Neel Doff, Jours de famine et de détresse

J.J.Pauvert, Paris, 1974, 477 pages

Catherine Firdion

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Neel Doff, Jours de famine et de détresse, J.J.Pauvert, Paris, 1974, 477 pages

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Catherine Firdion, « Neel Doff, Jours de famine et de détresse », Revue Quart Monde [En ligne], 131 | 1989/2, mis en ligne le 18 mai 2020, consulté le 20 avril 2024. URL : https://www.revue-quartmonde.org/8853

Hollandaise, Neel Doff raconte la vie de misère qui fut la sienne à la fin du siècle dernier, après que ses parents aient émigrés en Belgique pour tenter d’échapper à la famine.

« Nous vivions à dix dans une seule pièce et la nuit, j’entendais les puces marcher ».

Son père n’arrivant pas à trouver un travail régulier, Neel doit se prostituer pour aider sa mère à nourrir ses huit frères et sœurs. A partir de ce moment-là, le ménage marche mieux, les enfants sont lavés, mangent à l’heure… Mais Neel prend sa famille en aversion. Pendant vingt ans, elle vivra un vrai calvaire.

Elle finit par rencontrer un homme riche qu’elle épouse. Mais si son existence se transforme socialement, elle reste toujours sensible à toutes les misères du monde car « ceux qui échappent à la misère n’échappent pas à la mémoire de leur misère ».

Catherine Firdion

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