Là,
le silence pesant
des murs,
lourde chape,
prison
de l’homme inactif.
Dans la rue
des jeux
des rires
des chicaneries
d’enfants,
En face
l’école,
rancune
lointaine…
Un chien aboie
et s’en va.
Au loin
le bruit
d’une machine
des mains qui font
qui défont
qui œuvrent
qui vivent.
Là
le fils, l’aîné
affalé sur la chaise,
le père, amputé
d’utilité
Blessure
du temps
de tous les temps.
La mère
s’énerve et s’emporte,
le martinet…
le fils, pleurant
s’enfuit et promet
qu’il partira.
Et le silence
reprend le pas.
Lourd silence
pesant silence
silence
assourdissant.