Hors dogmes

Marie-Hélène Dacos-Burgues

p. 33-37

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Marie-Hélène Dacos-Burgues, « Hors dogmes », Revue Quart Monde, 244 | 2017/4, 33-37.

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Marie-Hélène Dacos-Burgues, « Hors dogmes », Revue Quart Monde [En ligne], 244 | 2017/4, mis en ligne le 15 juin 2018, consulté le 19 avril 2024. URL : https://www.revue-quartmonde.org/6969

Y aurait-il dans le désir de comprendre qui on est et ce qu’on fait sur cette terre autre chose que de la raison ?... Le parti-pris de l’auteure est de vivre chaque jour, conscience aiguisée, en acceptant tout l’humain, tirant matière à réflexion des rencontres, dont celle, déterminante, avec Joseph Wresinski. Amitié et altruisme fondent ses engagements dans une recherche de vérité qui, de fait, explore aussi une sorte de déraison.

Index de mots-clés

Spiritualité

« Tel qui dit : ‘Moi je ne connais que la raison’ a beaucoup de mal à ne pas être un imbécile »1.

« L’arbre enraciné dans le ciel »

« L’arbre enraciné dans le ciel »

©Marie-Hélène Dacos-Burgues

On nous demande d’exprimer, pour notre engagement, cette part de nous-mêmes qui dépasse la raison : je suis perplexe.

Dans la tradition de ceux qui se mirent aux côtés des opprimés, je retiens l’amour d’Etty Hillesum, la compassion de Germaine Tillion, la profonde humanité de Geneviève De Gaulle, la passion mystique de Simone Weil, l’ardeur révolutionnaire de Rosa Luxembourg. Ce sont des exemples de dépassements de la raison sans aucun doute. Mais, pour moi ?

Puisqu’on nous a proposé d’élucider ce qui dépasse la raison pour nous, peut-être plus que pour renouer avec ces modèles, nous pourrions nous saisir de l’occasion pour nous offrir collectivement et réciproquement un panel de différentes positions, pas glorieuses du tout, mais choisies précisément pour leur banalité. Nous y trouverions, au lieu de matière à admiration, matière à réflexion et sans doute matière à consolation… car nous sommes tous et toutes inconsolables…2

Si j’ai toujours pensé, en guise de philosophie de vie, d’action, que le meilleur parti à prendre était celui de suivre sa raison, que ce parti-pris pouvait être celui de tous les hommes et femmes, enfin que c’était la seule façon de pouvoir travailler dans des équipes « ouvertes », c’était afin de dépasser si possible toutes les différences, et justement à cause de la banalité de la raison. Qu’y a-t-il de plus banal, en effet, que la conscience d’être ? Que la question de savoir comment vivre ? Y aurait-il dans le désir de comprendre qui on est et ce qu’on fait sur cette terre autre chose que de la raison ?… Ce parti-pris, c’était aussi rester libre.

Évidences

Est-il possible de caractériser cette part de l’esprit qui nous anime ?

Pour parler d’abord de l’enracinement d’une vie dans une évidence, ce serait, pour moi, personnellement, évoquer bien sûr E. Morin en citant des propos synthétiques, très explicites et assez simples à partager :

« L’humanité émerge d’une pluralité et d’un emboîtement de trinités :

 - la trinité individu-société-espèce

 - la trinité cerveau-culture-esprit

 - la trinité raison-affectivité-pulsion, elle-même expression et émergence de la triunicité du cerveau humain qui contient en lui les héritages reptilien et mammifère »3.

Je sais, profondément, depuis longtemps, que je descends de Pikaïa4.

J’essaye d’accorder les emboîtements des différentes trinités qui me constituent, de façon à être, en conscience, le plus souvent possible en accord avec moi-même.

Je crois aussi profondément que :

« Le mal dans la relation avec autrui apparaît avec l’absence de sympathie. Sans la sympathie, la possibilité humaine ne serait jamais apparue dans l’évolution »5.

Et j’apprends par expérience de vie…

Autre évidence. Dès 1956, Joseph Wresinski prônait, pour les personnes vivant dans le bidonville de Noisy-le-Grand - qu’il avait rejointes en tant qu’aumônier - le droit au beau, à la culture, à la spiritualité. C’était une vision des hommes et des femmes du bidonville hors des préjugés du moment. Cela contrariait les croyances, les usages. Commencer par dire qu’il avait tellement raison ! Reconnaître que c’était une façon tout à fait raisonnable d’oublier la hiérarchisation des hommes entre eux et des cultures ! En société, cela déjà, nous « situe » hors du raisonnable ! En faisant fi d’une définition matérialiste et misérabiliste et donc réductrice de la pauvreté, Joseph Wresinski affirmait que « tout homme est fait pour penser »6. De sa propre volonté, il tenait à s’adresser à l’esprit de chacun de ses interlocuteurs, à le faire savoir et à engager quiconque à faire de même. Ainsi avais-je compris les termes de sa réflexion, il y a longtemps. La fidélité à ce message est le premier des engagements. Il n’est pas « inspiré » par une quelconque foi, il est partagé, ce qui est tout autre chose. Il ne contrarie en rien l’usage de la raison. D’ailleurs il est corrélé à un autre de ses messages tout aussi puissant :

« La misère est l’œuvre des hommes, seuls les hommes peuvent la détruire. »

Autrui

Comment s’explique le sens d’autrui ? Ce fut sans doute une chance pour moi que les visions du monde, les « croyances » et les « cultures » des différentes parties de ma famille aient été suffisamment discordantes et hiérarchisées pour m’ouvrir un champ d’obligation. Le monde ne m’apparaissait pas tel qu’on me le décrivait. Si je voulais aimer autour de moi, si je voulais comprendre, je devais par une sorte de nécessité vitale réfléchir par moi-même. Je n’avais pas d’autres outils, très jeune, que d’observer, de me faire ma propre idée, utilisant ce que j’appelle une « conscience ». Plus tard, je me mis à lire. Et puis les études, la nature et enfin l’art m’apportèrent leur aide, des amitiés aussi. Ce fut surtout l’expérience de la vie elle-même qui resta fondatrice, et ce va et vient réflexif entre ce que je savais et ce que je ne savais pas. Il me semble que chacun peut reconnaître que cette capacité est partagée par tout le monde. C’est même la capacité de base sur laquelle on peut le plus facilement construire des échanges. Mais il faut l’exercer. « Pour vivre, il faut vivre », pensais-je tout du long… sans trop de projets à long terme. Faire chaque jour les pas qu’il faut pour arriver au pas suivant. Ne pas désespérer. Et ne pas trop attendre.

De fait, j’étais engagée dans la vie, engagée dans des processus d’exclusion, ou de non-exclusion, engagée professionnellement, engagée du côté des plus pauvres, engagée dans une conception du monde, engagée dans le refus des injustices, avant d’être engagée dans ATD Quart Monde. Évidence aussi, je pense, pour d’autres membres du Mouvement.

La rencontre de Joseph Wresinski ne fut donc pas une révélation, mais je reconnus chez lui une vision que je partageais, un certain « réalisme ». C’était essentiel de voir et d’entendre ce réalisme sans mépris pour les pauvres (attitude rare, car souvent c’était soit refus de réalisme, soit mépris). La révélation qu’il faisait de la honte vécue me parlait.

Je voyais dans le Mouvement un espace de liberté, une proposition visant à concrétiser l’idée d’égalité des hommes et femmes entre eux… et avec la participation des hommes et des femmes les plus rejetés, les plus « chargés » d’opprobre. Ce qui comptait dès lors c’était la mise en commun de certains savoirs, de certaines formes de solidarités, et de ces multiples questions sur la société à partir d’un point d’ancrage d’un genre « unique ». Bien évidemment, pour moi, cette mise en perspective ne devait en aucun cas être tant soit peu à l’origine d’exclusion… Tous et toutes devaient, dans mon idée, pouvoir y trouver une place. Cette autre évidence était sous-tendue par un sentiment profond tout à fait confus à l’origine. C’était à une condition, qu’on ne demanderait jamais, à quiconque, une adhésion de type « religieux » à ce que le Mouvement portait comme valeurs. J’ai souvent été heurtée personnellement par des notions familières à certains, que je jugeais porteuses d’une très grande force d’exclusion. Pour moi, il ne va pas de soi qu’on puisse s’autoriser à reconnaître la figure du Christ dans le pauvre, par exemple. Pour moi, il n’y a pas non plus besoin d’un « souffle » venu d’ailleurs, ni de spiritualités ésotériques7 (le mot est piégé par les usages depuis des siècles). Je me suis persuadée que, pour que l’intériorité de chacun puisse vivre et se préparer à communiquer avec d’autres intériorités, il faut simplement accepter l’humain. Tout l’humain. Je dirai qu’il y a essentiellement besoin de conscience, de retour sur soi, de réflexion, de perception et de prise en compte des réalités vécues par les autres et par soi-même.

Dans les relations avec autrui, on le sait, d’ordinaire, la compassion, le don, la générosité, ne sont pas sans poser parfois problème. À cause essentiellement de la différenciation que ces notions, ces actes, introduisent dans la relation. Celui à qui l’on donne est toujours redevable. Celui qui est généreux trouve un certain plaisir, une satisfaction, une certaine fierté à être généreux, plaisir qui n’est pas partagé par celui qui reçoit. Celui dont on a pitié est souvent honteux de la situation dans laquelle il se trouve malgré les garde-fous mis à certaines générosités.

Je leur préférai de loin l’amitié, et l’altruisme8 étudié par Philippe Kourilsky (biologiste). L’amitié, par la réciprocité qu’elle sous-entend, par l’égalité qu’elle commande, me semble réservée à un petit nombre et ne peut s’étendre à tout le monde. L’altruisme9, comme attitude mentale, comme orientation dans la vie, est en définitive, ce qui probablement semblerait tout à fait en adéquation avec ce que j’appelle la laïcité. L’altruisme, dégagé des ferveurs religieuses, valable pour tous, reposant sur la raison, complémentaire de la générosité, et dont le sens serait précisément celui développé par Philippe Kourilsky comme :

« L’attention délibérée portée par un individu aux libertés individuelles de l’autre, avec l’intention délibérée de les défendre et de les accroître (…), l’altruisme est tout simplement un devoir que la raison impose intellectuellement à l’individu et que celui-ci s’impose à lui-même »10.

L’altruisme, une affaire personnelle… Mais qui peut être pensée et partagée à plusieurs.

Déraison et raison 

Au devoir concernant autrui, ligne directrice forte, à la fois raisonnable, affective, et peut-être pulsionnelle, mais dénuée d’essence religieuse, il faut sans doute ajouter une question : d’où vient le dynamisme ? Ce serait d’abord un constat à la manière du poète portugais F. Pessoa : « La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas »11. Dans notre vie, notre propre raison ne se suffit pas à elle-même, elle a besoin de se nourrir, elle a besoin de lumière. Alors on ira vers toutes sortes de sèves nourricières. La nature, les arts, les amitiés, tout ce qui pourrait alimenter le désir de vivre, les raisons de vivre, les raisons de persister dans nos choix.

Il est un deuxième constat plus fondamental : les moments où nous sommes les plus proches les uns des autres, dans le Mouvement, ce sont ceux de la vie partagée avec les plus pauvres. En ces lieux, dans ces situations, tous nous composons avec d’autres émotions encore, tous nous nous reconnaissons d’un même Mouvement. Non pas à cause de ses dogmes mais à cause de cette part d’âme à laquelle nous faisons attention, par imprégnation, au quotidien : l’âme au sens défini par Simone Weil, cette partie de l’humain dont elle dit :

« Il y a depuis la petite enfance jusqu’à la tombe, au fond du cœur de tout être humain, quelque chose qui, malgré toute l’expérience des crimes commis, soufferts et observés, s’attend invinciblement à ce qu’on lui fasse du bien et non du mal. C’est cela avant tout chose qui est sacré en tout être humain (…). Cette partie profonde, enfantine, du cœur qui s’attend toujours à du bien, ce n’est pas celle qui est en jeu dans la revendication »12.

Même si nous ne pouvons rien comprendre du mysticisme de la croyante qu’a été Simone Weil, notre expérience individuelle et collective est ce constat-là. La fragilité acceptée et la confiance reconnue, l’une et l’autre réciproquement, nous ouvrent les portes de rencontres inestimables. Dans l’ordre d’une certaine démesure, elles induisent un devoir d’estime pour l’autre qu’il n’y a qu’une façon de manifester vraiment : sans condescendance, avec vérité. Nous sommes là très proches d’un mystère et nous pouvons nous trouver en position de passer pour déraisonnables auprès de ceux qui ont des approches rationnelles différentes. Vulnérabilité reconnue, confiance et estime réciproques commandent ainsi encore l’altruisme.

Il y a en plus, dans ce Mouvement - par décision tout aussi volontaire - sans doute davantage que dans d’autres organisations bien intentionnées et ayant elles aussi leur efficacité dans leur domaine, la reconnaissance de ce cri de l’homme, la reconnaissance, comme le dit la philosophe, du fait que :

« le malheur est par lui-même inarticulé. Les malheureux supplient silencieusement qu’on leur fournisse des mots pour s’exprimer. Il y a des époques où ils sont exaucés. Il y en a d’autres où on leur fournit des mots, mais mal choisis, car ceux qui les choisissent sont étrangers au malheur qu’ils interprètent. »13

Nous voulons que les « malheureux pauvres » soient maîtres du choix de leurs mots, et maîtres de leur vie. Il y a là, à l’œuvre, semble-t-il, comme une autre sorte de « déraison », à cause de la difficulté inhérente au projet. Car il ne suffit pas de le dire, il faut ensuite savoir le faire14. Certains d’entre nous s’y emploient et nous leur déléguons cette mission en leur reconnaissant la légitimité de faire émerger les mots, les concepts, les lignes de force d’un discours. Projet audacieux, que nous soutenons sans en être acteurs principaux, probablement jugé insensé par certains de nos proches. Cette adhésion aux paroles proférées, aux orientations voulues par les plus pauvres que nous côtoyons est signe d’appartenance. Elle nous structure autant que l’attention à la part enfantine du cœur humain des pauvres. Position affective certainement, risquée, mais aussi pensée dessinée par la raison. Nous pouvons, en effet, si besoin est, toujours vérifier que notre accord est raisonnablement valide. C’est hors dogme. Cette parole recueillie, articulée avec l’altruisme tendu vers l’accroissement des libertés individuelles de tous, loin de conduire au conflit, pousse plutôt au rassemblement. Raison et déraison donc, alternativement et corrélativement, intriquées l’une dans l’autre.

1 Jules Renard, 1906, Journal, Éd. Bouquin Robert Laffont, 2002, p. 820.

2 Voir Stig Dagerman, Notre besoin de consolation est impossible à rassasier, Éd. Actes Sud, 2012.

3 Edgar Morin, La méthode, tome 5, l’humanité de l’humanité, L’identité humaine, Éd. Points essai, 2003, p. 53.

4 Pikaïa, céphalochordé fossile, est le plus vieil ancêtre des vertébrés. Il vivait il y a 505 millions d’années. Il a été trouvé dans le schiste de

5 Luc Dardenne, Sur l’affaire humaine, Éd. Seuil, 2012, p. 141.

6 « Tous les hommes sont faits pour penser. Tous les hommes sont faits pour créer des relations humaines », mars 1982, Dossier de Pierrelaye, cité in

7 Dans les grandes surfaces qui vendent des produits culturels, l’expansion du marché a conduit à remplacer le rayon des livres société / sociologie

8 Le mot désigne la disposition innée de l’être humain à la bienveillance à l’égard des autres membres de sa communauté et qui coexiste avec l’égoïsme

9 Que l’auteur précité distingue bien sûr de l’altruisme social des insectes sociaux comme l’abeille, de certains végétaux et autres micro-organismes.

10 Philippe Kourilsky, Le temps de l’altruisme, avec préface d’Amartya Sen, Éd. Odile Jacob, 2009, pp. 108-109.

11 Fernando Pessoa, Fragments d’un voyage immobile, Éd. Rivages Poche, 1990, p. 53.

12 Simone Weil, La personne et le sacré, Éd. Arslongavitabrevis, 2016, p. 17.

13 Idem, p. 38.

14 Voir le site http://www.atd-quartmonde.org/nos-actions/ (Universités populaires Quart Monde, Croisement des savoirs, évaluation des objectifs du

1 Jules Renard, 1906, Journal, Éd. Bouquin Robert Laffont, 2002, p. 820.

2 Voir Stig Dagerman, Notre besoin de consolation est impossible à rassasier, Éd. Actes Sud, 2012.

3 Edgar Morin, La méthode, tome 5, l’humanité de l’humanité, L’identité humaine, Éd. Points essai, 2003, p. 53.

4 Pikaïa, céphalochordé fossile, est le plus vieil ancêtre des vertébrés. Il vivait il y a 505 millions d’années. Il a été trouvé dans le schiste de Burgess.

5 Luc Dardenne, Sur l’affaire humaine, Éd. Seuil, 2012, p. 141.

6 « Tous les hommes sont faits pour penser. Tous les hommes sont faits pour créer des relations humaines », mars 1982, Dossier de Pierrelaye, cité in Agir avec Joseph Wresinski. L’engagement républicain du fondateur du Mouvement ATD Quart Monde, Marie-Hélène Dacos-Burgues, Éd. Chronique Sociale, 2008.

7 Dans les grandes surfaces qui vendent des produits culturels, l’expansion du marché a conduit à remplacer le rayon des livres société / sociologie par un immense rayon ésotérisme/spiritualités.

8 Le mot désigne la disposition innée de l’être humain à la bienveillance à l’égard des autres membres de sa communauté et qui coexiste avec l’égoïsme. Sa valeur s’est étendue en morale pour toute conduite et attitude où l’intérêt personnel est subordonné à celui des semblables, sans motivation religieuse. Alain Rey. Le Robert dictionnaire historique de la langue française en 3 volumes, 1998.

9 Que l’auteur précité distingue bien sûr de l’altruisme social des insectes sociaux comme l’abeille, de certains végétaux et autres micro-organismes.

10 Philippe Kourilsky, Le temps de l’altruisme, avec préface d’Amartya Sen, Éd. Odile Jacob, 2009, pp. 108-109.

11 Fernando Pessoa, Fragments d’un voyage immobile, Éd. Rivages Poche, 1990, p. 53.

12 Simone Weil, La personne et le sacré, Éd. Arslongavitabrevis, 2016, p. 17.

13 Idem, p. 38.

14 Voir le site http://www.atd-quartmonde.org/nos-actions/ (Universités populaires Quart Monde, Croisement des savoirs, évaluation des objectifs du Millénaire, défense des droits, Territoires zéro chômeur de longue durée, etc.).

« L’arbre enraciné dans le ciel »

« L’arbre enraciné dans le ciel »

©Marie-Hélène Dacos-Burgues

Marie-Hélène Dacos-Burgues

Issue d’un milieu paysan, de formation scientifique, Marie-Hélène Dacos-Burgues a été volontaire d’ATD Quart Monde à Liège (Belgique) dans les années 70. Elle vivait dans un quartier très pauvre où elle animait une pré-école et un club féminin. Depuis 2008, elle est membre du Comité de rédaction de la Revue Quart Monde.

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