Rapport de l’atelier n°4

Rédaction de la Revue Quart Monde

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Rédaction de la Revue Quart Monde, « Rapport de l’atelier n°4 », Revue Quart Monde [En ligne], Dossiers & Documents (1992), mis en ligne le 19 avril 2010, consulté le 28 mars 2024. URL : https://www.revue-quartmonde.org/4524

Atelier animé par Marguerite Matray est du Mouvement ATD Quart Monde

Le partenariat des plus défavorisés avec les entreprises, les acteurs publics et les formateurs

A partir du parcours d’insertion de personnes précises dont on nous a parlé dans le détail, nous avons vu l’importance de l’accompagnement dans un itinéraire d’insertion.

Il s’agit d’un accompagnement pour vaincre la peur d’un milieu nouveau qui est celui de l’entreprise.

C’est un accompagnement pour encourager la formation ; lorsqu’il s'agit de se perfectionner en lecture, écriture, calcul, cela demande beaucoup d’efforts, il ne faut plus douter de soi et croire que l’on est capable. Il faut donc être aidé.

C’est également un accompagnement pour changer de rythme, ce qui pose un très gros problème lorsque l’on a perdu depuis très longtemps l’habitude du rythme du travail.

C’est un accompagnement pour vaincre les découragements parfois et aussi pour dépasser les réactions que l’on peut entendre dans l’entreprise qui nous heurtent, nous choquent. Ce sont des réactions par rapport à nous-mêmes ou vis-à-vis d’autres personnes dans l’entreprise qui sont traitées d’une manière qui ne nous plaît pas. Ce sont des paroles de racisme, de ségrégation homme-femme etc... Il y a des paroles qui gênent et parfois révoltent.

Il y a également l’importance de la volonté de s’en sortir du stagiaire qui va lui permettre de tenir et d’arriver jusqu’au bout.

Nous avons vu que le partenariat va engager un certain nombre d‘acteurs : le stagiaire, les formateurs, l’entreprise et il va falloir qu’il y ait des relations égalitaires ente tous. Ces relations vont s’exprimer par un contrat, des conventions pour préciser les objectifs, les contenus, la progression, le rythme.

Le stagiaire est à considérer tout d’abord comme une personne avec son histoire, ses désirs, ses échecs, son adhésion au projet.

Il faut que l’entreprise qui va accueillir fasse confiance à des personnes et elle va les aider par le tuteur dont on a déjà parlé plusieurs fois dont le statut serait peut-être à préciser, à se développer plus qu’il ne l’est aujourd’hui.

L’accueil dans l’entreprise est également très important pour découvrir les qualités de la personne, et de l’importance de l’accueil dépend peut-être l’insertion ou non dans l’entreprise. De même, l’accueil au sein de l’organisme de formation est aussi fondamental.

On a beaucoup souligné l’importance du temps. Le temps nécessaire pour construire un projet qui ne va peut-être pas se dérouler comme on l’a prévu mais qui peut connaître des échecs étant donné l’ampleur des difficultés et qui va souvent à contre courant des exigences habituelles tant des formateurs que des financeurs.

L’insertion professionnelle serait également à situer dans l’insertion sociale ; on ne peut pas séparer les deux. Il faut donc favoriser cette insertion sociale parce que chacun de nous a à remplir un rôle de citoyen et il faut aider à cette insertion-là également.

Une importante question consiste à savoir comment sensibiliser les entreprises au fait d’accueillir en leur sein des personnes défavorisées.

On a bien sûr suggéré que si chaque chef d’entreprise prenait un stagiaire cela résoudrait bien des problèmes mais cela n’est pas aussi simple...

On pense également qu’il est plus facile de sensibiliser telle ou telle personne - soit chef d’entreprise, soit une personne se trouvant au sein de l’entreprise - pour lui montrer l’intérêt qu’elle a à avoir un stagiaire. Les entreprises d’insertion semblent être en mesure d’avoir des liens avec les entreprises - des exemples nous ont été donnés - et elles peuvent parfois servir de passerelle pour ouvrir la porte des entreprises.

On a parlé de changer les mentalités - c’est-à-dire sortir des catégories dans lesquelles on classe souvent les personnes défavorisées, émigrées ou autres - pour traiter chaque homme en tant qu’un homme qui a connu et connaît des moments difficiles mais qui est un être humain capable comme chacun d'entre nous.

Nous avons dit que c’était la société tout entière qui doit travailler à la résorption du chômage, à la réinsertion de tous ses membres et cela commence par la transformation des mentalités de chacun.

Monsieur Vanoye, président de la Commission Education et Orientation Professionnelle du Comité Economique et Social Régional

Dans le rapport que nous venons d’entendre, dans ce que j’ai entendu du groupe de travail sur le partenariat ce matin et, plus encore dans différents débats ou différentes enceintes où nous tentons d’avancer sur ces questions-là, il me semble que, sous le mot « partenariat » nous mettons des choses différentes, des choses qui soient complémentaires, qui ne sont pas contradictoires mais différentes. Je vais essayer de « classer » un peu tout ceci.

Je vois trois formes de partenariats :

- Le partenariat des décideurs intervenant dans le parcours possible des personnes du Quart Monde, des personnes très en difficulté. Ce sont des acteurs qui - je reprends ce qu’a  dit Monsieur Rivier - se trouvent dans les causes et qui doivent donc se trouver dans les solutions.

Ce premier partenariat est celui des acteurs régionaux qui peuvent prendre des décisions d’ordre général.

- Le partenariat « environnement » ou « accompagnement », c’est un partenariat de terrain qui peut être complice, favorable, pour ces personnes qui sont en difficulté.

- Il y a une troisième idée parfois expérimentée derrière le partenariat, qui dit que l’on ne fait pas pour des personnes mais avec des personnes. Qu’est-ce que cela signifie et qu’en tire-t-on comme conclusions ?

Sur ces trois partenariats, je vais tenter d’apporter quelques éléments de réflexion et quelques propositions.

1) Il paraît clair que, pour les personnes dont nous parlons, le premier partenaire nécessaire est l’entreprise, les acteurs dans l’entreprise. Il faut y adjoindre l’Etat et le Conseil Régional avec tout ce qu’ils peuvent apporter.

Nous nous trouvons devant deux types d’approche possibles : soit on tente de s’attaquer aux racines des problèmes et on se dit qu’au fond, notre société telle qu’elle est produit de l’exclusion, soit on s’attache à gérer les effets de l’exclusion.

Les gens des administrations diraient dans un langage un peu impossible qu’il faut à la fois gérer les stocks mais aussi les flux. Il me semble qu’il faut effectivement s’attaquer aux deux questions.

a) Sur les questions plus structurelles, plus fondamentales, sur les racines, il semble qu’il faut d’abord faire plus d’emplois dans les entreprises telles qu’elles sont ou dans de nouvelles entreprises. Il semble qu’il faut poser le problème de l’offre des emplois, de l’employabilité : partir de l'offre d'emplois et dire que dans les entreprises il y a aujourd’hui des emplois qui peuvent convenir à des personnes du Quart Monde, des emplois sur lesquels on place souvent des personnes qui sont beaucoup plus qualifiées qu’il ne le faudrait. Il s’agit du phénomène de la sur-qualification.

Toujours dans les racines des questions et des interventions que nous pourrons faire à cet égard, il y a tout ce qui tourne autour de la formation et de l’orientation.

Cela c’est s’attaquer aux causes, se dire qu’effectivement la société produit de l’exclusion et savoir comment changer cela.

b) Il faut aussi gérer les effets.

A propos des effets on a parlé d’ingénierie d’insertion des personnes les plus démunies. Or il existe un organisme administré par les partenaires sociaux, piloté par la Préfecture de Région, par le Conseil Régional et par les partenaires sociaux, un organisme qui est chargé de l’innovation sociale.

Pourquoi créer quelque chose de plus ? Pourquoi n’utiliserions-nous pas A. R. A. V. I. S4 puisqu’il faut la nommer - comme base d’appui, d’intervention de gens qui seraient chargés de faire de l’ingénierie d’insertion ?

Pourquoi ne pas l’utiliser ? Je me tourne là vers d’autres acteurs qui se trouvent dans ARAVIS.

2) Dans les négociations nationales sur la formation professionnelle aujourd’hui, on réfléchit à l’idée de contrats de qualification ou de requalification pour les chômeurs à l’image des contrats de qualification pour les jeunes.

Autour de cette question-là - je me tourne vers Messieurs Henry, Pradaud et vers le Préfet de Région qui va bientôt nous parler, et au-delà vers le Ministre Soisson qui souvent est ouvert aux propos des partenaires sociaux - ne pourrait-on pas trouver, à travers des négociations entre Etat et partenaires sociaux (puisqu’il est question d’un procès-verbal des partenaires sociaux en juillet 1991 sur ces questions), une bonne solution aux questions qui sont posées dans des rapports d’aujourd’hui et qui étaient évoquées par Monsieur Henry : itinéraires, statuts, rémunérations des personnes très démunies sur la voie de l’insertion et de la qualification ?

3) Il existe une MIssion Régionale d’Information sur la Grande Pauvreté. On ne sait pas bien aujourd’hui ce qu’est la grande pauvreté. Pour prendre un exemple, au FONGECIF5 nous avons des bas niveaux de qualification ; nous faisons un score honorable de 30% de gens qui peuvent accéder au niveau 5 ; mais on sent bien que ce n’est pas du tout le public que je connais à travers les rencontres avec l’Union Régionale des Entreprises d’Insertion ou avec ATD Quart Monde.

N’avons-nous pas besoin de bien cerner qui sont ces personnes, et voir s’il n’y a pas quelque chose de partenarial à faire à cet égard ?

4) Je vais être plus rapide sur les partenaires concernant le partenariat « environnement », « accompagnement », complice et favorable.

A ce niveau se pose la question des tuteurs et, là aussi, les négociations nationales tentent de renforcer les compétences, le rôle des tuteurs et je crois qu'il faut que nous soutenions cela.

Il y a effectivement les entreprises d'insertion. Il y a peut-être des solutions qui sont un mélange de tout ceci ; je pense au CIEDIL de Saint-Etienne qui est à la fois une entreprise de formation, une entreprise d’insertion et une entreprise tout court. N’y a-t-il pas des solutions à chercher dans ce sens ?

5) Le dernier partenariat est celui fait « avec » et non pas « pour » des personnes. J’ai entendu à ce sujet des choses intéressantes dans le début de ce matin.

Il faut d’abord qu’il y ait adhésion de celui ou de celle qui participe à tout cela. Cette adhésion qui est le minimum nécessaire pour démarrer doit progressivement devenir un projet. Il est vrai que ce projet ne vient pas seul, il ne vient pas rapidement, il doit se construire sur la durée. Ce sont des choses que connaissent bien beaucoup d’acteurs du Comité Economique et Social qui travaillent sur cette question « projet-orientation. »

Du projet on doit passer au contrat et du contrat à la convention c’est-à-dire que, petit à petit, on doit faire en sorte que l’individu se mobilise, s’autonomise et fasse contrat par rapport à son avenir.

Voilà les trois partenariats.

Ce que j’ai entendu d’autres orateurs de cette table non ronde, c’est l’idée qu’à chaque fois que l’on faisait ce type de partenariat et qu’on le faisait avec et pour les personnes dont nous parlons ici, il n’y avait pas appauvrissement, mais enrichissement.

Cette question a été posée dans le groupe d’Andrée Chazalette ce matin. Il ne s’agit peut-être pas d’un enrichissement monétaire ni matériel des individus ou des collectifs qui interviennent sur ce point mais d’un enrichissement à la fois des convictions, de l’imagination, des solutions, y compris dans l’entreprise qui est effectivement bien le facteur clé de la réussite pour l’emploi et la qualification de ces personnes, de l’entreprise avec ses acteurs : l’acteur syndical et l’acteur patronal.

Monsieur Alphandery, auteur d’un rapport sur les structures d’insertion par l’économique, président du Conseil National d’Insertion par l’Economique

Tout ce que j’ai entendu et qui était tout à fait passionnant montre que nous sommes à une étape très importante de l’insertion sociale par l’activité économique.

On constate d’une part une sensibilisation très grande de l’environnement, que ce soient des élus, des entreprises, du monde associatif. On voit partout surgir des fonds locaux d’intervention ; toute une série d’initiatives se développe et cela est très encourageant.

Par ailleurs et simultanément pour accompagner ce mouvement, cette sensibilisation, il y a des textes législatifs comme la loi du 3 janvier 1991 qui suivait les conclusions du rapport auquel vous faisiez allusion.

Cette loi va incessamment être suivie de décrets qui sont à la signature. Cela prend toujours un peu de temps car l’Administration est précautionneuse. Et ce n’est pas un problème qui peut être traité de manière cloisonnée et il est bon que l’Administration s’en soit aperçue. Mais, le fait que cela ne soit pas cloisonné veut dire que c’est horizontal, qu’une douzaine de Ministres est concernée et ceux-ci doivent tous signer les décrets après avoir donné leurs avis.

Je pense que c’est maintenant une question de jours et il y a donc à la disposition de l’insertion et de l’ensemble de ses aspects tout un arsenal de lois, de décrets, de règlements, de circulaires. Tout cela mérite une interprétation, une plus grande lisibilité et je me mets à la place des services de l’Etat et des Collectivités car il est toujours très compliqué de débroussailler des textes nouveaux et dont il faut rôder l’usage.

Cela étant dit, je pense qu’il y a une série de problèmes sur lesquels je serai rapide - il faudrait être très long ou très rapide compte tenu de tout ce qui a été dit.

Je voudrais premièrement insister sur le fait que l’insertion par l’activité économique n’est pas la seule forme d’insertion sociale car il y a le logement, la santé, la culture, l’éducation, les loisirs etc... mais il s’agit d’un poste clé de l’insertion par l’emploi. Elle relève d’initiatives très diverses et je pense qu’aucune d’entre elles ne doit être prise isolément.

Il existe depuis déjà une vingtaine d’années dans les ateliers protégés, les C.A.V.A6, les Centres d’Adaptation au Travail une volonté de dépasser l’action purement caritative et de créer des activités. Ce ne sont pas encore des entreprises mais c’est déjà un premier point et je crois qu’il ne faut jamais le négliger parce que l’itinéraire d’insertion dont nous avons parlé ici à plusieurs reprises est une série de sas, l’un vient souvent après l’autre ; cela ressemble quelque peu à l’itinéraire d’un écolier et je pense qu’aucun d’entre eux ne doit être négligé.

Le deuxième cycle correspond aux structures d’insertion proprement dites qui étaient l’objet privilégié du rapport que j’ai remis au Gouvernement cet été. Elles sont extrêmement importantes parce qu’elles ont par définition une double vocation économique : ce sont des entreprises et ce sont  des entreprises d’insertion, c’est-à-dire qu’elles s’adressent à des personnes en très grande difficulté qui sont faiblement productives au départ mais qu’elles doivent accompagner et former.

Je pense que ce sont des entreprises tout à fait exemplaires qui se développent mais elles ne suffiront pas à résoudre le problème et elles ne le prétendent pas. Il n’y aura pas 500 000 emplois dans les entreprises d’insertion, ce serait tout à fait ridicule et ce serait même contraire à leur propre vocation. Elles doivent rester ce qu’elles sont en se développant c’est-à-dire des sas qui permettent de prendre des gens en difficulté, de les former non seulement par l’emploi - ce qui est déjà le cas des ateliers protégés - mais aussi dans une situation de salarié de l’entreprise, c’est-à-dire de quelqu’un qui a son autonomie et sa dignité de salarié d’une entreprise.

Il y a tout le monde des entreprises ordinaires - et il est extrêmement heureux qu’elles soient aussi bien représentées ici - qui ont une capacité d’insertion des personnes en difficulté.

Il est cependant bien évident que cela leur pose des problèmes ; cela n’est pas la vocation d’un chef d’entreprise que de suivre, d’accompagner socialement, de former chacun de ses employés. Donc, l’insertion dans les entreprises ordinaires nécessite un tutorat, un accompagnement social sur lesquels beaucoup de choses très positives ont été dites et je crois que l’on n’insistera jamais assez sur ce point.

Comme cela a été précédemment cité, il y a un problème de statut juridique durant cet itinéraire. Il ne faut jamais se dissimuler le fait que l’insertion s’adresse à des publics qui sont très différents socialement, qui ont des niveaux d’instruction différents, qui se trouvent dans des situations d’échec qui sont différentes. Ces personnes auront donc des itinéraires très spécifiques et souvent très longs.

Il n’en reste pas moins qu’au travers de tout cet itinéraire, un statut juridique paraît nécessaire. Le statut juridique des personnes en insertion est l’un des points les plus importants qui ait été soulevé au cours de cette journée. Il y a actuellement des situations très diverses, les unes plus avantageuses que les autres. Je pense que cette sorte d’opacité qui cache le statut juridique de l’insertion est très préjudiciable à un itinéraire d’insertion.

Il y a également un problème de partenariat. J’allais en parler en abondance mais Monsieur Vanoye a très bien exprimé ce que je voulais dire. Je terminerai simplement en insistant sur le fait qu’il n’y a pas d’insertion possible s’il n’y a pas sur le plan local un partenariat très actif.

Pour les entreprises, les structures d’insertion proprement dites, c’est à la fois sur le plan économique la possibilité de trouver des marchés, de trouver des débouchés pour leur personnel et, tout au long d’un parcours qui est celui d’une entreprise naissante, il y a des difficultés. Si l’on n’a pas un bon partenariat, si l’on n’est pas reconnu localement, il est très difficile de passer outre à ces difficultés.

Mais, au-delà même de l’aspect économique de ce partenariat, je crois qu’il y a un aspect moral ; c’est un climat social qui doit être trouvé. Je pense que les entreprises sont de plus en plus conscientes qu’elles ne peuvent pas bien se développer, quelle que soit la qualité de leurs produits et de leurs marchés, si elles se localisent dans un bassin d’emplois où des problèmes sociaux explosifs se développent.

C’est un problème de climat social que d’arriver à réunir tous les acteurs de l’insertion. Vous qui êtes présents ici êtes tous des acteurs éthiques parce que vous avez conscience qu’il y a des problèmes moraux qui se posent à cette société. Vous n’êtes pas simplement des moralistes mais aussi des acteurs parce que vous savez projeter votre éthique dans une action qui fait véritablement bouger la société.

Je trouve qu’une réunion de ce type montre à quel point dans la Région Rhône-Alpes et à Lyon tous ces problèmes ont mûri et montre comment on est en train de créer, d’ouvrir les voies à une société nouvelle qui sait enfin relier le social et l’économique.

4 Agence Rhône-Alpes pour la Valorisation de l’Innovation sociale.
5 Fonds de Gestion des Congés Individuels de Formation.
6 Centre d’Adaptation à la vie active.
4 Agence Rhône-Alpes pour la Valorisation de l’Innovation sociale.
5 Fonds de Gestion des Congés Individuels de Formation.
6 Centre d’Adaptation à la vie active.

Rédaction de la Revue Quart Monde

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