De la réalité à la statistique

Alberto Lopez

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Alberto Lopez, « De la réalité à la statistique », Revue Quart Monde [Online], 140 | 1991/3, Online since 01 March 1992, connection on 28 March 2024. URL : https://www.revue-quartmonde.org/3716

Les enquêtes statistiques donnent l’image de grands ensembles de population. Elles passent par quelques démarches comme l’accès aux enquêtés, la formulation des questions propres à décrire leurs situations, la passation des questionnaires. Chacune de ces phrases reste immergée dans les réalités sociales du chercheur, de l’enquêteur et de l’enquêté. L’accès à la connaissance statistique des populations les plus pauvres est-il possible ?

Comment les plus pauvres se trouvent-ils représentés dans les enquêtes statistiques ? Eux qui ne forment pas une catégorie aux contours bien précis mais plutôt une queue de distribution aux bornes élastiques, seraient-ils inchiffrables, indiscernables et irréductibles à la description statistique ?

Il est vrai que les obstacles pour mesurer la pauvreté ne manquent pas1. Etant entendu que la pauvreté ne s’évalue pas seulement par le niveau des revenus mais par l’état d’un système de ressources bien plus large, les réflexions théoriques pour définir un indicateur du cumul des désavantages sont nombreuses. Il reste ensuite et toujours, le fameux problème du « seuil de pauvreté » ! Tout seuil peut être contesté. Et pour terminer, il faudrait que les enquêtes statistiques telles qu’elles sont menées par les organismes officiels livrent une information fiable sur l’extrême pauvreté.

C’est ce dernier problème méthodologique que l’étude menée par l’INSEE à Lyon se proposait d’éclairer. En effectuant une enquête sur deux quartiers lyonnais et en examinant son déroulement, l’objectif était de recenser les phénomènes que limitait ou altérait la représentation des plus défavorisés dans les statistiques. Pour ce faire, nous avons travaillé avec un ensemble de partenaires locaux du service d’action sociale du Département, du centre communal d’action sociale de Lyon, de centres sociaux, sans oublier le Mouvement ATD Quart Monde et son institut de recherche.

Au cours de la réalisation de ces opérations, la difficulté à graduer finement le bas de l’échelle sociale est apparue dès la constitution du questionnaire. Ensuite, grâce à des investigations menées après l’enquête par les partenaires sociaux, plusieurs omissions dans la collecte ont pu être repérées et analysées. Enfin, l’impact de certaines stratégies de réponses adoptées par les enquêtés s’est avéré assez important.

Graduer le bas de l’échelle : une entreprise difficile

Un premier obstacle à la connaissance quantitative et qualitative des plus défavorisés est la distance culturelle ente l’observateur et le sujet. En effet, comment rendre compte des hiérarchies d’un monde qu’on connaît mal ? De ce point de vie, associer à l’élaboration du questionnaire des personnes côtoyant les plus défavorisés est une formule enrichissante. Elle permet de pallier cet ethnocentrisme qui nous pousse naturellement soit à détailler à l’infini ce qui nous est proche (la hiérarchie des diplômes scientifiques, par exemple) et à noyer dans un fourre-tout ce qui s’éloigne (ne rien distinguer des réalités recouvertes par « le » Certificat d’Aptitude Professionnelle) ; soit à graduer tout le champ social à l’aune que nous utilisons pour différencier notre entourage. Cette collaboration permet aussi de prendre conscience d’un autre phénomène rendant délicate la graduation du bas de l’échelle : le manque de repères chez les plus pauvres.

Deux handicaps, que les partenaires locaux jugeaient assez répandus dans les populations défavorisées, limitent particulièrement l’étude statistique de la pauvreté : la difficulté à se repérer dans le temps et l’ignorance ou l’incompréhension des circuits administratifs.

Les travailleurs sociaux, par leur activité courante, savent que la comptabilisation des revenus annuels d’un foyer peut s’avérer une entreprise laborieuse lorsque les ressources sont très variables d’un mois à l’autre. De même, il est bien périlleux de dresser un itinéraire professionnel exact chez les sous-prolétaires qui ont tendance à sous-estimer la durée des périodes de chômage et à surestimer celle des emplois.

Dans une enquête statistique, la difficulté des enquêtés à se repérer dans le temps empêche d’une certaine manière une différenciation entre la « grande pauvreté », qui, selon le rapport Wresinski, suppose la persistance d’une situation, et des « précarités transitoires. »

La conséquence du manque de connaissance des circuits administratifs (dont la complexité est parfois proportionnelle au degré de précarité de la situation de l’intéressé) n’est pas moindre. En introduisant un flou sur les relations entre les pauvres et les institutions, il rend difficile le repérage des usagers de certains organismes ou des bénéficiaires de certaines aides. Les exemples typiques seraient ceux de l’aide sociale à l’enfance ou des bénéficiaires de mesures pour l’emploi.

Dans beaucoup de cas, les ménages pauvres savent qu’ils ont obtenu une aide par telle ou telle personne, à telle ou telle adresse mais n’en situent pas clairement la nature administrative. Celle-ci n’est pas toujours importante pour eux.

Si un manque de repères chez l’enquêté limite les performances de l’enquête statistique, l’enquêteur, de son côté, ne dispose ni de la qualification ni du temps nécessaires à certains diagnostics lourds : diagnostic médical, test de lecture ou d’écriture, mesure d’insalubrité du logement, etc.

Ainsi, dès la conception du questionnaire d’une enquête statistique, de nombreuses contraintes font obstacle au recueil de certaines informations utiles pour échelonner les situations de pauvreté en deçà d’une certaine ligne.

Les plus pauvres sont-ils dans l’échantillon ?

La représentation des plus favorisés dans une enquête suppose le repérage de leurs logements. De ce point de vue, il faut souligner ici une distinction majeure entre l’enquête réalisée sur les deux sites lyonnais et la plupart des enquêtes menées par l’INSEE au niveau national :

L’enquête lyonnaise s’est accompagnée d’un recensement de tous les logements sur chaque site. La plupart des enquêtes nationales reposent, elles, sur un échantillon de logements repérés préalablement lors du recensement national. Etant donné l’envergure des recensements nationaux, la rémunération et la formation des agents recenseurs, il y a tout lieu de penser que les logements sont mieux repérés dans les petites enquêtes de type aréolaire, c’est-à-dire effectuant des recensements sur des petites aires géographiques.

Pourtant, malgré les bonnes conditions de collecte, plusieurs omissions ont été constatées dans le parc des logements enquêtés, surtout sur les pentes de la Croix-Rousse. Il faut reconnaître que ce secteur constitue un terrain particulièrement difficile à recenser (habitat ancien en rénovation, avec de nombreuses voies de communication traversant les immeubles, les fameuses « traboules », immeubles sur cour intérieure…) Mais les cas d’omission rencontrés semblent possibles dans d’autres centres villes anciens (« squats », caves, hôtels meublés ou non et présence isolée dans un immeuble en rénovation)

A ces omissions, on serait tenté d’ajouter une masse de ménages très défavorisés refusant l’enquête. Il est vrai que dans certaines enquêtes assez lourdes et contraignantes, telle l’enquête « Budgets des familles » qui suppose la tenue d’un carnet de compte sur dix jours, les ménages à bas revenus donnent plus souvent lieu à une non-réponse que les autres. Mais dans le cas présent, 86 % des ménages sollicités ont accepté de répondre et ce taux s’élève à 92 % sur Mermoz-Sud, qui est un secteur bien plus pauvre. Ajoutons à cela que sur les îlots les plus touchés par le chômage, les taux de réponses ont été équivalents à la moyenne.

Répondre pour dévier le stigmate

Les enquêteurs se sont donc introduits dans de nombreux logements. Mais même lorsqu’ils (ou elles) sont accueillis chaleureusement, ils portent un regard extérieur sur la vie du ménage, perçu comme inquisiteur par certains, relais des services sociaux pour d’autres. Il s’ensuit que face à lui (elle), on développe parfois des stratégies qui peuvent brouiller l’image statistique du bas de l’échelle. Ainsi, trois stratégies ont été repérées au cours de l’expérimentation locale : la première vise à gérer une situation irrégulière en la dissimulant, la deuxième à conjurer l’exclusion pour éviter d’être stigmatisé, et la troisième à cacher la richesse pour obtenir davantage d’assistance sociale.

a) la gestion d’une situation irrégulière

La première stratégie peut conduire à une incertitude sur la composition du ménage. Les enquêteurs ne sont pas toujours dupes mais ils s’en tiennent aux déclarations des enquêtés. D’ailleurs comment pourraient-ils faire autrement en l’absence de preuves irréfutables et de renseignements sur les individus non déclarés par le ménage ?

Au cours de l’enquête lyonnaise, les enquêteurs ont néanmoins fait état de déclarations peu vraisemblables sur le nombre d’occupants dans certains logements. Par exemple, alors qu’ils observaient quatre lits dans deux pièces, on déclarait deux personnes. Dans le cas où l’enquêteur poursuit ses investigations en demandant qui sont les autres occupants, il se voit répondre des « cousins de passage. » Ce cas de figure semble lié à la situation des étrangers sans permis de séjour. Evidemment, il s’agit de personnes que la clandestinité rend invisibles pour toutes les administrations.

Un autre cas de figure, plutôt classique, concerne la présence d’un conjoint dans une famille se déclarant monoparentale.

Là aussi, les enquêteurs ont des indices qui permettent de douter de la déclaration de l’enquêté. Pour un ménage de Mermoz-Sud, la personne ayant répondu au questionnaire était l’ami de la mère non inclus dans le ménage. Le lien avec le bénéfice de l’Allocation de Parent isolé est une explication de ce phénomène. Mais ce n’est sans doute pas le seul.

De plus, les situations ne sont pas toujours aussi tranchées qu’on peut l’imaginer. La mise en ménage peut être progressive ou éphémère. Comment classer cet homme qui partageait son temps entre une chambre de foyer SONACOTRA et l’appartement de son amie ?

Le cas de figure le plus prévisible était celui de personnes hébergées par de la famille ou des amis. En théorie, le règlement des HLM interdit cette pratique qui évite pourtant dans certains cas un basculement dans l’errance. Les visites des partenaires locaux n’ont pas décelé beaucoup d’omissions de ce type. Mais, sur Mermoz-Sud, deux ménages, c’est-à-dire les personnes occupant un logement, n’étaient pas réduits à une famille. On atteint ici les limites de notre expérimentation qui est basée sur la connaissance et la relation des acteurs locaux avec les plus défavorisés.

Un type d’omission constaté par enquêteur était moins attendu. Il faudrait en évaluer l’ampleur, mais il mérite d’être signalé. Les observations recueillies proviennent de la relation de confiance qui avait pu s’installer entre le début et la fin de l’entretien. En effet, à l’issue de l’interview, l’enquêteur remplissait un carton en y inscrivant le sexe et l’année de naissance de chaque membre du ménage. Cette opération finale a donné lieu à quelques ajouts de dernière minute. Dans plusieurs cas signalés, il s’agissait d’enfants. Dans une famille, on craignait le placement de l’enfant omis, dans une autre, la mère de famille ne voulait pas déclarer un enfant qui n’était pas le sien mais celui de son conjoint de peur qu’on ne le lui retire.

En dehors de la composition du ménage, la gestion d’une situation irrégulière peut aussi entraîner un certain flou dans l’image de l’activité professionnelle que présentent certains ménages. Le recours à des travaux non déclarés n’est pas exceptionnel chez les personnes en difficulté connues des services sociaux ou des associations. Il va de soi que les enquêtes sous-estiment largement ce travail clandestin, qu’il représente l’activité principale ou une activité annexe.

b) Conjurer l’exclusion, éviter d’être stigmatisé

Comment un individu, doté d’une caractéristique compromettant virtuellement son crédit social, se comporte-t-il en situation de confrontation avec un entourage préjugé « normal » ?

Plusieurs études sociologiques sur la « gestion du stigmate » ont abordé ce phénomène dont les conséquences sur certaines statistiques ne devraient pas être minimisées. Deux phénomènes nous semblent sous-estimés dans les enquêtes locales réalisées : le placement d’enfants (avec ou sans déchéance parentale) et l’illettrisme (dans ses conséquences sur les relations avec l’administration)

Les observations d’ATD Quart Monde dans le cadre de son action quotidienne conduisent à penser que de manière générale la réaction des plus démunis par rapport à ces deux « points noirs » est de dissimuler leur handicap devant l’extérieur. De fait, l’une des visites effectuées sur la Croix-Rousse par ATD Quart Monde a montré que dans un foyer deux enfants placés n’ont pas été déclarés à l’enquêteur, de même qu’un fils qui se trouvait incarcéré au moment de l’enquête. Par ailleurs, le calcul du pourcentage d’enfants placés sur le quartier Mermoz-Sud conduit à un chiffre inférieur à celui du Rhône (tiré des statistiques du Ministère de la Protection sociale.) Ce résultat est surprenant compte tenu des autres indices d’instabilité familiale sur le quartier.

L’analyse des discours tenus par des sous-prolétaires devant des interlocuteurs extérieurs est instructive. Louis Gruel2 a élaboré une typologie des stratégies adoptées pour « détourner » le stigmate. En particulier, considérant une famille expulsée d’une cité de transit, il montre comment elle transcrit pour l’observateur extérieur sa situation. Parmi les « attributs négatifs » que doit gérer cette famille, on trouve le placement de deux filles jugées pour vol. Or, celui-ci est présenté par les parents comme un départ en colonie de vacances. « Ce n’est pas méchant. Ils ne sont pas retirés, nos enfants. Ils sont en colonie de vacances. » Bien plus, le chef de famille presque analphabète se présente comme écrivain. Ne sachant pas écrire, il dicte à sa femme des poèmes et des contes.

La honte associée à l’analphabétisme ou l’illettrisme dans la population française est considérée comme un sérieux obstacle dans la lutte contre ce handicap (Couder et Lecuit 1984.) Dans l’enquête nationale sur les conditions de vie, le repérage de l’illettrisme se fait de manière indirecte. Plusieurs questions mettent en jeu des situations de la « vie courante » impliquant la maîtrise de la lecture ou de l’écriture. Dans l’enquête lyonnaise, une question aborde ce handicap de cette façon-là. Mais ce procédé permet t-il de court-circuiter le stigmate ? Sans doute faudrait-il se livrer en France métropolitaine à une expérience analogue à celle de la Réunion en confrontant d’un côté les réponses à ces questions et de l’autre les performances à un test.

c) Cacher la richesse pour obtenir davantage

Une stratégie de sens inverse constatée aussi bien par les enquêteurs INSEE que par certains organismes, brouille les comptes sur le bas de l’échelle. Elle consiste à se faire passer pour plus « pauvre » qu’on ne l’est, notamment au niveau des revenus, pour bénéficier toujours du maximum d’aide.

L’expression la plus typique de cette attitude apparaît sur des questionnaires où l’enquêté a bien voulu déclarer son salaire mais pas celui des enfants qui travaillaient en expliquant que cette source de revenus ne comptait pas : « c’est son argent de poche. » Dans d’autres cas l’enquêteur a constaté une inadéquation entre le revenu déclaré quasi nul et le train de vie apparent sans que cette divergence s’explique par un endettement du foyer.

Ces réactions des enquêtés peuvent paraître surprenantes si l’on admet que l’enquête est une opération statistique sans répercussion directe individualisée. Le « sondage » a bien été présenté comme tel dans la lettre avis expédiée au ménage. Néanmoins, nous avons constaté que nombre d’enquêtés ne pouvaient croire à une opération de connaissance sans finalité « concrète. » Sur les pentes de la Croix-Rousse beaucoup ont cru que leur logement serait rénové suite à l’enquête INSEE.

Ayant effectué ce tour d’horizon sur ce qui altère la représentation des plus pauvres dans les enquêtes, on peut s’interroger sur l’ampleur des distorsions provoquées par les phénomènes recensés ici. L’opération locale n’avait pas pour but de chiffrer des biais ou des taux d’omission. Nous avons néanmoins dressé quelques constats chiffrés.

Dans les deux îlots enquêtés sur les pentes de la Croix-Rousse, douze ménages connus du service social ont été revus après l’enquête par les assistantes du secteur. Pour quatre d’entre eux, le logement n’avait été repéré dans le champ de l’enquête INSEE. Par ailleurs, sur les trois cent quatre-vingt-douze ménages interrogés, quatre déclaraient bénéficier du revenu minimum d’insertion (RMI)

Après vérification, il est apparu que, de ces quatre foyers, deux avaient visiblement commis une erreur : le premier confondant le RMI avec le minimum vieillesse ; le second, avec une allocation d’insertion. Mais, en sens inverse, parmi les foyers ayant reçu la visite d’un partenaire local après l’enquête INSEE, trois foyers oubliés bénéficiaient du RMI. Un double redressement portait alors à cinq le nombre de bénéficiaires mais ce chiffre était loin de la réalité d’après les services sociaux.

A Mermoz-Sud, il semble que le biais sur le nombre de bénéficiaires du RMI soit moins important. D’après l’enquête INSEE menée en septembre-octobre 1989, et après quelques redressements, le nombre de ménages bénéficiaires serait de 26. Une exploitation du fichier de la Caisse d’Allocations Familiales conduisait à un chiffre de 30 en septembre 1989. L’enquête sous-estime donc encore le nombre de bénéficiaires mais dans des proportions acceptables pour un travail statistique.

Tel n’est pas le cas des placements d’enfants. D’après l’enquête INSEE, on compte 10 familles avec des enfants placés. Les services sociaux du département en repèrent environ 40 en 1990. De même, le nombre de ménages bénéficiaires d’aides des services sociaux du département sur l’année 1989 passe de 46 à environ 130, suivant qu’on retient l’enquête INSEE ou les services sociaux eux-mêmes.

Evidemment tous ces constats partiels demandent à être validés par des recoupements plus larges. Ils montrent au moins que, dans le domaine statistique comme dans le domaine politique, la représentation des plus démunis ne va pas de soi. Même à supporter qu’ils soient bien comptés, c’est à une lecture particulière du monde de la pauvreté que conduit l’enquête statistique. Par nature, celle-ci présuppose une équivalence des individus par rapport aux questions posées d’un bout à l’autre de l’échelle sociale. Or, ici et là, les mêmes pratiques, les mêmes mots, les mêmes événements n’ont pas le même sens. Le monde lui-même ne se lit pas de la même façon. La connaissance de la pauvreté ne peut faire l’impasse sur une autre démarche que l’enquête statistique : une démarche plus ouverte et plus participative.

1 Voir « Améliorer la connaissance statistique », Jean-Louis Faure, revue Quart Monde n°138, 1991/1

2 Voir « Conjurer l’exclusion : Rhétorique et identité revendiquée dans les habitats socialement disqualifiés », Louis Gruel, Revue Française de

1 Voir « Améliorer la connaissance statistique », Jean-Louis Faure, revue Quart Monde n°138, 1991/1

2 Voir « Conjurer l’exclusion : Rhétorique et identité revendiquée dans les habitats socialement disqualifiés », Louis Gruel, Revue Française de Sociologie, 1985.

Alberto Lopez

Alberto Lopez, né en 1960 au Guatemala, marié, père de deux enfants, ancien élève de l’Ecole polytechnique, est administrateur de l’Institut national de la Statistique et des Etudes économiques à Lyon. Il représente cet Institut à la Mission régionale d’information sur la grande pauvreté, mise en place par le préfet de la région Rhône-Alpes.

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