L'impact d'un pionnier

André Gueslin

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André Gueslin, « L'impact d'un pionnier », Revue Quart Monde [En ligne], 204 | 2007/4, mis en ligne le 16 juin 2020, consulté le 29 mars 2024. URL : https://www.revue-quartmonde.org/1084

« Le père Joseph Wresinski fait partie de ces leaders de la deuxième moitié du XXème siècle dont le charisme a très vite dépassé le ressort de leur association, comme l'abbé Pierre, monseigneur Rodhain, Julien Lauprêtre, à l'origine respectivement d'Emmaüs, du Secours catholique et du Secours populaire. Fondateur d'ATD-Quart Monde, il a su mettre l'accent sur les dimensions culturelle et politique de l'exclusion et de la grande pauvreté assez méconnues jusque-là. Son analyse et sa terminologie ont contribué à renouveler la perception qu'avait la société du monde des plus pauvres »

Dès 1955, des familles sans autres liens entre elles que leur grande pauvreté, avaient été regroupées à Noisy-le-Grand, à l'est de Paris : « Deux cent cinquante "igloos", c'est-à-dire des petits hangars en fibrociment, au sol battu et sans électricité, ni eau »1. Plus tard, le père Joseph2 a résumé ainsi leur situation : « ... l'incarnation d'un peuple trop misérable pour être accueilli »3. C'est ce « camp », alors encore animé par l'association Emmaüs, qu'il découvre le 14 juillet 1956.

Au point de départ

Issu du diocèse voisin de Soissons, il y a été envoyé par son évêque. Alors âgé de trente-neuf ans, il est dans la force de l'âge. Ses origines sociales lui confèrent une grande compréhension du monde des pauvres : il en est lui-même originaire. Atteint d'une légère claudication, il a souffert, enfant, des quolibets de ses camarades et s'est initié à la différence, d'autant que ses deux parents sont d'origine étrangère. La misère d'une famille immigrée et l'abandon précoce du foyer par le père le contraignent à de "petits boulots". Après une adolescence difficile durant laquelle il fréquente les jeunesses communistes puis les mouvements catholiques de jeunesse, il est finalement devenu prêtre en 1946. Il avoue lui-même que c'est en luttant pour les plus pauvres qu'il a perçu sa vocation religieuse. Quant à sa vocation caritative, il la doit certes à son enfance mais aussi au fait qu'il est devenu adulte à une époque qui a exacerbé la misère sociale.

Après son ordination, il désire participer au mouvement des prêtres ouvriers né quelques années auparavant, voulant partager la vie d'une population pauvre. Nommé d'abord en milieu rural, il est déjà considéré comme un prêtre inclassable, isolé dans ses premières paroisses de l'Aisne.

Le choc de sa prise de contact avec le camp de Noisy en 1956 est considérable : « D'emblée, j'ai senti que je me trouvais devant mon peuple. Cela ne s'explique pas, ce fut ainsi. Dès cet instant ma propre vie a pris un tournant... Cette misère aveuglante qui s'étalait devant mes yeux dans une chaleur suffocante et un silence total m'a pris au piège »4

Sa décision de vivre là, avec et comme les plus pauvres, va devenir l'une des bases du Mouvement qu'il s'apprête à créer. Les futurs “ volontaires ” seront des personnes immergées dans le vaste continent de la grande pauvreté en vue de la promotion sociale de ceux qui en souffrent.

Le temps de la fondation

A Noisy, le père Joseph qualifié avec méchanceté de « curé de la racaille » se forge un adage qu'il répétera toute sa vie : « La misère ne se soulage pas, nous ne pouvons que la détruire »5. C'est sans doute la première grande rupture dans l'histoire de la grande pauvreté. Jusque-là, les principales organisations s'attachaient essentiellement à apaiser la misère sans souci de l'éradiquer complètement. Le plus pauvre était au mieux conçu comme un nanti en retard à qui il suffisait d'inculquer des vertus pratiquées par la bourgeoisie, comme la prévoyance.

Joseph Wresinski s'installe donc à Noisy à partir de 1956, dans ce camp qui ne devait durer que quelques années. En 1961, 1422 personnes y logent toujours. Une étude du sociologue Jean Labbens en 1963 montre que plus du tiers des résidents y habitent depuis l'origine et 54% depuis plus de sept ans6. On a tendance à y envoyer les familles les plus démunies de la région parisienne. Toute cette population a « une mentalité d'affamé et de crève-la-faim ». On a vite fait de la tenir pour responsable : elle est accusée de manque d'hygiène alors que les points d'eau manquent. Le camp a en effet les allures d'un vaste dépotoir. Joseph Wresinski y mène une politique audacieuse d'aménagement. Il y supprime la soupe populaire comme attentatoire à la dignité. L’ouverture d'une bibliothèque doit permettre à cette population misérable d'accéder à la culture et d'être en mesure de reconquérir ses droits.

Dès 1957, le père Joseph prend conscience qu'il doit mener un combat en faveur des Droits de l'homme, en compagnie des familles les plus pauvres. Il songe d'abord à créer un groupe spécifiquement religieux : « C'était plus que d'introduire les plus pauvres dans l'Église, plus que de la rendre présente à leur libération. Je devais placer ces familles à sa base même, dans ses fondations »7

Finalement, il va créer un nouveau mouvement qu'il veut interconfessionnel, d'abord dénommé "Groupe d'action, Culture et relogement des provinciaux de la région parisienne". Il s’emploiera à lui permettre de se « greffer sur les grands courants, d'échapper à l'entraide pour rejoindre les défenseurs du droit. »8

Souhaitant diffuser la culture en milieu pauvre, rêve-t-il alors des Équipes sociales de Robert Garric9 ? Alors qu’Emmaüs se soucie d’abord de loger les pauvres10, il considère que la misère est globale et il désire « mettre en route » ces familles pauvres.

Le Bureau de sa future association ne compte pas seulement des gens irréprochables : Wresinski a été convoqué par les Renseignements généraux à cause de la présence de repris de justice et finalement cette association ne sera pas agréée. Il décide alors de créer une autre association : « Aide à toute détresse. » Sa croissance est relativement lente puisqu'en 1964 le « Mouvement » ne compte que sept « volontaires ». Il comprend également des sympathisants, des « alliés », qui acceptent de participer à son combat. Ce sont parfois des notables en porte-à-faux avec leur milieu d'origine, mais ni des gens d’œuvre ni des gens d’Eglise. Grâce à eux, le Mouvement s'étoffe et consolide ses assises juridiques. Un premier président est élu : André Etesse, issu du monde de l'entreprise. La personnalité de Geneviève de Gaulle-Anthonioz (1920-2002) retient l'attention dans la mesure où elle présidera le Mouvement de 1964 à 1998. Ancienne résistante, déportée pendant la guerre, associée aux campagnes gaullistes sous la IVème République, membre d’un cabinet ministériel sous la Vème… En 1958, le choc de la visite du camp de Noisy-le-Grand l'amène à s'engager aux côtés de Joseph Wresinski. Désormais, elle identifiera camps de la mort et bidonvilles. Cette option correspond d’ailleurs à une double orientation du Mouvement : d'abord être à l'écoute des plus pauvres pour les aider à reconquérir leur dignité et ensuite être un groupe de pression pour faire avancer des textes légaux en faveur de la promotion de cette catégorie de population. Joseph Wresinski l’a lui-même illustrée en entrant en 1979 au Conseil économique et social. Il y rédigera en 1986-1987 son fameux rapport « Grande pauvreté et précarité économique et sociale »11.

Dès 1960, Joseph Wresinski, qui va rester à la tête de l'exécutif du Mouvement jusqu'à sa mort en 1988, avait chargé Alwine de Vos Van Steenwijk de créer un Bureau de recherche sociale qui aurait pour but d'approfondir la connaissance de la pauvreté. A des militants, il associe des universitaires. En 1972, il crée ce qui deviendra les Universités populaires Quart monde : des personnes du monde de la grande pauvreté apportent leur expérience, voire leurs connaissances, à d'autres qui n'ont rien connu de tel. Quelques années plus tard, « Aide à Toute Détresse » change sa dénomination pour « ATD Quart Monde »

De nouvelles perceptions

Dès le départ, le Mouvement s'attache à la question de la grande pauvreté. Les populations réfugiées au camp de Noisy sont en situation extrême et c'est cette extrême précarité qui met le père Joseph en marche.

Ce dernier perçoit les pauvres non comme des individus isolés mais comme des groupes. La référence à la famille peut faire croire que le Mouvement reste dans une pure tradition chrétienne. Il n'en est rien. Cette référence sourd d'une analyse très pragmatique : « La famille est le dernier refuge de l'homme blessé »12. Joseph Wresinski a insisté sur ce qui relie les très pauvres (parenté, voisinage, histoire commune...). Pour autant il ne veut pas instrumentaliser leur misère. Il réagit contre les comportements de certaines œuvres qui, par exemple, cherchent à photographier des enfants sales pour apitoyer d'éventuels donateurs. Il s'agit pour lui d'aider les plus pauvres à sortir de leur condition tout en préservant leur dignité. A ce titre, il réagit aussi contre l'assistance qui enferme.

Un mouvement innovant

Joseph Wresinski s'inscrit en réaction contre les thèses jusque-là dominantes en matière de pauvreté. Dès 1966, un universitaire, Michel Mollat, avait commencé à publier des études sur la grande pauvreté. En 1977, il en donne la définition suivante : « Le pauvre est celui qui, de façon permanente ou temporaire, se trouve dans une situation de faiblesse, de dépendance, d'humiliation, caractérisée par la privation de moyens, variables selon les époques et les sociétés, de puissance et de considération sociale : argent, relations, influence, pouvoir, science, qualification technique, honorabilité de la naissance, vigueur physique, capacité intellectuelle, liberté et dignité personnelle. Vivant au jour le jour, il n'a aucune chance de se relever sans l'aide d'autrui. »13

Cette définition a l'avantage d'être compréhensive, universelle. Elle rend implicite la question de la frontière entre la pauvreté et la grande pauvreté. On sait bien que les phénomènes de descente sociale de la catégorie pauvre à celle de la grande pauvreté sont fréquents. Ainsi, l'ouvrier abîmé par un accident de travail se retrouve vite sur les routes. Cependant, cette définition rend compte surtout d'une infériorité de degré et non pas des « blocages de la pauvreté » ni surtout des exclusions. Une définition trop large du monde de la grande pauvreté tend à assimiler des populations aux comportements par trop différents. Le père Wresinski insiste lui aussi sur la précarité de la vie du pauvre, mais il introduit la notion de blocage et opère donc une rupture dans la perception que l'on pouvait avoir de la grande pauvreté.

Le mouvement ATD Quart Monde diffère d'abord profondément des organisations d'essence religieuse qui l'ont précédé. Certes il est animé par un prêtre mais il revendique son indépendance et son refus de tout engagement partisan. Geneviève de Gaulle-Anthonioz peut déclarer : « D'abord, qu'est-ce que c'est, au fond, que ce mouvement en perpétuelle gestation ? Certes pas un mouvement religieux : chacun y vient avec sa foi, foi en Dieu, foi en l'Homme ; ni un mouvement politique qui aurait besoin de structures pour avoir du poids et de la force... » Etes-vous de droite ? Etes-vous de gauche « me demande-t-on assez souvent. - Ni l'un ni l'autre, dis-je... »14

La vision du Mouvement est totalement originale puisqu'elle rompt avec la traditionnelle assistance. Dans l'histoire, les œuvres religieuses s'attachaient à distribuer des secours immédiats (par exemple pains, vêtements, combustibles). Au XIXème siècle, un progrès s'était opéré dans la mesure où le don matériel devait s'accompagner d'une meilleure connaissance de la situation des pauvres. C'est la fameuse « visite du pauvre », conceptualisée par le baron de Gérando. Tout au long du XXème siècle, les organisations caritatives vont se situer dans ce prolongement. Une avancée est réalisée par Emmaüs : les bénéficiaires de l'aide deviennent des travailleurs au service de l’œuvre. Le père Joseph qui a connu la grande pauvreté va aller plus loin. Dans son rapport au Conseil économique et social de 1987, il donne une définition ambitieuse de ce que pourrait être un mouvement au service des pauvres : « La précarité est l'absence d'une ou plusieurs sécurités permettant aux personnes et familles d'assumer leurs responsabilités élémentaires et de jouir de leurs droits fondamentaux »15

En conséquence, une des grandes innovations est la défense de la dignité des plus pauvres et la conquête de leurs droits au sens des droits de l'homme. Joseph Wresinski s'inspire d'un opuscule rédigé sous la Révolution par Dufourny de Villiers, qui a fait récemment l'objet de la thèse d'histoire de Michèle Grenot, membre d'ATD Quart Monde16. Dufourny de Villiers, architecte, passionné de progrès scientifique, tenta vainement, en avril 1789, de faire inclure dans le Cahier de Doléances de son district parisien une réclamation en faveur de l'accession aux droits politiques des plus pauvres. Il prit la décision de diffuser un premier numéro des Cahiers du Quatrième ordre, celui (dit le sous-titre) « des pauvres journaliers, des infirmes, des indigents, etc., l'ordre sacré des infortunés... » Il y constatait le manque de prise en compte des plus pauvres dans les Cahiers de Doléances. Il réclamait leur représentation politique. Il proposa de créer un quatrième ordre qui prendrait en compte leurs doléances. C'est l'origine de ce concept auquel le père Joseph Wresinski donnera une postérité en forgeant, en 1969, celui de quart-monde.

L'expression « Tiers monde » avait été créée par Alfred Sauvy au début des années 1950 pour désigner les pays pauvres en marge des grandes puissances qui s'affrontaient alors en deux blocs. Bientôt on forgera l'expression « quart monde pour désigner les pays les plus pauvres. Par ailleurs, celle de « quart état » semble avoir été utilisée en Allemagne au XIXème siècle et un historien de la Révolution, Albert Soboul, utilisa aussi ce terme. De là vint l'expression de « quart monde » adoptée par Joseph Wresinski pour désigner le monde de la grande pauvreté. Elle repose sur un objectif programmatique qui est la conquête ou la reconquête des « droits ». C'est là une innovation profonde du mouvement ATD Quart Monde.

Le Mouvement innove également par l'originalité de son organisation. Il associe en effet des volontaires et des alliés. Les volontaires font en quelque sorte don de leur personne en s'immergeant complètement dans le monde de la grande pauvreté dans le but d'être mieux à l'écoute de ses besoins. Les alliés sont des personnes proches qui n'ont pas renoncé à leurs activités professionnelles mais qui acceptent de faire le lien entre la société dominante et le Mouvement.

Une autre originalité du Mouvement est sa volonté de s'enraciner dans une démarche scientifique. Il n'est pas neutre qu'il se soit dénommé aussi « ATD Science et Service » durant les années 60. La création des Universités populaires Quart Monde en 1972 atteste également de cette volonté. Le Mouvement fait un effort méritoire pour associer des universitaires à sa réflexion.

Une approche originale

L'approche de Wresinski est fondamentalement culturaliste. Certes le Mouvement ne se prive pas de diffuser des soutiens matériels. Il est notamment à la pointe du combat en matière d'accès au logement et se préoccupe de l'insertion. Mais la politique originale d'ATD Quart Monde est bien de faire accéder au savoir les plus pauvres. Le fondateur a compris que l'accès aux droits passait par une maîtrise de l'écrit comme de l'oral. Le Mouvement s'oriente assez systématiquement vers la pratique des histoires de vie, en réaction contre les enquêtes administratives jugées trop partielles. Joseph Wresinski va encore beaucoup plus loin, en 1977 : « Notre objectif doit être, pour les dix ans à venir, qu'il n'y ait plus d'illettrés parmi nous, qu'aucun enfant non seulement ne manque l'école, mais qu'aucun n'y échoue. Que ceux qui savent lire et écrire apprennent à lire et écrire à leurs voisins ; que chacun de nous se tienne pour responsable de sa formation professionnelle, mais aussi de celle de son milieu. C'est donc une alliance entre exclus et non-exclus, une alliance qui doit transformer les relations entre les hommes, la vie politique, la pensée de notre temps »17

Comme chez tous les leaders charismatiques, on trouve là une part d'utopie. Mais n'est-ce pas l'utopie qui met en route ? Concrètement, des livres sont diffusés à travers les bibliothèques de rue, les universités populaires rassemblent à la fois des gens très pauvres et de grands intellectuels. On fait le pari un peu fou de faire communiquer les uns et les autres. Au travers d'ateliers d'écriture, le Mouvement aide les plus pauvres à écrire et à prendre conscience d'eux-mêmes. Cette démarche est directement interactive. Le savoir est à la fois descendant mais aussi ascendant : « Ceux que détruit la misère peuvent seuls nous apprendre ce qu'ils voudraient vivre, il faut donc être attentif à leurs aspirations profondes »18

Inversement, le fondateur insiste sur l'apport réflexif des volontaires. Au début des années 1960, le père Joseph incite les volontaires à rédiger un rapport d'observation quotidien qui rend compte du vécu des familles et qui doit déboucher, selon ses propres mots « sur une révision de vie »19

Dans cet engagement de Joseph Wresinski en faveur des plus pauvres, il y a sans doute un grand rêve. Il assimile les plus pauvres à un peuple et il va encore plus loin en faisant d'eux « un peuple en marche »

1 Les pauvres sont l'Église. Entretiens du père Joseph Wresinski avec Gilles Anouil. Paris, 1983, p.145.

2 Cette contribution est extraite de l'intervention de l'auteur lors de Campus 2007 (Pierrelaye, 28 août)

3 id.

4 P. Lunel, Abbé Pierre, mes images de bonheur, de misère et d'amour. Paris, 2004, Fixot, p 69

5 A.De Vos Van Steenwijk, Père Joseph, Paris, 1989, Editions Quart Monde, p.82.

6 J. Labbens, La condition sous-prolétarienne. L'héritage du passé. Paris, 1965, Science et Service, pp 159 sq.

7 J. Wresinski, Une lumière contre l'intolérable. Paroles du père Joseph Wresinski. Paris, 1994, Editions de l'Atelier-Les Editions ouvrières, p 87

8 J. Wresinski, Une lumière... , op. cit., p 31

9 Sur Robert Garric, voir A.Gueslin, Les Gens de rien..., op. cit., pp.50-51

10 A. Gueslin, Les Gens de rien…, op.cit., p.223

11 Journal officiel. Avis et rapport du Conseil économique et social, 28 février 1987, « Grande pauvreté et précarité économique et sociale ». Rapport

12 J.-C. Caillaux, Joseph Wresinski, Un défi pour la dignité de tous, Paris, 1999, Desclée de Brouwer, p 63

13 M. Mollat, Les Pauvres au Moyen Age. Etude sociale, Paris, 1977, Hachette, p 14

14 G. De Gaulle-Anthonioz, Le secret de l'espérance, Paris, 2001, Fayard - Editions Quart-Monde, p 94

15 J. Wresinski, « Grande pauvreté et précarité économique et sociale », Journal officiel, Conseil économique et social, 1987.

16 M. Paturle-Grenot, Dufourny de Villiers et les plus pauvres (1738-1796). Vaincre l'exclusion au nom des droits de l'Homme, Thèse histoire, A.

17 Joseph Wresinski, cité dans Le croisement des savoirs. Quand le Quart Monde et l'Université pensent ensemble, Paris, 1999, Editions de l'Atelier -

18 Joseph Wresinski cité par G. De Gaulle-Anthonioz, Le secret de l'espérance, op. cit., pp 25-26

19 J. Wresinski, Les Pauvres sont l'Eglise, entretiens entre le père Joseph Wresinski et Gilles Anouil, Paris, 1983, Editions du Centurion, p. 181

1 Les pauvres sont l'Église. Entretiens du père Joseph Wresinski avec Gilles Anouil. Paris, 1983, p.145.

2 Cette contribution est extraite de l'intervention de l'auteur lors de Campus 2007 (Pierrelaye, 28 août)

3 id.

4 P. Lunel, Abbé Pierre, mes images de bonheur, de misère et d'amour. Paris, 2004, Fixot, p 69

5 A.De Vos Van Steenwijk, Père Joseph, Paris, 1989, Editions Quart Monde, p.82.

6 J. Labbens, La condition sous-prolétarienne. L'héritage du passé. Paris, 1965, Science et Service, pp 159 sq.

7 J. Wresinski, Une lumière contre l'intolérable. Paroles du père Joseph Wresinski. Paris, 1994, Editions de l'Atelier-Les Editions ouvrières, p 87

8 J. Wresinski, Une lumière... , op. cit., p 31

9 Sur Robert Garric, voir A.Gueslin, Les Gens de rien..., op. cit., pp.50-51

10 A. Gueslin, Les Gens de rien…, op.cit., p.223

11 Journal officiel. Avis et rapport du Conseil économique et social, 28 février 1987, « Grande pauvreté et précarité économique et sociale ». Rapport présenté par Joseph Wresinski. Avis adopté le 11 février 1987.

12 J.-C. Caillaux, Joseph Wresinski, Un défi pour la dignité de tous, Paris, 1999, Desclée de Brouwer, p 63

13 M. Mollat, Les Pauvres au Moyen Age. Etude sociale, Paris, 1977, Hachette, p 14

14 G. De Gaulle-Anthonioz, Le secret de l'espérance, Paris, 2001, Fayard - Editions Quart-Monde, p 94

15 J. Wresinski, « Grande pauvreté et précarité économique et sociale », Journal officiel, Conseil économique et social, 1987.

16 M. Paturle-Grenot, Dufourny de Villiers et les plus pauvres (1738-1796). Vaincre l'exclusion au nom des droits de l'Homme, Thèse histoire, A. Gueslin dir., Université Paris VII, 2001, 537 p.

17 Joseph Wresinski, cité dans Le croisement des savoirs. Quand le Quart Monde et l'Université pensent ensemble, Paris, 1999, Editions de l'Atelier - Editions Quart-Monde, p. 12

18 Joseph Wresinski cité par G. De Gaulle-Anthonioz, Le secret de l'espérance, op. cit., pp 25-26

19 J. Wresinski, Les Pauvres sont l'Eglise, entretiens entre le père Joseph Wresinski et Gilles Anouil, Paris, 1983, Editions du Centurion, p. 181

André Gueslin

Professeur d'histoire sociale contemporaine à l'Université Paris VII, André Gueslin a écrit notamment Les Gens de rien. Une histoire de la grande pauvreté dans la France du XXème siècle (Paris, 2004, Fayard, 456 p.)

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