Pour qui s’intéresse au danger du réchauffement climatique, aux dérives en tout genre de nos sociétés d’abondance, ce film suscitera un grand espoir. C’est une explication claire du capitalisme financier qui favorise les actionnaires sans se soucier du peuple. C’est aussi un appel au soutien des expériences alternatives qui, un peu partout, sont portées par des citoyens ordinaires mais créatifs et tenaces. Ces expériences sont en train de faire bouger le monde. Les réalisateurs ont parcouru le vaste monde : Inde, USA, Canada, Danemark, Allemagne, Islande, Scandinavie, Finlande, Grèce, France… Le film les répartit en cinq chapitres : agriculture, énergie, économie, démocratie et éducation.
Mélanie Laurent dit elle-même : « Mises bout à bout, les initiatives comme la permaculture, les monnaies locales, les énergies renouvelables, dessinent un monde possible. Ce qui peut paraître démotivant, c’est qu’il ne s’agit que d’initiatives isolées, mais en même temps elles ne demandent qu’à être réunies ! Il y a déjà un monde qui tient la route, qui existe, où tout est possible. Des solutions sont déjà disponibles, dans tous les domaines ; c’est forcément inspirant. »
Comme tout est lié, le film aide grandement à voir les liens entre les problèmes de notre planète et renforce notre capacité à voir, à comprendre. Par exemple, les explications sur l’intérêt des monnaies locales sont lumineuses. Ce film nous incite à aimer, soutenir ces solutions alternatives, à en créer d’autres, à les réunir les unes aux autres. Retenons notamment la réussite de l’école en Finlande, les jardins potagers en ville, les relations améliorées entre pauvres de castes différents en Inde, etc.