Nous nous bagarrons sans cesse. Avec l'aide de Dieu et en secouant les tapis nous y arriverons. Notre relation avec Dieu est toute simple, amoureuse. Nous aurions souhaité que la petite mosquée soit terminée ainsi que l'oratoire de la Paix mais Dieu n'est pas pressé de voir un toit ; il y a d'autres priorités : la création d'emplois, l'éducation, la formation. Le toit est un luxe pour plus tard et le direct plaît à Dieu.
Est-ce que la religion, les religions nous aident dans notre combat contre la pauvreté et pour la paix ?...
NON. Sans prise de conscience, décryptage de leur essence, les religions ont été souvent le prétexte à accepter la pauvreté comme « fatalité »; elles ont été et sont encore trop souvent le prétexte à la « bonne action » (pseudo sadaka, pseudo charité). « Que ta main gauche ignore cependant ce que fait ta main droite (ce que donne ta main droite) » car il semblerait que ce que tu donnes ne t'appartient pas : cela vient de Dieu.
OUI. Les religions nous aident quand elles deviennent ces forces de volonté pour gagner sur la pauvreté en développant l'éducation, la formation, en travaillant à la création d'emplois, en acceptant d'être un instrument du vouloir d'Allah, de Dieu, du Très Haut pour gagner sur notre égoïsme, sur notre peur des différences, pour partager. Notre souffrance due à la pauvreté devient prière, amour qui peut déplacer des montagnes, elle devient instrument de paix dans la tourmente.
Le riche comme le pauvre est créature de Dieu et chacun doit devenir un artisan de paix.
Les religions sont les leviers ou les linceuls de la paix: à l'homme de demander à Dieu de ne pas être orgueilleux mais d'accepter d'être instrument. C'est cet état qui lui permettra d'avancer contre vents et marées dans un combat obligé, pacifique, contre la pauvreté.
Salam, Pax, Shalom, Paix, Peace, à chacune, chacun par son nom.