadeurs du refus de la misère

Jean-Louis Claeys

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Jean-Louis Claeys, « Enfants ambassadeurs du refus de la misère », Revue Quart Monde [Online], 154 | 1995/2, Online since 01 December 1995, connection on 28 March 2024. URL : https://www.revue-quartmonde.org/2917

A la rencontre des personnages officiels, des enfants s'attachent à restituer l'expérience de souffrance et de courage des enfants très pauvres, à exprimer leur message d'amitié et de paix, à demander l'engagement de leurs interlocuteurs pour éradiquer la misère. Ne deviennent-ils pas, à leur manière, représentants de l'espoir de tous - présents ou absents, enfants ou adultes - pour un monde fraternel ?

Bruxelles, vendredi 19 mars 1993. Nabil, Chima, Ludovic, Alexis, Lydie, Mona, Bastien, Sophie, Audrey, Sébastien, Damien, Amandine, David, Patricia, Kaat, Anna, Jasmina, Lien, Bruno et Timmen sont rassemblés dans la Salle gothique de l'Hôtel de Ville. Ils ont entre 10 et 14 ans et sont engagés dans mouvement Tapori1 depuis plusieurs mois ou plusieurs années. Ce n'est pas jour de congé, pourtant aucun d'eux n'est à l'école ! Plus étrange encore, le titulaire de classe et le directeur d'école de chacun d'entre eux sont présents…

Dans la salle, trois cents invités de marque : bourgmestre de la Ville, échevins, personnalités scientifiques, artistes et le citoyen belge le plus célèbre de l’époque, Dirk Frimout, le premier de la Belgique à avoir effectué un voyage dans l’espace.

Bruxelles fête en ce jour l’approche du printemps. C’est la Journée mondiale Poésie- Enfance qui sert de point d’appui à cette célébration. Organisée depuis 1978 par Moussia Haulot, elle est l’occasion pour des milliers d’enfants de tous pays d’exprimer en vers leur conscience de l’autre à travers le monde. Elle se veut un temps de prise de parole pour tous les enfants. La cérémonie organisée à Bruxelles en constitue le pivot.

Cette année, la valise-fresque de la Paix et de l’Amitié en est, si l’on peut dire, l’invitée d’honneur. A cause d’elle, les enfants sont là. A partir d’elle, ils vont exprimer leur message.

Discours, musique, jeux de lumière, applaudissements, puis, coup de projecteur dans un coin de la salle. C’est le moment où se déploient les dix panneaux de la valise-fresque Tapori. Chacun d’eux porte, sous la forme de tableaux de tissus brodés ou de courts textes, des témoignages de la vie des familles les plus pauvres sur les cinq continents. S’y trouvent aussi retracés simultanément des épisodes de la vie du père Joseph Wresinski, ainsi que les diverses formes d’engagements inventés, dans son sillage, par des enfants de partout pour marquer leur refus de la misère. Le tout, haut de deux mètres et long de dix, constitue une fresque colorée sur fond bleu, un bleu dont Dirk Frimout dira qu’il rappelle celui émanant de la Terre lors de ses observations spatiales.

A l’arrière de chaque panneau, des dizaines de morceaux de tissu sont cousus, chacun portant un prénom (il y en a trois mille en tout, qui ont la saveur de tous les pays). Une phrase revient plusieurs fois sur ces tissus : « En amitié avec tous les enfants qui sont nés sans nom. » 

Les enfants se lèvent, prennent place autour des panneaux. Mona, Lydie, Kaat et Lien prennent un micro. Elles fixent le public et parlent, au nom de tous : « (…) Afin que vous puissiez comprendre ce qu’est un Champion du Bonheur et en témoigner, nous allons vous expliquer ce qu’est un Tapori et comment nous le sommes devenus. »

Quand les chemins se croisent

Près de 20 enfants qui se mettent ensemble pour une prise de parole en public, pour oser dire à 300 adultes de haut rang : « Nous savons que par votre métier, vous avez la possibilité de transmettre notre message à plein de personnes en même temps et nous voudrions que chacun d’entre vous se demande ce qu’il fait pour devenir l’ami des plus démunis, parce que, nous, les Tapori, nous avons déjà commencé », cela pose une question.

Ces enfants qui se mettent ensemble, c’est d’abord et avant tout l’histoire de plusieurs cheminements. Des cheminements qui ont fini par se croiser.

En tant qu’enseignant, j’avais déjà pu me rendre compte de la force intérieure qui anime le cœur des enfants : refus de l’injustice lié à ce qu’ils observent autour d’eux. C’est au départ du courrier envoyé au secrétariat Tapori par des enfants que j’ai pu découvrir combien cette force inférieure devait être le point d’appui de tout notre cheminement avec eux. Chaque lettre relue, avec ses questions, ses idées, ses attentes, ses récits, laissait entrevoir combien l’enfant qui l’avait écrite était demandeur d’un projet dynamique. Chaque lettre laissait deviner aussi combien les enfants se sentent liés ente eux et désirent se rencontrer.

C’est donc pourquoi, le 22 février 1992, une première réunion rassemble une trentaine d’enfants ayant écrit au moins une fois dans l’année au mouvement Tapori. Certains ont amené un ami ou une amie. Quelques parents ont accompagné leurs enfants. Tous les futurs acteurs de l’accueil de la valise-fresque sont là. Ils ne se connaissent pas encore entre eux et aucun projet commun n’est appelé à les mobiliser tous.

Mona a compris, au cours de cette réunion, que le mouvement Tapori n’était pas un centre distribuant une série d’actions ponctuelles, mais un lieu qui s’appuie sur la vie, la pensée, l’action, l’interrogation de chaque enfant pour bâtir un projet commun pour refuser la misère. Et à partir du moment où elle a senti une totale disponibilité chez les adultes responsables du secrétariat, elle n’a plus hésité à s’engager clairement. Elle a remis en jeu son temps libre du mercredi après-midi pour venir travailler à la Maison Quart Monde.

Mona travaillera à la reproduction en format plus petit du Jeu de l’Amitié, dont la version originale, réalisée par des enfants de Suisse, mesure 40m2 : « Fabriquer le jeu, reproduire les cases, ça m’a permis de réfléchir. Plus j’avançais dans le jeu, plus j’avais envie de continuer, de faire quelque chose. En faisant le jeu, je me suis rendu compte qu’il fallait absolument faire quelque chose contre la misère. »

Mona prend donc le temps de se former. Un jour, elle demande de pouvoir se rendre en France, parce qu’elle veut découvrir le bureau et la tombe du père Joseph Wresinski. Ceux-ci se trouvent à Méry-sur-Oise. Pour elle, c’est une suite logique à son engagement. Les enfants tiennent beaucoup à mieux savoir qui était le père Joseph dont ils apprennent la vie et le travail par La Lettre-Tapori. Essentiellement parce que c’est un homme qui ne leur a jamais caché son enfance, qui leur a souvent raconté comment il vivait lorsqu’il était enfant, sans chercher à faire la compassion avec la vie d’autres enfants, mais pour que tous les enfants sachent ce que cela signifie de vivre dans la misère quand on a quatre ou douze ans. Dans ces conditions, les enfants s’approprient facilement cette histoire, ils s’intériorisent parce que, d’instinct, ils la comprennent. Ils peuvent aussi s’apercevoir que cette histoire est encore celle de beaucoup d’enfants de par le monde actuellement.

Mona passera donc un week-end en janvier 1992 à Méry-sur-Oise, avec Ludovic, Sophie, Audrey, Christian et Cédric, qui souhaitaient aussi retrouver des lieux où le père Joseph avait vraiment vécu. Des enfants Tapori de Lille les y rejoindront. La maman de Mona et celle de Ludovic seront également du voyage. Elles ont tenu à y être car elles ont observé que le cœur de leur enfant s’ouvrait à quelque chose d’important qu’il fallait soutenir.

Le groupe s’est également rendu à la place du Trocadéro où est posée une dalle en honneur des victimes de la misère. Là, ils ont lu les témoignages qu’ils avaient préparés. Les passants les regardent, étonnés. C’est après ce week-end que les enfants décident de faire connaître autour d’eux tout ce qu’ils ont découvert à travers leur engagement. Ayant appris, toujours par La Lettre-Tapori, l’existence de la valise-fresque, ils demandent de la faire venir en Belgique.

Ainsi, peu à peu, le cheminement des enfants, celui des parents et le mien ont fini par se rejoindre. Nous avons appris à nous écouter, à découvrir nos bases communes, à consolider nos points de références. Un projet de grande envergure pouvait alors nous donner l’occasion de mettre en jeu tous nos acquis pour toucher un public plus vaste.

Un partenariat à bâtir

Pour moi, la question essentielle a été de m’assurer que les enfants sachent exprimer pourquoi ils tenaient tant à ce projet et qu’ils aient bien en tête ce que cela impliquait. Je voulais surtout qu’ils soient bien conscients qu’ils prendraient la parole au nom de tous les Tapori et pas seulement à titre individuel.

Mon deuxième souci a été de trouver le lieu digne d’accueillir un symbole aussi puissant que la valise-fresque. Jean Tonglet, ancien délégué national en Belgique et alors responsable du secrétariat européen du Mouvement ATD Quart Monde, me met en lien avec Mme Haulot. Elle se laisse immédiatement séduire par le projet et accepte d’emblée d’y associer la Journée mondiale Poésie-Enfance. Elle engage ses relations dans le projet et obtient la location de la Salle gothique de l’Hôtel de Ville de Bruxelles.

Les enfants sont impressionnés par le nombre d’adultes qui s’impliquent dans leur projet. Cela ne fait que renforcer leur désir de se préparer très sérieusement. Surtout quand je leur annonce que l’équipe du secrétariat européen met tout en œuvre pour que la valise-fresque soit présentée à un des douze commissaires européens, au siège de la Commission.

La date-clé dans la préparation de cet événement fut le dimanche 7 mars 1993. Ce jour-là, enfants et adultes responsables du projet se retrouvent pour travailler le texte qui sera lu devant la valise-fresque. Les enfants ont compris ce que cela signifie de prendre la parole au non de tous les Tapori parce qu’ils ont dû intégrer dans leur texte des messages arrivés de diverses régions de Belgique, et même de Corse et de l’Ile Maurice, suite à l’annonce faite, dans La Lettre-Tapori, de la venue de la valise–fresque à Bruxelles.

Ils ont aussi compris que la valise-fresque faisait partie d’une histoire dans laquelle il leur fallait entrer, pour être capables ensuite de la retransmettre. Il leur a fallu lire et apprendre. Ils ont compris que leur engagement se trouve lié à l’histoire du Mouvement, qu’ils sont les héritiers de l’engagement du père Joseph et de tous ceux qui l’ont suivi. Ils ont compris également que leur engagement d’aujourd’hui préparait le travail de ceux qui s’engageraient après eux.

Au moment où je leur demande de me communiquer l’adresse de leurs écoles pour prévenir les directeurs de leur absence, les enfants m’apprennent qu’ils ont déjà effectué cette démarche, avec leurs parents ! Je n’ai plus qu’à inviter, via Mme Haulot, les directions à prendre part à la cérémonie du 19 mars...

Le texte final travaillé par les enfants a été lu en public pour la première fois devant les personnes présentes à l’Université populaire du mardi soir suivant.

Au cœur de la Commission européenne

Quelques jours après la réception à l’Hôtel de Ville de Bruxelles, c’est le tour du siège de la Commission européenne d’accueillir la valise- fresque, dans les bâtiments du Breydel.

M. Joäo de Deus Pinheiro, Commissaire européen, de nationalité portugaise, a accepté de prendre une heure de son temps pour recevoir la délégation d’enfants Tapori. Mona lit devant lui le texte déjà adressé aux autorités de la Ville.

Régulièrement, elle lève les yeux et son regard plonge dans celui du Commissaire. Ludovic, Alexis, Martin et Daniel portent haut une bannière Tapori venue de l’Ile Maurice.

Le Commissaire est visiblement impressionné par l’aplomb des enfants. Il se laisse volontiers guider et expliquer par ceux-ci les panneaux de la valise-fresque. Il leur parle d’un pays qu’il connaît bien, le Mozambique : « N’oubliez pas que, là-bas aussi, la misère est grande et que des enfants en souffrent ».

Daniel lui remet un dessin qu’il a réalisé à l’atelier peinture auquel il se rend régulièrement, à la Maison des savoirs. Le Commissaire lui promet de l’accrocher dans son bureau et de l’inviter à venir le voir un jour.

Ce jour viendra ! Grâce à l’association Solidarité européenne Quart Monde, qui a remis au Commissaire une lettre écrite par Daniel pour lui rappeler sa promesse, M. Pinheiro reçoit Daniel dans ses bureaux le 8 décembre 1993. Le moment de la rencontre mérite d’être noté : elle est placée juste après une réunion concernant les accords du GATT et avant que M. Pinheiro se rende à une entrevue avec M. Boris Eltsine.

En entrant dans le hall du Breydel, Daniel dit : « ça fait tout drôle de voir cet endroit sans la valise ! ». Daniel lui remet un dessin entouré d’une phrase : « Cher Commissaire européen, ce jour est celui que j’attendais le plus depuis que je vous ai vu ». Il lui offre aussi trois livres et un mini-livre Tapori. Daniel se lance : « Les enfants qui sont pauvres n’aiment pas recevoir des livres tout cabossés, mangés par les souris… »

Le Commissaire lui dit : « Tu sais, Daniel, les vieux livres ne sont pas tous à laisser de côté. Quand j’étais jeune, j’aimais manipuler de vieux livres que d’autres avaient lus avant moi. Un livre dont les pages sont cornées à force d’avoir été tournées est un livre qui a été aimé et dont on veut partager la saveur ». Le Commissaire européen et Daniel discutent aussi de peinture. Puis le Commissaire remet à Daniel un message adressé aux Tapori, signé de sa main : « Daniel, je te charge de remettre ce message à tous les Tapori. Tu es en quelque sorte le représentant Tapori auprès de la Commission ».

Daniel dira plus tard : « Le 8 décembre 1993, je suis allé chez le Commissaire européen. Même s’il ne m’a reçu que quinze minutes, ce sont peut-être quinze minutes qui détruiront la misère ».

Daniel a vu juste en quelque sorte, et sans doute sans le savoir. En tant que responsable de la politique culturelle et audiovisuelle de la Commission à cette époque, M. Pinheiro a accepté de recevoir, le jour même de la rencontre, une note du secrétariat européen du Mouvement en vue d’un engagement de l’Union européenne dans le combat pour la culture, rempart contre l ‘exclusion. Dans les semaines qui suivirent, un dialogue s’engage entre la Commission et le Mouvement pour que la lutte contre l’exclusion figure dans les priorités de la nouvelle politique culturelle européenne.

Une affaire de bancs publics

Plusieurs mois après l’exposition de la valise-fresque à l’Hôtel de Ville, presse écrite et télévisée font largement écho des déclarations du bourgmestre concernant un des points de sa lutte contre la misère à Bruxelles : la suppression de 40 % des bancs publics de la ville, plus particulièrement de ceux placés devant les pharmacies, les magasins de luxe, les grandes surfaces et les terrasses de café, parce qu’ils sont soi-disant fréquentés par des « clochards représentant un danger pour l’ordre public ».

Les enfants Tapori sont très surpris par ces déclarations venant d’un homme qui a laissé résonner leur parole dans les murs de son Hôtel de Ville. Ils ont pris la décision d’adresser au responsable de la ville une lettre collective où ils font part de leur étonnement : « Vous n’avez pas bien compris. On vous a dit qu’avec votre métier, vous pouviez nous aider à faire disparaître la misère et vous faites tout le contraire. C’est bizarre ». Ils exposent leur point de vue sur les bancs publics : « Sur un banc, on peut parler, se faire des amis, se reposer, se rencontrer, et un malheureux peut être aidé par un autre et se faire un nouvel ami ». Ils se déclarent prêts à le rencontrer pour faire part d’un projet audacieux : « Ce qui serait génial, c’est qu’ensemble on choisisse un banc bien placé et qu’on le retape. On le ferait beau et on mettrait notre signe dessus. On écrirait : « Nous sommes tes amis, sois le bienvenu ».

Ils se sont engagés à entretenir ce banc, devenu un symbole, et à créer ultérieurement un événement autour de lui, par exemple à l’occasion du 17 octobre. Aidés par la maman de Ludovic, qui a choisi de soutenir leur démarche dès le début, les enfants préparent un solide dossier pour ce rendez-vous et fabriquent un modèle réduit du banc imaginé.

Le bourgmestre accepte de recevoir les enfants le 22 mars 1994. Hélas, quelques jours avant la rencontre, le bourgmestre est obligé de démissionner suite à de rocambolesques remous politiques et judiciaires. Je me rends directement à son cabinet pour obtenir une lettre officielle d'annulation de la rencontre, parce que je refuse que les enfants soient oubliés pour des raisons indépendantes d’eux.

Ce contre-temps décourage énormément les enfants, comme le fait remarquer Patricia : « Nous avons été très déçus et choqués d’avoir été si peu entendus et d’être prévenus à la dernière minute ». Heureusement, il en ressort malgré tout du positif. Ce travail de réflexion et de préparation les a mûris. Ils se sont donné à fond dans ce projet auquel ils tenaient mais ils sont conscients que tout ne peut pas toujours réussir et que vive un « échec » leur permet de mieux se rapprocher des enfants qui ont le sentiment de vivre des échecs au quotidien.

Ils continuent à être des ambassadeurs

La valise-fresque a poursuivi son voyage vers la Pologne, avec un Livre d’or reprenant les messages laissés par les familles, les amis et les classes d’école venus visiter la valise exposée durant quelques jours à l’Hôtel de Ville. Des visiteurs de Jeunesse Quart Monde ont laissé des témoignages forts.

Les 60 bannières Tapori, prolongements naturels de la valise-fresque, se sont toutes retrouvées au Congrès des familles, à New York, en octobre 1994, dans le cadre de la Journée mondiale du refus de la misère. Douze d’entre elles sont passées de main en main pour former un immense tableau à l’arrière du podium sur lequel le Secrétaire général des Nations unies, M. Boutros-Ghali a pris la parole pour engager le monde dans la lutte contre la misère.

Les enfants impliqués dans la venue de la valise-fresque à Bruxelles ont évalué leur travail. Alexis a trouvé que les visiteurs posaient des questions difficiles. Sébastien est convaincu qu’ils vont « sûrement savoir que les pauvres savent faire des choses extra ». Sophie écrit : « Pour moi, la valise-fresque montre l’espérance de tous les enfants du monde entier, et je me dis alors tout bas : c’est sûr, un jour on vaincra la misère ».

1 Tapori est un mouvement mondial d'enfants de tous les milieux qui agissent pour la paix et l'amitié. La Lettre Tapori est leur journal de liaison.

1 Tapori est un mouvement mondial d'enfants de tous les milieux qui agissent pour la paix et l'amitié. La Lettre Tapori est leur journal de liaison. Tapori, La Crausaz, 1733 Treyvaux, Suisse.

Jean-Louis Claeys

Jean-Louis Claeys, belge diplômé de l'Ecole normale en 1983, a enseigné pendant huit ans dans deux écoles primaires de la région bruxelloise. En détachement pédagogique depuis 1991, il travaille dans la branche Enfants (Tapori) du Mouvement international ATD Quart Monde, menant des actions-pilotes au Bénélux, en particulier, en Belgique.

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