246 | 2018/2Ni potence, ni pitié !

Il y a plus de trente ans, dans La potence ou la pitié, l’historien Bronislaw Geremek expliquait comment la pauvreté n’avait jamais cessé d’inspirer des sentiments contradictoires : compassion et répulsion, institutions de secours et institutions de répression. Pourquoi si nombreux sont ceux qui approuvent les politiques répressives à l’égard de la pauvreté, et qui trouvent le principe de l’aide punitive à la fois rationnel et évident ? Quelles solutions préconise réellement l’État-providence ? Quelles pistes explorer pour l’avenir, autres que la voie binaire de la répression ou de la pitié ?

 

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Au moment de boucler ce numéro, nous apprenons avec tristesse le décès de notre ami Marc Leclerc. Volontaire permanent d’ATD Quart Monde, il faisait partie du comité de rédaction de cette Revue depuis 2014. Tout en luttant contre la maladie, il avait mis ses dernières forces dans la préparation du colloque de Cerisy-la-Salle, Ce que la misère nous donne à repenser, avec Joseph Wresinski, dont nous avons publié de larges extraits. Nous garderons une mémoire vivante de ce compagnonnage fécond, qui continuera à nous inspirer.