Harry Martinson, Même les orties fleurissent

Ed. Agone, Forcalquier, coll. Marginales, 2001, 304 p., traduit du suédois par C.G.Bjurström et Jean Queval

Jean Monge

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Harry Martinson, Même les orties fleurissent, Ed. Agone, Forcalquier, coll. Marginales, 2001, 304 p., traduit du suédois par C.G.Bjurström et Jean Queval

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Jean Monge, « Harry Martinson, Même les orties fleurissent », Revue Quart Monde [En ligne], 194 | 2005/2, mis en ligne le 01 octobre 2005, consulté le 19 avril 2024. URL : https://www.revue-quartmonde.org/9245

Un grand livre d’un grand auteur (Prix Nobel de Littérature 1974)

Après la mort de ses parents, Martin échoue à la Commune (la DASS suédoise des années 1915-1930). Séparé de ses frères et sœurs, il va de famille d’accueil en famille d’accueil, presque chaque fois un peu plus bas, jusqu’à un asile où tous les âges sont mêlés.

Il n’y a pas souvent brutalités ou sévices mais rares sont les gestes de tendresse, chacun lutte pour survivre. Pourtant Martin ne se durcit pas mais il se renferme, il préserve sa dignité.

La traduction ne trahit pas la poésie de ce texte, l’auteur sait nous dire en mots simples et beaux les merveilles de la nature. Comme chez Herman Hesse ou Ernst Wiechert, on est heureux de lire de tels livres qui nous font toucher du doigt la noblesse de cœur des hommes et des femmes. A noter : une postface très courte et remarquable de Philippe Geneste sur la littérature prolétarienne suédoise et française.

Jean Monge

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