Être sujet d’histoire

Michèle Grenot

p. 54-58

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Michèle Grenot, « Être sujet d’histoire », Revue Quart Monde, 236 | 2015/4, 54-58.

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Michèle Grenot, « Être sujet d’histoire », Revue Quart Monde [En ligne], 236 | 2015/4, mis en ligne le 20 juin 2016, consulté le 28 mars 2024. URL : https://www.revue-quartmonde.org/6520

L’auteure retrace la démarche qui conduit Joseph Wresinski2 à affirmer « le droit de tout homme d’être sujet d’histoire ». Le Mouvement fondé par lui est à la fois témoin, acteur et bâtisseur de mémoire de l’histoire contemporaine, toujours en quête de compréhension historique dans le temps long de l’histoire.

« Ce sont les plus pauvres qui ont été nos maîtres. Ils nous ont appris, en nous apprenant d’abord leur histoire », expliquait Joseph Wresinski, lors d’une présentation du mouvement ATD Quart Monde à des Africains en 19813. Alors que les personnes en situation de grande pauvreté sont considérées comme des cas individualisés, le père Joseph, en arrivant le 14 juillet 1956 au camp de Noisy-le-Grand, dit se retrouver devant une misère collective, devant son peuple, devant ce qu’il avait vécu avec sa famille dans son enfance, la misère, l’exclusion. Très tôt, le père Joseph a demandé aux volontaires qui l’ont rejoint, de consigner « pour l’inscrire dans la mémoire du mouvement et pour le méditer, tout ce que les familles leur ont communiqué, tout ce qu’une population vit et tout ce qu’elle exprime ». « Cette passion d’écrire…, les familles elles-mêmes s’y sont d’ailleurs laissées entraîner », pouvait-il dire encore aux amis africains4.

Quart Monde, un peuple en quête de reconnaissance

Le mouvement s’était étendu au bidonville de la Campa, puis de bidonvilles en cités d’urgence. Lors de la révolution de 68 en France, « révolution de la parole », a-t-on dit, le père Joseph a repris l’idée des cahiers de doléances de la Révolution française. Dans ces cahiers, rédigés aux mois de mai et juin, les habitants de bidonvilles et de cités d’urgence5, « privés des droits, en principe conférés à tout homme », réclamaient d’être « traités dignement » au niveau de « la santé, du travail, de l’école, de l’habitat » et aussi « la participation à la gestion de leur destin, comme de leur pays »6. Il s’agissait d’écrire pour témoigner et faire évoluer la société : « Nous voulons que cela change », disaient-ils. Avec ce nous, « une conscience commune était née »7. Une synthèse de ces cahiers intitulée Un peuple parle, un peuple exclu de notre culture, fut envoyée à des autorités publiques8.

« Un autre tournant survint encore, toujours dans ces années 60… à force de consolider leur identité, les familles s’étaient choisi un nom. ‘Nous du quart monde’, disaient-elles désormais », explique encore le père Joseph9. Ce nom enracine les plus pauvres et le Mouvement dans une identité historique, celle d’un combat pour l’accès de tous aux droits de tous. Le père Joseph avait découvert grâce à Daniel Fayard, volontaire permanent du Mouvement, les Cahiers du quatrième Ordre, l’Ordre des infortunés. L’auteur, L.P Dufourny, y lançait un appel pour que les plus pauvres soient entendus, parce qu’ils avaient des choses à dire pour bâtir une société plus juste, libérée du « fléau de la misère ». Par analogie avec le Quatrième Ordre de Dufourny et avec le Tiers Monde d’Alfred Sauvy, le Père Joseph inventait alors le terme Quart Monde. « Les horizons s’étaient élargis… à l’Europe et, dès 1963, aux États-Unis et à l’Inde »10. Cette expression devait permettre de donner une identité plus juste à ces personnes discriminées notamment en France comme des « cas sociaux », des « familles irrécupérables ». Elle évoque des personnes en situation de grande pauvreté, tant dans les pays considérés comme développés que dans les pays considérés comme pauvres, des personnes qui « aspirent à être reconnues comme des citoyens à part entière » et à ce que leur cause (vouloir sortir de leur situation) soit entendue11.

« Comment identifier un peuple sans connaître son histoire ? »12.

Parallèlement, des historiens, des sociologues universitaires étaient sollicités. « Notre tentative consiste à redonner l’histoire aux pauvres mais aussi l’histoire des plus pauvres à la société », disait le père Joseph. Il poursuit :

« Nous avons la responsabilité en rendant l’histoire à la population de lui rendre l’histoire authentique de façon à ce qu’elle ne se bâtisse pas sur de l’à peu près historique13 ».

Lors d’un séminaire en 1977, par exemple, trois personnes du Quart monde témoignèrent sur le thème : Qu’est-ce qu’un travailleur sous prolétaire ? Dans ces années-là, des historiens parlèrent du sous-prolétariat dans l’histoire14. Le terme sous-prolétaire, utilisé aussi, a un sens historique explicite en référence au prolétariat du XIXe et pour en distinguer ceux qui sont restés à l’écart des droits acquis par ce dernier. Lors d’un autre séminaire, le Quart Monde partenaire de l’histoire, des exposés d’historiens15, furent suivis de présentations de différents travaux et manifestations du Mouvement à caractère historique : monographies de familles du Quart Monde16, exposition sur le travail réalisée avec un historien17 et des enfants de la cité de promotion familiale de Noisy-le-Grand, récit d’un spectacle sur l’histoire du XIIIe arrondissement de Paris : Pieds humides et gagne-petit, réalisé avec des personnes en situation de grande pauvreté.

À l’occasion des 25 ans du Mouvement, à Bruxelles, une grande fresque historique retraçait en quelques tableaux des moments de l’histoire des pauvres, choisis avec l’aide d’historiens au niveau européen (France, Suisse, Grande-Bretagne, Pays-Bas). Le combat pour l’accès des plus pauvres à la citoyenneté, l’enfermement et les travaux forcés imposés aux plus pauvres étaient là représentés. Des personnes en situation de grande pauvreté dans l’Europe d’aujourd’hui faisaient revivre cette histoire de courage, si absente des livres d’histoire. Entre chaque tableau, était repris la chanson, L’homme debout : « … plus question de se taire... nous sommes vraiment debout. »18.

On peut citer aussi le livre Savoir la vie, la pauvreté à voix haute, l’histoire de familles du Quart Monde de Marseille recueillies par l’historien d’histoire orale Philippe Joutard, dans laquelle, si chaque histoire est différente, on retrouve des constantes, comme l’errance, le placement des enfants19.

En 1983, le Père Joseph avait lancé un appel aux universitaires assez détonant lors d’une conférence intitulée Echec à la misère, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne : « Le savoir, disait-il, est… un bien de l’humanité. »20 Le Quart monde invite l’université à aller au bout de sa vocation. L’histoire « est amputée de l’histoire des plus pauvres. Elle fait partie d’un savoir universitaire faussé, parce qu’il est privé (…) d’une partie explicative essentielle.21 » Et il s’appuyait sur l’histoire de la famille Mauroux.

L’importance de l’histoire est bien signifiée dans le rapport Wresinski au Conseil économique et social, en février 1987. L’histoire de familles, avec des exemples, et l’apport d’un historien22 dans le temps long de l’histoire, révélaient la stigmatisation et l’exclusion, « peu compatibles avec le respect et la dignité dus à tout être humain »23. Lors du grand rassemblement, le 17 octobre suivant, est posée une dalle en l’honneur des victimes de la misère sur le Parvis des Droits de l’homme au Trocadéro avec cette inscription :

« Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les Droits de l’homme sont violées. S’unir pour les faire respecter est un devoir sacré. »

Le Père Joseph a lu alors un magnifique témoignage à la gloire du Quart monde de tous les temps. « Je témoigne de vous, pauvres de tous les temps…, méprisés et honnis. »24.

La représentation des plus pauvres dans l’Histoire

Parallèlement, depuis les années 1970/80, le champ de la recherche historique s’est ouvert à la question de la pauvreté soulevée par un certain nombre d’historiens, sensibilisés par l’apparition de« nouveaux pauvres », suite à la première crise pétrolière, alors que la pauvreté et la misère paraissaient appartenir au passé et demeurer le lot des pays du Tiers monde. Ces historiens ont montré dans leurs ouvrages combien le pauvre, sans défense, souvent sans parole, sans écriture, ne se reconnaît pas dans le miroir qu’on lui tend. Des titres d’ouvrages sont éloquents : Du bon usage des pauvres. Histoire d’un thème politique en France, XVIe-XXe, de Philippe Sassier ; La Potence et la pitié. L’Europe et les pauvres du Moyen Age à nos jours, de Bronislav Geremek. Plus récemment Sans visages. L’impossible regard sur le pauvre, d’Arlette Farge, Franck Magloire, Jean-François Laé et Patrick Cingolani. D’ailleurs et de nulle part, Mendiants vagabonds, clochards, SDF en France depuis le Moyen Age, d’André Gueslin.

En 1989, dans le cadre du bicentenaire de la Révolution française, un colloque organisé par l’Université de Caen et le Mouvement ATD Quart Monde, voulu par le père Joseph avant sa mort ; dont les actes sont parus sous le titre Démocratie et pauvreté : du Quatrième Ordre au Quart Monde25, invitait les historiens à répondre à la question de la représentation des plus pauvres dans l’histoire à partir de l’interrogation de L.P. Dufourny. De nombreux historiens étaient présents, les deux démarches, celle du Mouvement et celle d’historiens, se sont rencontrées. Ces derniers ont pu dire le danger que représentait le fait que plus que tout autre, les plus pauvres sont vus par les autres ou encore que pendant longtemps « le monde ouvrier et, plus encore, le mouvement ouvrier avaient éclipsé dans l’esprit des historiens le monde des plus démunis26 ». Si globalement, « la misère n’a pas laissé indifférent »27, les pauvres n’ont pas été considérés comme sujets, mais plutôt comme « objets de sollicitude ; objets de crainte et de répression »28.

La difficulté, devant laquelle se trouvent les historiens, à saisir les plus pauvres dans leur identité propre, pourrait paraître sans issue, les enfermant dans une fatalité historique. Ce serait les trahir. Elle oblige à croiser les sources, à explorer des champs inédits et ouvre un vaste chantier. Tout un travail de « décodage » est nécessaire « pour conférer aux pauvres une identité plus juste au regard de la connaissance historique » pour qu’ils soient mieux représentés aujourd’hui, concluait Michelle Perrot29.

Le Quart Monde, partenaire de l’Histoire

Cette difficulté à trouver les traces des plus pauvres dans l’histoire et les conséquences néfastes, incite a contrario à entendre leur parole, à les considérer comme sujets de l’histoire. Le Mouvement ATD Quart Monde s’est bâti sur l’écoute et le respect de cette parole et le refus que les personnes vivant dans la grande pauvreté soient méconnus, méprisées. Le Père Joseph demandait de laisser des traces de cette histoire, que des monographies soient réalisées. Certaines remontent même jusqu’à plus de deux cents ans30. Et maintenant, sur les quatre continents31. Des personnes du Quart Monde ont écrit leur histoire.

Aujourd’hui, le Mouvement se trouve devant une nouvelle étape. Il a fait le choix important de la construction d’un véritable centre d’archives, de mémoire et de recherche à Baillet-en-France, pour rassembler toutes ces traces d’histoires individuelles et d’histoire collective, traces écrites mais aussi photos, documents audio, vidéo et objets. C’est un véritable défi posé à chacun d’entre nous, sur l’archivage en cours, l’utilisation des archives, au sein du Mouvement ou en l’ouvrant à des chercheurs, à l’échelle du monde entier.

Pour conclure ce survol hâtif, je prendrais un exemple, l’émotion des membres de l’Université populaire Quart monde Île-de-France, visitant à Paris le musée de l’assistance publique, devant « le tour » du XVIIIe, instauré pour y déposer les enfants dans l’anonymat ou encore devant les petits mots épinglés sur les layettes des enfants pour les reconnaître, dans l’espoir de les récupérer un jour. Émotion provoquée en connaissance de cause, vivre dans la misère, c’est aussi la crainte de ne pouvoir élever ses enfants ou même qu’ils vous soient retirés. Fatalisme ou injustice ? Pour reprendre le titre de la monographie d’Henri Van Rijn. Et si le Quart Monde partenaire de l’Histoire nous aidait à poser les bonnes questions dans le temps historique, notamment celles de la connaissance acquise : l’approche multidimensionnelle de la misère, comprise comme une violation de l’ensemble des Droits de l’homme, un danger de transmettre la grande pauvreté de génération en génération, pour avancer dans la connaissance, rompre avec la violence de la misère et construire un avenir commun ?

2 Notamment : J. Wresinski, « Échec à la misère° » (1983), dans Refuser la misère. Une pensée politique née de l’action. Cerf/Quart Monde, 2007, pp. 

3 J. Wresinski, « Une histoire précieuse et révélatrice », Revue Quart Monde, n° 125, S’associer avec les plus pauvres, année 1987, pp. 6-21 ;

4 Ibid., p. 20.

5 De Stains, Mulhouse, Orly, Créteil, Reims, La Courneuve, Saint-Denis, Toulon, Noisy-le-Grand.

6 Revue Igloos, n° 41-42, Un peuple parle, mai-juin 1968.

7 J. Wresinski, « Quart Monde et non-violence » (1984), dans Refuser la misère. Une pensée politique née de l’action. Éd. Cerf/Quart Monde, 2007, pp. 

8 Revue Igloos, n° 41-42, Un peuple parle, mai-juin 1968.

9 J. Wresinski, « Quart Monde et non-violence », op. cit., p. 140.

10 Ibid., p. 141.

11 M.Grenot, « Naissance et sens du mot Quart Monde », Revue Droits fondamentaux en ligne, année 2004, http://droits-fondamentaux.u-paris2.fr/article/

12 Tel est le titre du n° 99-100 (1978) de la revue Igloos.

13 J. Wresinski, « Préface », in Le Quart Monde ; Partenaire de l’Histoire, Revue Quart Monde, Dossiers et documents, 1988.

14 M. Perrot, A. Kriegel, A. Callais.

15 F.P. Codaccioni, A.C. Decouflé, J. Labbens, M. Mollat et M. Perrot.

16 A.M. Rabier Soleil interdit, Revue Igloos n° 96, 1977, Colporteur et taupier, Revue Igloos, n° 116, 1983.

17 Jacques Marseille.

18 Osons la paix, 1957-1982, 25 ans de combat. Éd. Science et Service.

19 P. Joutard, Délégation Méditerranéenne Mouvement ATD Quart Monde, Savoir la vie, la pauvreté à voix haute, Éd. Science et Service, 1987.

20 « Échec à la misère », op. cit., p. 105.

21 Ibid., p. 106.

22 M. Mollat.

23 Daniel Fayard, « Il y a vingt ans le rapport Wresinski », Revue Quart Monde, n° 200, Le refus de la misère a-t-il pris corps ?, année 2006, pp. 

24 http://refuserlamisere.org/article/je-temoigne-de-vous

25 Éd. Albin Michel/Quart Monde, Paris 1991.

26 R.Rémond, « Préface » in Démocratie...op. cit., pp. 17-19, citation,p. 18.

27 J. Bart, « Rapport de synthèse », in Démocratie...op. cit.,pp. 178-179, citation, p. 179.

28 Ibid.

29 M. Perrot, « Enjeux et perspectives » in Démocratie...op. cit., pp. 635-644.

30 A.M. Rabier, op. cit. H. Van Rijn, Armoede: noodlot of onrecht? Ed Babylon-De-Geus, ATD VierdeWereld, 1995, Grande pauvreté : Fatalité ou injustice

31 Coordonnées par X. Godinot, in Éradiquer la misère, Démocratie, Mondialisation et Droits de l’homme, Éd. PUF, 2008.

2 Notamment : J. Wresinski, « Échec à la misère° » (1983), dans Refuser la misère. Une pensée politique née de l’action. Cerf/Quart Monde, 2007, pp. 67-109, citation, p. 99.

3 J. Wresinski, « Une histoire précieuse et révélatrice », Revue Quart Monde, n° 125, S’associer avec les plus pauvres, année 1987, pp. 6-21 ; citation, p. 17.

4 Ibid., p. 20.

5 De Stains, Mulhouse, Orly, Créteil, Reims, La Courneuve, Saint-Denis, Toulon, Noisy-le-Grand.

6 Revue Igloos, n° 41-42, Un peuple parle, mai-juin 1968.

7 J. Wresinski, « Quart Monde et non-violence » (1984), dans Refuser la misère. Une pensée politique née de l’action. Éd. Cerf/Quart Monde, 2007, pp. 123-147 ; citation, pp. 138-139.

8 Revue Igloos, n° 41-42, Un peuple parle, mai-juin 1968.

9 J. Wresinski, « Quart Monde et non-violence », op. cit., p. 140.

10 Ibid., p. 141.

11 M.Grenot, « Naissance et sens du mot Quart Monde », Revue Droits fondamentaux en ligne, année 2004, http://droits-fondamentaux.u-paris2.fr/article/2004/naissance-sens-du-mot-quart-monde.

12 Tel est le titre du n° 99-100 (1978) de la revue Igloos.

13 J. Wresinski, « Préface », in Le Quart Monde ; Partenaire de l’Histoire, Revue Quart Monde, Dossiers et documents, 1988.

14 M. Perrot, A. Kriegel, A. Callais.

15 F.P. Codaccioni, A.C. Decouflé, J. Labbens, M. Mollat et M. Perrot.

16 A.M. Rabier Soleil interdit, Revue Igloos n° 96, 1977, Colporteur et taupier, Revue Igloos, n° 116, 1983.

17 Jacques Marseille.

18 Osons la paix, 1957-1982, 25 ans de combat. Éd. Science et Service.

19 P. Joutard, Délégation Méditerranéenne Mouvement ATD Quart Monde, Savoir la vie, la pauvreté à voix haute, Éd. Science et Service, 1987.

20 « Échec à la misère », op. cit., p. 105.

21 Ibid., p. 106.

22 M. Mollat.

23 Daniel Fayard, « Il y a vingt ans le rapport Wresinski », Revue Quart Monde, n° 200, Le refus de la misère a-t-il pris corps ?, année 2006, pp. 9-16.

24 http://refuserlamisere.org/article/je-temoigne-de-vous

25 Éd. Albin Michel/Quart Monde, Paris 1991.

26 R.Rémond, « Préface » in Démocratie...op. cit., pp. 17-19, citation, p. 18.

27 J. Bart, « Rapport de synthèse », in Démocratie...op. cit., pp. 178-179, citation, p. 179.

28 Ibid.

29 M. Perrot, « Enjeux et perspectives » in Démocratie...op. cit., pp. 635-644.

30 A.M. Rabier, op. cit. H. Van Rijn, Armoede: noodlot of onrecht? Ed Babylon-De-Geus, ATD VierdeWereld, 1995, Grande pauvreté : Fatalité ou injustice ?, Traduction française, 2006.

31 Coordonnées par X. Godinot, in Éradiquer la misère, Démocratie, Mondialisation et Droits de l’homme, Éd. PUF, 2008.

Michèle Grenot

Docteure en histoire, Michèle Grenot a publié un livre sur Louis Pierre Dufourny et la démocratie (M. Grenot, Le souci des plus pauvres. Dufourny, la Révolution française et la démocratie, Presses universitaires de Rennes, 2014). De 2003 à 2010, elle a représenté ATD Quart Monde en France au sein de la Commission nationale consultative des Droits de l’homme.

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