Nilou fait l’école buissonnière et n’apprend pas à lire… Au travers des illustrations très colorées, on le voit jouer, vivre avec ses parents et ses amis. La stylisation des personnages permet une identification de chacun, quel que soit le lieu, le pays où il vit. Le texte est court et se décline aussi sous forme de dialogue inséré dans des bulles représentant la parole des enfants. Il y a également de l’humour. Cette histoire soulève la question des responsabilités. À qui la faute ? Aux enfants qui manquent l’école ? Aux parents qui ne les y envoient pas ? À la maitresse qui est débordée ? La situation présentée n’est pas simplifiée, la solution viendra par une écoute des enfants qui disent ne pas pouvoir suivre ce qui est enseigné, de la maitresse qui explique devoir suivre des programmes inadaptés… Une solution viendra d’une collaboration d’élèves plus âgés formés à l’aide.
Esther Duflo a écrit des livres pour parler de la pauvreté aux enfants de 6 à 10 ans environ. Elle veut les aider à comprendre ces enfants qui vivent des situations difficiles, tout en leur montrant qu’ils ont les mêmes envies de jouer, de rêver qu’eux. Chaque album aborde une situation liée à la pauvreté. Trois pages de texte en fin de chaque livret s’adressent aux parents qui veulent les infos (graphiques et chiffres à l’appui) sur l’action réellement vécue et évaluée sur le terrain.
Autres titres parus : Bibir, Afia, Neso et Najy, Oola.