Un journaliste s’est déguisé pour comprendre la situation de ces gens et il essaie de vivre dans la rue avec eux. Pendant cette expérience, le journaliste vit la déprime parce qu’il a peur de mourir seul dans la gare et que personne ne trouve qui il est. Ca reste de la frime car il peut toujours changer sa situation, sa femme l’attend dans une maison qu’ils ont louée en ville. Ce n’est pas le désespoir qui vivent les pauvres. Je sais ce que c’est. Il écrit aussi qu’il n’a rien pour manger, qu’il doit mendier… mais il a de l’argent caché dans son caleçon. S’il a été capable de cacher cet argent, il doit être aussi capable de cacher son nom dans ses vêtements.
Pour moi, c’est comme s’il trichait tout le temps et ça m’enrage. A tous les moments, il peut choisir de changer sa situation. Quand, moi je n’ai plus que quelques pièces, j’essaie de vivre sur ce qu’il me reste. Quand tu es pauvre, tu ne décides pas, tu ne choisis pas.
Il parle beaucoup de ses états d’âme et moins de la détresse des gens qu’il voit. Son aventure l’intéresse plus que la condition de vie de ceux qu’ils côtoient, qu’il décrit souvent comme sales, menteurs…et qu’il ne souhaite pas vraiment comme amis, même s’il se plaint toujours d’être seul. Les occasions qu’il a de vraiment connaître, de se faire des amis, il les laisse passer.
J’aurais plus appris sur la façon de vivre de ces gens et sur leurs sentiments si l’auteur avait amené l’un d’eux à lui faire confiance et s’il avait écrit sa vie. Mais ça lui aurait demandé plus d’implication !