- la sensibilisation à la justiciabilité, à l’indivisibilité, à l’interdépendance et à l’universalité de tous les droits humains doit être développée aussi bien chez les militants que parmi le « grand public » ;
- toutes les personnes et, en particulier, celles vivant dans l’extrême pauvreté ont besoin de connaître leurs droits ;
- les informations pratiques doivent être autant que possible transformées en outils d’accès aux droits.
Les collaborations de ces dernières années, notamment l’élaboration et la diffusion du journal Résistances, ont montré que les trois mouvements signataires, doté chacun d’une identité forte, sont complémentaires tant dans leurs réflexions que dans leurs modes d’action. Ils se retrouvent sur une vision du monde basée sur le respect de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 (DUDH).
Ils sont particulièrement attachés à faire reconnaître les combats des plus démunis et créer les conditions pour qu’ils puissent participer à la réappropriation de leurs droits fondamentaux. Dans ce cadre, le soutien des associations doit permettre une évolution de la vision de l’extrême pauvreté en la nommant en termes de violations des droits.
Les trois mouvements décident de créer une dynamique commune. [...]
Ces regroupements, dont l’idée a été lancée dans Résistances 2007, seront appelés « Comités solidaires pour les droits ». Ils mèneront des actions, y compris avec les Comités locaux de suivi du droit au logement opposable (DALO), dans le respect de la mission et des compétences de chacun des mouvements. D’autres thèmes d’actions communes pourront être définis au cours des années prochaines.
Signée à Paris, le 25 février 2009.
Geneviève Garrigos, Présidente d’Amnesty International France
Pierre Saglio, Président d’ATD Quart Monde France
François Soulage, Président du Secours Catholique Caritas France