La peinture comme passion dans la lutte contre la pauvreté

Jacqueline Page

p. 9-17

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Jacqueline Page, « La peinture comme passion dans la lutte contre la pauvreté », Revue Quart Monde, 266 | 2023/2, 9-17.

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Jacqueline Page, « La peinture comme passion dans la lutte contre la pauvreté », Revue Quart Monde [En ligne], 266 | 2023/2, mis en ligne le 01 décembre 2023, consulté le 27 avril 2024. URL : https://www.revue-quartmonde.org/11032

Les ateliers de créations procurent en eux-mêmes bien-être et liberté aux personnes exclues de la vie culturelle. Les expériences vécues en leur sein touchent à la communion et donc à l’acte artistique. La générosité serait-elle le chemin ?… Quoi qu’il en soit, des collaborations avec différents partenaires sont des prémices à un changement de paradigmes et à de nouvelles prises de conscience.

Au début des années 90, dans le cadre du mouvement ATD Quart Monde, j’ai commencé à créer et dessiner avec des personnes vivant parmi les injustices inhérentes à l’extrême pauvreté ; un samedi avec Marion dans l’église de son quartier ou au pied de l’unique lit du logement familial, crayonnant l’exubérance et la brillance des papiers de bonbons, pour les rêves, l’espoir, l’illumination des yeux, d’une Lucine1 incarnée ; un autre avec Gaspard qui, Éros primordial, jetait avec violence des symboles enfantins sur le support, des formes racontant son existence, lors de séances entrecoupées d’interludes stridents joués à l’harmonica pour son fils aveugle. Des moments suspendus pendant lesquels les énergies s’aplanissaient à l’unisson. Autant d’instants bonheurs interrogeant les raisons artistiques, leurs articulations avec l’apprentissage ou l’animation, s’installant en sérénité de vivre. Mireille Corriger de Wilde, illustratrice, s’invitera à ces éclaircies, croquant tel portrait, telle silhouette, telle ambiance, désormais archivés au Centre international Joseph Wresinski2 : des opportunités de mémoire et de poésie. Ces circonstances restent fondatrices de mon engagement et de mes réflexions sur l’art et les savoirs ; au-delà des échanges de pratiques, de ressources, des expressions de soi, d’un vécu ou d’un inconnu, les ateliers sont des lieux de reconnaissance mutuelle, d’être au monde partagé.

De France jusqu’en Thaïlande

Afin de se raconter de cette manière, de s’offrir, l’atelier Art et Partage (ATD Quart Monde Paris) auquel j’ai participé de 2001 à 2012, ouvrira ses portes aux visiteurs lors des parcours que les artistes du quartier organisaient une fois l’an à Ménilmontant ; l’association qui les réunissait nous avait acceptés en son sein. Nous l’avions démarchée avec l’idée d’être entendus dans l’œil d’un prochain3 par le leitmotiv : Tous ensemble, un seul artiste !, conscients qu’individuellement chacune de nos réalisations spontanées, lucides ou hésitantes ne saurait interpeller les acuités d’une société, mais certains que la bienveillance sereine, commune, porte en soi l’acte politique et poétique.

En Thaïlande, en parallèle d’actions artistiques dans les bidonvilles, je m’étais inscrite aux classes de peinture de l’Université Silpakorn ; en 1997, avec Nicole Kiefer, co-volontaire permanente, nous avions poussé les portes de la Baan Chao Phraya, à l’époque une galerie d’art contemporain attenante ; 1998, conquise d’emblée par l’idée de L’enfance de l’art, déjà exposée en France dès les années 50-60 par sœur René-Benjamin Boivineau ou André Bouler, cette galerie mettait en scène les travaux réalisés par les enfants des bidonvilles de Saphan Phut et de Bangkok Noi, sous le titre Blue buffaloes in the sky  : une ouverture fulgurante, encore à l’état de graine malgré une couverture médiatique certaine, vite oubliée. Si l’obstination d’exposer les prémices et trésors en devenir réalisés par chacun ne me quittera plus (Maison Maol à Paris, Journées du Livre à La Villette, UNESCO à Paris, ONU à New-York, ou « simple » café) et aboutira à une création sur place, oscillant entre œuvre collective et expressions individuelles (2012, Permis de rêver, à Noisy-Le-Grand), c’est en 2017, en Bretagne qu’une nouvelle opportunité alignant les astres avec la même évidence se reproduira.

En Bretagne, autour du Grand Cairn

Jean-Michel Bonvalet, directeur culturel et éducatif du Centre de monuments nationaux (CMN) de Bretagne, s’ingénie à travailler avec les mondes culturels et pédagogiques, pour les générations futures, l’imaginaire consécutif au Grand Cairn de Barnenez, mégalithe trésor national, encore peu connu du grand public, situé sur la commune de Plouézoc’h dans le Finistère4. Je goûte déjà les lieux, leurs mystères qui communiquent au ciel, à la mer, au vent…, qui divulguent des indices, à déchiffrer, de la vie de nos ancêtres d’il y a plus de 6 000 ans ; des artistes y abandonnent régulièrement leurs visuels, présentés sur des plans inclinés, aux éléments de la nature. Dans le livret de l’exposition des œuvres des militants Quart Monde installées dans les mêmes conditions à la vue de tous, « Qui suis-je devant le monde de Barnenez – Écritures graphiques de visiteurs », Jean-Michel Bonvalet explique : « Que ceux et celles qui ont la chance d’entendre parler les pierres fassent résonner leurs visions avec le cairn millénaire : telle était la mission confiée aux artistes d’ATD Quart Monde par le Centre des monuments nationaux. Chaque expression graphique présentée dans le cadre de cette exposition restitue un monument de découverte personnelle et intime avec Barnenez : mission accomplie. » De mon côté, j’ai caractérisé cette création collective par la noblesse ressentie, pressentant que la puissance immanente à la dignité transcende les réparations des blessures inscrites par les injustices répétées, pour asseoir les prémices d’une égalité, ici artistique : des « enfants de la terre » malmenés et oubliés de l’histoire. Quelle fierté pour eux de participer à la propagation de ce « monstre des traces anciennes » : dire ce que l’on ressent avec son cœur, en toute simplicité. Apprendre des pierres, du paysage. Comprendre des livres, visites et guides. Avec les enfants et les artistes, inscrire sa main, son idée, participer aux constructions d’une iconographie du Cairn – « Cette pyramide du Néolithique » – estime Florian, pour les générations à naître. Le colosse de pierre inspire et rime les messages « des enfants de la terre » avec poésie, inventivité et générosité. Technicité, esthétique, spiritualité, questions sociétales, autant d’interrogations qui trouvent solutions provisoires, traces plastiques lors d’ateliers et de séjours artistiques. Et le mystère agit : « J’espère que je pourrai venir, dit Régis, c’est très beau, les pierres parlent aussi quand les vivants se taisent, parfois… ». La fraîcheur des créations, colorées, est une constante de cet éclairage pictural ; la générosité est omniprésente. Cette particularité, une évidence, est un message fort qui défie les stéréotypes : la joie d’une vie vécue à pleines dents malgré les difficultés. Alors les représentations deviennent des hymnes à l’amour et à l’espérance :

« … Chaque petite peinture est un morceau de nos cœurs que nous offrons sous une seule forme collective à nos ancêtres. Car le Cairn n’est pas qu’un musée, il est le berceau de notre humanité. » (Atelier On peint ensemble – Groupe ATD Quart Monde de Landerneau) ; « … C’est important la joie même infime lorsqu’on vit des choses difficiles, c’est comme l’univers qui rassure. Alors devant le cairn j’ai peint les fleurs parce que si elles sont toutes petites face aux mégalithes, elles ne sont pas insignifiantes » (Jeannine Pierrat).

Misère et espoir

Déjà en 2002, alors qu’au centre ATD Quart Monde de Méry-sur-Oise je cherchais une écriture picturale pour représenter les affres de la misère, Bernard Jarhling, militant Quart Monde des débuts du mouvement, m’avait prévenue en affirmant : « N’oublie jamais une chose, si tu représentes la misère il faut inclure l’espoir… »

Une nouvelle collaboration, avec le CMN, autour de la maison Ernest Renan à Tréguier classée au titre des Monuments Historiques depuis 1944, sera signée en 2021 : « À travers la fenêtre – Des mondes se rencontrent ». « Encore une fois la sincérité et l’authenticité des différents témoignages qui constituent l’essence même de ce projet, procurent à l’ensemble, créations graphiques et textes, une force que l’on souhaite au public de la demeure de ressentir ! » souligne cette fois le commanditaire. Comment ne pas communier à l’interjection émerveillée de Chantal qui, devant une photographie représentant la restitution de la bibliothèque du savant au Collège de France, s’écrie : « Ouah, ça… c’est mon rêve. Regarde les panneaux (montants) droits, obliques, ce sont des piliers. Avoir la connaissance dans une bibliothèque, c’est ce qui permet de rester debout. Les piliers c’est comme des béquilles. Les miennes, avant, elles étaient invisibles : j’avais besoin d’aide. Maintenant elles sont devenues visibles… les échafaudages pour tenir. Le but de la vie c’est un échafaudage pour tenir, tenir, tenir… Je n’ai pas de diplôme mais avec l’expérience de la vie et les lectures, je suis devenue littéraire ». Un constat d’injustice exprimé joyeusement, sans arrière-pensée ou jalousie, sans regret, mais à faire entendre, à porter à la connaissance publique.

L’art a de multiples fonctions : l’expression, le développement de l’imagination, l’accroissement de la créativité, la passion, la communion, l’empathie, l’introspection, la catharsis, la thérapie… ; mais aussi : l’éducation, le savoir ; ou encore la personnification, la décoration ; sans oublier la commémoration, la glorification ou la propagande… À la fois résultat d’une culture et élément constructif de celle-ci, il interroge les individus sur leurs valeurs, leurs croyances ; il permet aux sociétés et à ses membres de comprendre, d’adapter ou d’inventer leurs rapports avec eux-mêmes, avec leur environnement, avec leurs semblables, avec leur humanité ; il explore les possibilités de l’imaginaire et des rêves comme éléments fondateurs de nos vies éveillées : il est subversif.

Enlacement d’expériences et de connaissances

De 2019 à 2021 un travail entre la galerie associative d’art contemporain les Moyens du Bord à Morlaix et l’atelier de peinture On peint ensemble  aménagé par le groupe ATD Quart Monde de Landerneau a été initié. Conçu comme une globalité il croisait tant les découvertes culturelles que les expériences esthétiques ou techniques, et les savoirs de chacun. Il a abouti à la présentation de livres d’artistes sous forme de « boîtes à secrets » au salon de la petite édition d’art Multiples. Le stand a été particulièrement remarqué car s’il invitait à des mélanges d’explorations plastiques hors les normes, il permettait des lectures, racontées par les protagonistes, de moments d’enfance illustrés en un joyeux méli-mélo de textes, de travaux artistiques ou de bricolages populaires, mis en exergue dans des meubles spécifiques construits pour un tel instant.

Cet enlacement d’expériences et de connaissances donnant naissance à un nouveau savoir, le metteur en scène Lorent Wanson (Belgique) – qui met en question la relation de l’individu à la société, la liberté et la solidarité, la réalité et l’utopie -, et des familles du Quart Monde l’avaient exploré avec le spectacle Les ambassadeurs de l’ombre, testé et créé dans le cadre de Bruxelles capitale culturelle de l’an 2000.

« J’ai voulu pour faire ce travail de la façon la plus honnête et la plus forte possible, aller à la rencontre des gens, de leur réalité, de leur vie5. Ce travail a duré plusieurs mois. Il n’était ni sociologique, ni ethnologique. Avec ces rencontres je me suis rendu compte que tous les schémas que j’avais en tête, sur la question à la fois de la pauvreté et de la misère des gens et de la réalité étaient basées sur du sable, des imageries », témoigne le metteur en scène6.

Vingt ans après, pour moi, restent le plaisir enfantin d’évoluer dans des robes de cocktail, des costumes sur mesure, les dos droits, les yeux brillants, un jeu de magicien habitant l’espace digne des plus grands : une revanche magnifiée devenue pardon et remerciements ; reste un artiste à l’esthétique épurée qui ose la remise en cause et « les froufrous ».

Car les artistes du Quart Monde font ressentir cet espace de tous les possibles, indicible, qui évolue dans les bienfaits côte à côte, les sourires, les dires écoutés, entendus, transformés, les regards accueillants, l’émerveillement…

Dessin réalisé « à quatre mains » Marion (prénom d’emprunt) et Jacqueline – Vers 2010

Dessin réalisé « à quatre mains » Marion (prénom d’emprunt) et Jacqueline – Vers 2010

© Jacqueline Page

Permis de rêver – Présence à Noisy-Le-Grand, dans une cité en cours de démolition – 2009 à 2012

Permis de rêver – Présence à Noisy-Le-Grand, dans une cité en cours de démolition – 2009 à 2012

© Jacqueline Page

Collaboration CMN et ATD Quart-Monde – Cairn de Barnenez à Plouézoc’h – Exposition : « Qui suis‑je devant le monde de Barnenez Écritures graphiques de visiteurs » – Jeannine Pierrat sur le site devant ses œuvres – 2017 à 2019

Collaboration CMN et ATD Quart-Monde – Cairn de Barnenez à Plouézoc’h – Exposition : « Qui suis‑je devant le monde de Barnenez Écritures graphiques de visiteurs » – Jeannine Pierrat sur le site devant ses œuvres – 2017 à 2019

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Collaboration CMN et ATD Quart-Monde – Cairn de Barnenez à Plouézoc’h – Exposition : « Qui suis-je devant le monde de Barnenez – Écritures graphiques de visiteurs » – Offrande (à nos ancêtres), travail de l’atelier « On peint ensemble » ATD Quart Monde Landerneau ; le cairn se profile en filigrane en fond de tableau – 2017 à 2019

Collaboration CMN et ATD Quart-Monde – Cairn de Barnenez à Plouézoc’h – Exposition : « Qui suis-je devant le monde de Barnenez – Écritures graphiques de visiteurs » – Offrande (à nos ancêtres), travail de l’atelier « On peint ensemble » ATD Quart Monde Landerneau ; le cairn se profile en filigrane en fond de tableau – 2017 à 2019

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Collaboration CMN et ATD Quart Monde – Maison Ernest Renan à Tréguier – Exposition : À travers la fenêtre des mondes se rencontrent – Dessin Rim (FSA – Saint‑Brieuc), interjection Chantal (FSA – Saint‑Brieuc) – 2020 à 2022

Collaboration CMN et ATD Quart Monde – Maison Ernest Renan à Tréguier – Exposition : À travers la fenêtre des mondes se rencontrent – Dessin Rim (FSA – Saint‑Brieuc), interjection Chantal (FSA – Saint‑Brieuc) – 2020 à 2022

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Collaboration entre La galerie Les Moyens du Bord (Morlaix), l’artiste Bertrand Menguy (Morlaix) et le groupe local ATD Quart Monde de Landerneau Atelier de typographie chez l’artiste 2018 à 2021

Collaboration entre La galerie Les Moyens du Bord (Morlaix), l’artiste Bertrand Menguy (Morlaix) et le groupe local ATD Quart Monde de Landerneau Atelier de typographie chez l’artiste 2018 à 2021

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1 Lucine est le synonyme poétique de Junon, « déesse de Lumière ». Elle est invoquée lors de l’accouchement. Certains poètes latins l’associent à

2 Voir le site https://www.joseph-wresinski.org/fr/

3 « Entendus dans l’œil d’un prochain » : il s’agit de s’exprimer, de rendre visible aux yeux du public l’image fabriquée, dans le but de se faire

4 Le Cairn de Barnenez a été sauvé in extremis de la destruction il y a plus de 50 ans : un début d’exploitation en carrière a mis au jour l’arrière

5 Les préalables du projet ont duré plusieurs années. Pendant deux ans, le metteur en scène a rencontré des familles (parents, enfants, frères, sœurs

6 Dans le livret du spectacle. Théâtre National de la communauté Wallonie-Bruxelles – 1, 2 et 3 septembre 2000.

1 Lucine est le synonyme poétique de Junon, « déesse de Lumière ». Elle est invoquée lors de l’accouchement. Certains poètes latins l’associent à Artémis et Ilithyie. Marquée physiquement par la misère, Marion respirait pourtant l’émerveillement de vivre et possédait l’enthousiasme communicatif des enfants. Gaspard quant à lui était « une force de la nature ». Tous le deux sont désormais décédés.

2 Voir le site https://www.joseph-wresinski.org/fr/

3 « Entendus dans l’œil d’un prochain » : il s’agit de s’exprimer, de rendre visible aux yeux du public l’image fabriquée, dans le but de se faire entendre de l’être humain considéré comme son semblable : son prochain.

4 Le Cairn de Barnenez a été sauvé in extremis de la destruction il y a plus de 50 ans : un début d’exploitation en carrière a mis au jour l’arrière de quatre chambres funéraires à l’ouest du monument. Après l’arrêt des travaux, les campagnes de fouilles archéologiques ont permis de déterminer qu’il comporte un total de 11 chambres funéraires à couloir englobées dans la masse de pierres sèches qui constitue le Grand Cairn de 70 m de long et près de 8 m de haut. Voir le site https://www.barnenez.fr/

5 Les préalables du projet ont duré plusieurs années. Pendant deux ans, le metteur en scène a rencontré des familles (parents, enfants, frères, sœurs, grands-parents…) dans des circonstances variées. Ensemble ils ont esquissé des saynètes qui, au fur et à mesure des expériences, ont pris la forme du spectacle final : Les ambassadeurs de l’ombre.

6 Dans le livret du spectacle. Théâtre National de la communauté Wallonie-Bruxelles – 1, 2 et 3 septembre 2000.

Dessin réalisé « à quatre mains » Marion (prénom d’emprunt) et Jacqueline – Vers 2010

Dessin réalisé « à quatre mains » Marion (prénom d’emprunt) et Jacqueline – Vers 2010

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Permis de rêver – Présence à Noisy-Le-Grand, dans une cité en cours de démolition – 2009 à 2012

Permis de rêver – Présence à Noisy-Le-Grand, dans une cité en cours de démolition – 2009 à 2012

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Collaboration CMN et ATD Quart-Monde – Cairn de Barnenez à Plouézoc’h – Exposition : « Qui suis‑je devant le monde de Barnenez Écritures graphiques de visiteurs » – Jeannine Pierrat sur le site devant ses œuvres – 2017 à 2019

Collaboration CMN et ATD Quart-Monde – Cairn de Barnenez à Plouézoc’h – Exposition : « Qui suis‑je devant le monde de Barnenez Écritures graphiques de visiteurs » – Jeannine Pierrat sur le site devant ses œuvres – 2017 à 2019

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Collaboration CMN et ATD Quart-Monde – Cairn de Barnenez à Plouézoc’h – Exposition : « Qui suis-je devant le monde de Barnenez – Écritures graphiques de visiteurs » – Offrande (à nos ancêtres), travail de l’atelier « On peint ensemble » ATD Quart Monde Landerneau ; le cairn se profile en filigrane en fond de tableau – 2017 à 2019

Collaboration CMN et ATD Quart-Monde – Cairn de Barnenez à Plouézoc’h – Exposition : « Qui suis-je devant le monde de Barnenez – Écritures graphiques de visiteurs » – Offrande (à nos ancêtres), travail de l’atelier « On peint ensemble » ATD Quart Monde Landerneau ; le cairn se profile en filigrane en fond de tableau – 2017 à 2019

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Collaboration CMN et ATD Quart Monde – Maison Ernest Renan à Tréguier – Exposition : À travers la fenêtre des mondes se rencontrent – Dessin Rim (FSA – Saint‑Brieuc), interjection Chantal (FSA – Saint‑Brieuc) – 2020 à 2022

Collaboration CMN et ATD Quart Monde – Maison Ernest Renan à Tréguier – Exposition : À travers la fenêtre des mondes se rencontrent – Dessin Rim (FSA – Saint‑Brieuc), interjection Chantal (FSA – Saint‑Brieuc) – 2020 à 2022

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Collaboration entre La galerie Les Moyens du Bord (Morlaix), l’artiste Bertrand Menguy (Morlaix) et le groupe local ATD Quart Monde de Landerneau Atelier de typographie chez l’artiste 2018 à 2021

Collaboration entre La galerie Les Moyens du Bord (Morlaix), l’artiste Bertrand Menguy (Morlaix) et le groupe local ATD Quart Monde de Landerneau Atelier de typographie chez l’artiste 2018 à 2021

© Jacqueline Page

Jacqueline Page

Architecte de formation, licenciée en histoire de l’art et en ethnologie, Jacqueline Page, artiste plasticienne, est volontaire permanente d’ATD Quart Monde depuis 1994. Après avoir animé des ateliers de création dans différents pays, elle s’est installée en 2013 dans une petite maison à Commana, dans le Finistère (France). La peinture est son moyen privilégié pour lutter contre la pauvreté et faire connaître cette lutte.

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