De plus en plus, maintenant, en Californie, on envoie des parents à l’école. Ce sont des écoles où l’on est censé apprendre à être parent. Les « élèves » y viennent parce qu’un juge les a placé devant ce choix : suivre ce cours de dix semaines ou voir son enfant placé.

Telle est la situation de parents de délinquants aussi bien que des parents appelés négligents.

La réponse des profs ? C’est surtout la psychologie, selon la quotidien Los Angeles Times : « soyez conscients de l’identité de vos enfants », un autre conseil « les enfants ont besoin d’un rythme, de repas à l’heure ».

On peut bien se demander si ces conseils ont un sens pour les plus pauvres des parents qui ont peut être déjà du mal à nourrir leurs enfants, à être sûrs de leur propre identité en temps que chômeurs sans formation. Les profs et le journaliste qui écrit cet article ne disent pas s’ils ont cherché à connaître l’expérience et les espoirs des parents pour programmer ces cours.

Tant mieux si des parents évitent ainsi le placement de leurs enfants, événement qui briserait leur famille pour toujours. Pour respecter ces pères et mères de famille et pour qu’ils puissent bâtir l’avenir de leurs enfants, il faut travailler avec eux en partenariat.