Révéler l’apport historique du croisement des savoirs

Cyril Fiorini

p. 32-37

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Cyril Fiorini, « Révéler l’apport historique du croisement des savoirs », Revue Quart Monde, 274 | 2025/2, 32-37.

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Cyril Fiorini, « Révéler l’apport historique du croisement des savoirs », Revue Quart Monde [En ligne], 274 | 2025/2, mis en ligne le 01 décembre 2025, consulté le 17 décembre 2025. URL : /11682

Pour resituer l’apport du Mouvement ATD Quart Monde dans l’évolution des relations sciences-société, l’auteur revient sur le développement du programme Quart Monde-Université mis en place dans les années 1990 par le Mouvement, et précise son originalité.

Sous l’appellation « recherche participative », les pratiques de « coproduction des savoirs »1 semblent prendre une lumière institutionnelle plus affirmée depuis quelques années. Plusieurs acteurs publics ont créé des programmes de financement de projets de recherche spécifiquement co-construits et co-portés par des laboratoires de recherche et des associations au cœur desquels la diversité des savoirs et leur égale légitimité sont reconnues. Quelques exemples significatifs peuvent être ici indiqués : le programme CO3. Co-Construction des Connaissances porté par l’ADEME2 et plusieurs fondations privées3, le programme « Recherche et société » du Conseil régional de Bretagne4 ou encore les appels à projets « Recherches participatives » de l’Agence nationale de la recherche (ANR) dans le cadre de son programme « Science avec et pour la société »5. Dans ce paysage institutionnel mouvant, aucune de ces initiatives ne fait apparaître le « croisement des savoirs » expérimenté et déployé depuis 30 ans par le Mouvement ATD Quart Monde comme une source d’inspiration. Nonobstant cette invisibilisation, c’est bien le Mouvement ATD Quart Monde qui a suivi une des voies les plus ambitieuses pour placer la recherche scientifique au service du bien commun, notamment au service du combat des plus pauvres à travers la conception et la mise en œuvre du programme Quart Monde-Université (1996‑1998).

Il nous semble essentiel de resituer l’apport du Mouvement ATD Quart Monde dans l’évolution des relations sciences-société observée aujourd’hui en revenant sur cette première expérimentation engagée dans les années 1990 par le Mouvement.

Les origines du programme Quart Monde‑Université

Nous ne nous attarderons pas sur les modalités de réalisation du programme Quart Monde-Université car elles ont fait l’objet de plusieurs écrits détaillés qu’il est judicieux de rappeler ici6. Toutefois, il paraît nécessaire de revenir sur la dimension politique et radicale qui était au fondement de cette expérimentation qui, malgré la perplexité qu’elle avait pu susciter, confirme aujourd’hui son statut de pierre angulaire des nouvelles formes de production des savoirs à travers la pérennisation que connaissent encore aujourd’hui les pratiques du « croisement des savoirs » et le déploiement de ses déclinaisons. Ainsi, dès les années 1960 le père Joseph Wresinski pointait le double renversement auquel il fallait procéder pour contribuer à l’éradication de la grande pauvreté par la production de nouveaux savoirs : révéler la responsabilité des scientifiques dans leur devoir d’appuyer le combat des militant·es Quart Monde et introduire les personnes en situation de pauvreté dans les espaces reconnus comme légitimes pour produire les savoirs capables de nourrir la décision politique sous forme d’expertise. Dans ce sens, le Mouvement ATD Quart Monde insiste depuis 60 ans sur la nécessité de garantir le principe d’autonomie du savoir détenu par les plus pauvres et le principe de réciprocité entre les différents types de savoirs existants.

Toutefois, le Mouvement ne se positionne pas comme un laboratoire citoyen, mais comme une association qui porte un véritable projet politique en faveur d’un renforcement démocratique. Comme l’indiquait le père Joseph Wresinski en 1962 : « Le pauvre qui n’aura pas été introduit dans l’intelligence des hommes ne sera pas introduit dans leurs cités. » Cette posture inscrit véritablement la production des savoirs comme pilier du fonctionnement en société, pilier duquel ne peuvent être exclus les plus pauvres sans mettre en péril le projet démocratique.

Place des pratiques de « coproduction des savoirs » dans les années 1990

Des expériences visant à positionner à égalité les savoirs scientifiques d’une part et les savoirs d’expérience et d’action d’autre part étaient rares dans les années 1990. La tentative du Mouvement est d’autant plus remarquable qu’il avait assigné au programme Quart Monde-Université des ambitions particulièrement élevées : non seulement le programme visait à produire de nouveaux savoirs issus du croisement des trois types de savoirs en présence en révélant la richesse détenue par les personnes en situation de pauvreté, mais il devait également aboutir à la co-écriture des mémoires pour les cinq processus de recherche menés de manière parallèle et interconnectée. L’équipe d’animation du programme était en effet parvenue, au bout des deux ans d’expérimentation, à faire aboutir les travaux de co-écriture qui ont pu donner naissance à l’ouvrage issu de toute la démarche expérimentale.

On retrouve en effet dans les années 1990 des démarches aux racines propres qui ont vu les pratiques scientifiques, dans divers champs sectoriels et dans divers disciplines, s’ouvrir et s’adapter à la reconnaissance d’autres types de savoirs. En matière d’agronomie, quelques paysan·nes ont réussi à créer une brèche dans la tour d’ivoire scientifique, tout comme quelques associations regroupant des malades en lutte contre le sida. Le champ de la santé a également démontré la possibilité de produire des savoirs scientifiques autrement, sans forcément remettre en question les disciplines instituées, à travers l’exemple de l’Association française de lutte contre les myopathies (AFM), notamment étudié par le sociologue des sciences Michel Callon. De même, le champs des sciences de l’éducation avait ouvert la voie à diverses formes d’implication des praticien·nes dans les processus de recherche scientifique.

Malgré l’existence simultanée de quelques processus isolés de recherche participative en France, le Mouvement ATD Quart Monde s’est essentiellement attaché à inventer une méthodologie en s’inspirant d’initiatives qu’il avait lui-même déjà mises en œuvre (Universités populaires Quart Monde, Forum Préparer l’avenir avec le Quart Monde  organisé à Bruxelles en décembre 1987, Colloque Les plus pauvres dans la démocratie organisé à Caen en octobre 1989, etc.). C’est de cette conception initiale envisagée dans le cadre d’un groupe de travail mixte actif entre 1993 et 1995, ainsi que de la dimension itérative de l’expérimentation s’adaptant aux différentes situations vécues, que le programme Quart Monde-Université tire toute son originalité.

L’originalité de la démarche du croisement des savoirs

L’originalité du programme Quart Monde-Université provenait non seulement de ses objectifs, mais également d’une méthodologie particulièrement complexe7 qui prendra le nom de « croisement des savoirs ». Avant d’engager le lancement du programme pour une durée de deux ans, les 32 participant·es ont signifié la reconnaissance de leurs engagements réciproques à travers la signature d’un protocole d’accord commun et ont accepté l’accompagnement de l’expérimentation par une équipe pédagogique coordonnée par un volontaire permanent du Mouvement. Ce protocole indiquait notamment un calendrier complexe mais transparent pour tou·tes les participant·es car il avait été établi pour les deux années de déroulement du programme. Celui-ci contenait notamment dix séminaires lors desquels tou·tes les participant·es se retrouvaient en résidence pendant trois jours. Ces temps de travail se complétaient également par des journées intermédiaires que chacun des cinq groupes de recherche consacrait à l’avancement de ses propres travaux. En outre, le calendrier contenait aussi l’organisation d’un colloque visant la valorisation du programme et de ses résultats qui s’est tenu en avril 1999 à la Sorbonne, lieu où Joseph Wresinski prononçait en juin 1983 sa conférence Échec à la misère.

Une des dimensions majeures de l’expérimentation qu’a constituée le programme Quart Monde-Université se trouve dans la constitution de « groupes de pairs », intégrant à la méthodologie de recherche des séquences de travail en « non-mixité ». Pour réduire les asymétries de pouvoir entre les différents savoirs en présence et garantir pour chacun·e la confiance dans la pertinence de sa parole, les travaux des cinq groupes de recherche se croisaient ainsi lors des phases de travail en groupes de pairs où se rassemblaient les participant·es par catégorie (militant·es Quart Monde, volontaires permanent·es et scientifiques). Les militant·es Quart Monde n’étaient pas les seul·es à bénéficier de cette modalité de travail, car ces espaces en non-mixité permettaient aussi à chacun·e d’appréhender sa posture particulière dans le cadre du programme.

L’expérience du programme Quart Monde-Université n’a pas seulement inspiré une seconde initiative qui suivit entre 2000 et 2001 : le programme Quart Monde Partenaire, focalisé sur le « croisement des pratiques » entre militant·es Quart Monde et praticien·nes de l’intervention sociale8. Elle a également donné une impulsion au Mouvement pour poursuivre la conception d’autres projets de recherche scientifique fondés sur la démarche du « croisement des savoirs ». Des illustrations récentes peuvent être ici apportées à travers le projet de recherche sur les dimensions cachées de la pauvreté, piloté par l’Université d’Oxford et ATD Quart Monde9 ou encore à travers le séminaire de philosophie sociale intitulé Penser ensemble l’être social avec Joseph Wresinski mis en œuvre entre 2019 et 202210.

Comment le croisement des savoirs interroge la démarche scientifique

Au-delà de l’expérimentation menée entre 1996 et 1998, cette initiative unique dans le champ de la production scientifique s’est également complétée par une démarche d’évaluation. Dix ans après avoir mis en œuvre le programme Quart Monde-Université, le Mouvement ATD Quart Monde sollicitait différents scientifiques en sciences humaines et sociales pour évaluer le programme Quart Monde-Université et ses résultats11. Un des apports de cette démarche est de révéler les controverses scientifiques que le croisement des savoirs engendre. À travers les auditions menées, il apparaît que l’expérimentation interroge les différentes conceptions des sciences, notamment à travers les fonctions qui leur sont assignées au sein de la société. Plusieurs scientifiques auditionné·es ont adopté des positions similaires au Conseil scientifique qui avait suivi toute la mise en œuvre du programme jusqu’au colloque à la Sorbonne. Ainsi, certains apports du programme Quart Monde-Université sont reconnus, tels que la remise en question des fonctionnements disciplinaires au sein du champ scientifique et du rapport de domination exercé sur la production des savoirs par les seuls espaces académiques. Il a également suscité des questionnements à propos des notions d’« objectivité » et d’« autonomie » des scientifiques et à propos des limites méthodologiques de la validité scientifique.

Au-delà de la démarche du croisement des savoirs, le message du Mouvement Quart Monde paraît clair : les scientifiques n’ont aucun droit, aucune légitimité, aucune compétence pour déterminer seul·es les conditions dans lesquelles doivent vivre les personnes en situation de pauvreté ou les moyens qu’elles doivent utiliser pour pouvoir s’en extirper, sans les impliquer directement dans la gouvernance du processus de recherche. De ce point de vue, les scientifiques ont donc une obligation de responsabilité sociale dans le cadre de leurs pratiques professionnelles ; c’est ce qu’avait déjà indiqué Joseph Wresinski dès les années 1960. Cette position du Mouvement s’inscrit parfaitement dans les débats qui agitent encore aujourd’hui le monde académique. Comment garantir que la recherche scientifique contribue au bien commun ? Comment déterminer les sujets qui méritent de faire l’objet de recherches financées sur fonds publics ? Quelles méthodologies utiliser pour alimenter la recherche scientifique avec les savoirs détenus et produits par les personnes concernées ? Comment renouveler les modalités d’évaluation de la recherche scientifique ? Comment évaluer les effets, positifs comme négatifs, de la recherche scientifique sur la vie des personnes concernées ? Ces questions parmi d’autres restent d’actualité pour identifier les déterminants d’une responsabilité sociale qui pèse sur les scientifiques et leurs institutions.

Une fissure dans la tour d’ivoire scientifique 

Les nombreux défis relevés dans le cadre du programme Quart Monde-Université en font, encore trente ans plus tard, une démarche exceptionnelle qui n’a pas encore révélé toutes ses dimensions. Si les initiatives d’appui à la « recherche participative » relevées en introduction ne font pas mention des pratiques du « croisement des savoirs », le Mouvement ATD Quart Monde a toutefois réussi a obtenir un engagement, même minimal, d’un des organismes de recherche les plus timides vis-à-vis des pratiques de « co-production des savoirs »12. Initiée à travers la co-organisation du colloque Construire les savoirs avec tou·te·s ? Recherches participatives avec les personnes en situation de pauvreté organisé le 1er mars 2017 dans les locaux parisiens du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), la collaboration s’est poursuivie à travers une convention signée entre le Mouvement et le CNRS impliquant également le Conservatoire national des arts et métiers. Cette collaboration toujours en cours porte sur l’animation de l’« Espace collaboratif Croiser les savoirs avec tou·te·s »13 qui a obtenu en juin 2023 le prix de la Recherche participative du ministère en charge de la Recherche14.

Bien que les avancées institutionnelles restent fragiles, voire se révèlent parfois éphémères, notamment lorsqu’il s’agit de promouvoir les pratiques de « co-production des savoirs » avec une portée démocratique exigeante, le Mouvement ATD Quart Monde constitue un des acteurs-clés de cette évolution avec la conception du croisement des savoirs. La plateforme ALLISS l’avait bien identifié dans son livre blanc Prendre au sérieux la société de la connaissance  publié en 2017, tout comme la mission Sciences participatives pilotée par le président-directeur général de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) dans son rapport publié en mars 2016, Les sciences participatives en France.

En outre, dans le champ de la production des savoirs, les actions menées par le Mouvement ATD Quart Monde résonnent fortement dans le rapport Droit de participer à la science  transmis en février 2024 par la rapporteuse spéciale dans le domaine des droits culturels, Alexandra Xanthaki, au Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies15. Si les trente ans d’existence du « Croisement des savoirs » constituent une fissure dans la tour d’ivoire scientifique, la démarche a permis au Mouvement ATD Quart Monde de récupérer quelques pierres tombées de l’édifice pour contribuer à bâtir une démocratie réelle pour tou·tes.

1 Cyril Fiorini, La co-production des savoirs en pratiques au tournant du XXIe siècle. Études de cas sur la mise en œuvre et la conduite des

2 ADEME : Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie.

3 Fondation de France, Fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès Humain (FPH), Agropolis Fondation et Fondation Carasso.

4 Initié en 2021, le programme « Recherche et société » ouvre annuellement un appel à projets de recherche participative, https://www.bretagne.bzh/

5 https://anr.fr/fr/detail/call/appel-a-projets-science-avec-et-pour-la-societe-recherches-participatives-2/

6 Groupe de recherche Quart Monde-Université, Le croisement des savoirs : quand le Quart monde et l’Université pensent ensemble, Éd. de l’Atelier/Éd.

7 Pascal Galvani, « Fertilisation croisée des savoirs et ingénierie d’alternance socio-formative. Le programme de recherche-formation-action Quart

8 https://www.revue-quartmonde.org/2328

9 https://www.atd-quartmonde.org/nos-actions/penser-agir-ensemble/recherches-participatives/dimensions-cachees-pauvrete/

10 François Jomini, David Jousset, Fred Poché et Bruno Tardieu, Pour une nouvelle philosophie sociale. Transformer la société à partir des plus

11 Claude Ferrand (dir.), Le croisement des pouvoirs : croiser les savoirs en formation, recherche, action, Éd. de l’Atelier/Éd. Quart monde, Paris

12 Lire l’avis n° 2015-31 « Les sciences citoyennes » du Comité d’éthique du CNRS (COMETS) publié en 2015, ou plus récemment le Contrat d’objectifs

13 Elisabetta Bucolo, « L’Espace Collaboratif : croiser les savoirs avec tou·te·s », Revue Quart Monde [En ligne], 265 | 2023/1 : https://www.

14 https://www.atd-quartmonde.org/croiser-les-savoirs-avec-tou%C2%B7te%C2%B7s/

15 https://www.ohchr.org/fr/calls-for-input/2023/call-input-right-access-and-take-part-scientific-progress

1 Cyril Fiorini, La co-production des savoirs en pratiques au tournant du XXIe siècle. Études de cas sur la mise en œuvre et la conduite des collaborations entre chercheurs et acteurs associatifs dans les domaines de la santé, de l’environnement et de la lutte contre la pauvreté, thèse en Sciences, techniques, société (STS), Conservatoire national des arts et métiers, 2023, https://theses.hal.science/tel-04711077v1/file/These_Fiorini_HAL.pdf

2 ADEME : Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie.

3 Fondation de France, Fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès Humain (FPH), Agropolis Fondation et Fondation Carasso.

4 Initié en 2021, le programme « Recherche et société » ouvre annuellement un appel à projets de recherche participative, https://www.bretagne.bzh/actualites/recherche-et-societe-un-appel-a-projet-pour-accompagner-les-transitions-de-notre-monde/

5 https://anr.fr/fr/detail/call/appel-a-projets-science-avec-et-pour-la-societe-recherches-participatives-2/

6 Groupe de recherche Quart Monde-Université, Le croisement des savoirs : quand le Quart monde et l’Université pensent ensemble, Éd. de l’Atelier/Éd. Quart monde, Paris, 1999. Voir également le numéro 170 de la Revue Quart Monde, « Le Quart Monde à la Sorbonne : croiser les savoirs », 1999.

7 Pascal Galvani, « Fertilisation croisée des savoirs et ingénierie d’alternance socio-formative. Le programme de recherche-formation-action Quart Monde/Université », Revue française de pédagogie, 128, 1999, pp. 25-34.

8 https://www.revue-quartmonde.org/2328

9 https://www.atd-quartmonde.org/nos-actions/penser-agir-ensemble/recherches-participatives/dimensions-cachees-pauvrete/

10 François Jomini, David Jousset, Fred Poché et Bruno Tardieu, Pour une nouvelle philosophie sociale. Transformer la société à partir des plus pauvres, Éd. Le Bord de l’eau, Lormont, 2023, 240 p.

11 Claude Ferrand (dir.), Le croisement des pouvoirs : croiser les savoirs en formation, recherche, action, Éd. de l’Atelier/Éd. Quart monde, Paris, 2008, 223 p.

12 Lire l’avis n° 2015-31 « Les sciences citoyennes » du Comité d’éthique du CNRS (COMETS) publié en 2015, ou plus récemment le Contrat d’objectifs, de moyens et de performance CNRS-État 2024-2028.

13 Elisabetta Bucolo, « L’Espace Collaboratif : croiser les savoirs avec tou·te·s », Revue Quart Monde [En ligne], 265 | 2023/1 : https://www.revue-quartmonde.org/10963

14 https://www.atd-quartmonde.org/croiser-les-savoirs-avec-tou%C2%B7te%C2%B7s/

15 https://www.ohchr.org/fr/calls-for-input/2023/call-input-right-access-and-take-part-scientific-progress

Cyril Fiorini

Docteur en épistémologie, histoire des sciences et des techniques, spécialité « Sciences, techniques et société », Cyril Fiorini est chercheur associé au laboratoire Histoire des technosciences en société (HT2S) du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam).

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