Habiter relève de la vie, c’est un droit universel car intrinsèquement lié à l’humain. Un droit qui s’inscrit dans un corps humain, une personne et dans un corps social et un environnement respectueux de la nature. Le droit d’habiter quelque part est lié au droit à l’existence et en aucun cas à la nationalité ou au statut : qu’on soit Français ou étranger, avec ou sans papiers, ce droit est inaliénable. Si les personnes « sans-abri » sont particulièrement visibles, nombreuses sont les familles mal-logées, vivant dans des logements insalubres, entassées à la périphérie des villes dans des quartiers que l’on dit de « non-droit », et n’ayant choisi ni le lieu, ni l’environnent de leur habitation.
Le confinement a été un miroir grossissant de ce qui existait déjà et de l’absence de mesures à long terme qui auraient dû être prises bien avant. L’Institut de recherches économiques et sociales (IRES) estime ainsi qu’entre 6 et 7 millions de personnes pourraient connaître des difficultés à pa...
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