Anton Makarenko a créé une colonie avec des enfants et des jeunes de la rue en pariant sur leur sens des responsabilités tant dans le domaine du travail que dans celui de la discipline.

Les résultats donnent la preuve que ces jeunes peuvent s’en sortir : non seulement leur travail aboutit à une production de valeur (maraîchage, élevage, ferronnerie), mais leurs créations théâtrales révèlent de véritables capacités artistiques, et certains jeunes iront jusqu’à s’inscrire à la faculté ouvrière.

La force de Makarenko est de croire dans ces jeunes à l’opposé d’une société qui les considère comme « de jeunes délinquants irrécupérables. » Mais il croit en « leur juste valeur » sans se cacher leurs faiblesses, leurs côtés insupportables. Il ne craint pas non plus de les affronter à l’occasion.

Livre qui soulève l’espoir, dans lequel les références à Gorki sont également passionnantes. A lire, non sans courage parfois devant l’abondance des noms russes.