Caroline Petitat Robet. Le fils rompu

Éd. Salvator, janvier 2017, 160 p.

Martine Hosselet-Herbignat

p. 62

Référence(s) :

Caroline Petitat Robet. Le fils rompu, Éd. Salvator, janvier 2017, 160 p., 17 €

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Référence papier

Martine Hosselet-Herbignat, « Caroline Petitat Robet. Le fils rompu », Revue Quart Monde, 242 | 2017/2, 62.

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Martine Hosselet-Herbignat, « Caroline Petitat Robet. Le fils rompu », Revue Quart Monde [En ligne], 242 | 2017/2, mis en ligne le 15 décembre 2017, consulté le 19 avril 2024. URL : https://www.revue-quartmonde.org/6889

« Tu écris, maman ? » Ce sont les premiers mots de ce livre émouvant et porteur d’espérance. Ils sont ceux de Jean adressés depuis son lit d’hôpital à Caroline, sa mère. L’auteure a relevé dans un cahier toutes les étapes de leur compagnonnage, depuis le diagnostic du cancer doublé d’une maladie génétique du jeune homme jusqu’à sa mort à l’âge de 29 ans. Ce livre est le miroir fidèle du dialogue pudique et profond qui s’est créé entre eux deux : « Pourquoi ne s’est-on pas dit plus souvent qu’on s’aimait ? » demande Jean. Caroline puise le courage de traverser cette déchirure en s’appuyant sur la force des pauvres qu’elle côtoie depuis quarante ans comme permanente d’ATD Quart Monde. Avec pour décor les paysages nordiques de la Finlande où Jean est parti vivre, cet écrit est aussi, en filigrane, le récit d’une progressive unification intérieure de l’auteure, tissant un nouvel équilibre à partir de ses multiples terrains d’engagement.

Martine Hosselet-Herbignat

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