Revue Quart Monde
237 | 2016/1À hauteur d’enfant
Dans un environnement démuni, l’enfant prend connaissance de sa pauvreté en naissant. Dans son corps, dans son psychisme, dans l’ambiance de la maison, il la ressent, même s’il ne fait pas encore de comparaison avec d’autres enfants. Plus encore dès qu’il entre à l’école. Mais il n’a pas d’images et de mots pour l’accompagner dans cette expérience. Celui qui n’est pas né pauvre prend connaissance de la pauvreté par les copains d’école : il côtoie ceux qui ne peuvent payer la cantine, ceux qui ne vont pas en classe de neige ou ne peuvent avoir aux pieds des chaussures de marque, ceux dont les parents sont dénigrés,… Cet enfant-là n’a pas plus souvent accès à des images et des mots qui l’accompagneraient dans cette expérience. Dépasser ces émotions, passer de la contagion émotionnelle à l’empathie sociale est possible.
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Éditorial
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Dossier
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Introduction
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Autrement vu
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Écouter voir
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Film, Guatemala et France, 2015
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À relire
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Fondamentales
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Revue de presse
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Livres ouverts
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Régis Burnet. Celui qui ne travaille pas ne mange pas
Éd. Le Cerf, 2015, 216 pages
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Guillaume Le Blanc. L’insurrection des vies minuscules
Éd. Bayard, collection « Les révoltes philosophiques », 2014, 156 pages
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Giacomo Todeschini. Au pays des sans nom
Gens de mauvaise vie, personnes suspectes ou ordinaires du Moyen Age à l’époque moderne. Éd Verdier, 2015.
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Michaël de Saint Chéron. Dialogues avec Geneviève de Gaulle Anthonioz
Suivi de La traversée du bien. Éd. Grasset, 2015, 215 pages
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Courrier des lecteurs