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Mahdi Yarmohammadi, peintre et sculpteur a quitté l’Iran en 2016 pour être un artiste libre : « Chaque jour j’imagine que je monte dans un avion et qu’au bout de quatre heures je vois ma famille et mes amis. Seules quatre heures nous séparent. Et je sais que ces quatre heures n’arriveront jamais. C’est la pire des souffrances. Je suis né dans un endroit où être artiste est un crime ». Trente artistes de quinze nationalités différentes exposent comme lui à l’initiative de l’association MNEMA gestionnaire de la Cité Miroir, mettent des mots et des images sur leur vie, sur les traversées, sur les destins. Ont participé l’Atelier des artistes en exil (basé à Paris et à Marseille) et le Palais de la Porte Dorée à Paris. Un beau film de JR, avec pour acteur Robert de Niro met en scène l’endroit où les migrants étaient accueillis à New York. À remarquer aussi La caravane des possibles, petites sculptures évocatrices.