« Il y a d’autres moments où on ne résiste plus, parce qu’on est découragé. On est dans le doute profond, on se sent anéanti. En Centrafrique, Monsieur Parfait explique : ‘Notre souffrance, c’est du matin au soir et à continuité, c’est multiplié. On ne peut pas oublier notre souffrance. La souffrance continue, donc elle est inoubliable. Une personne souffrant la pauvreté comme nous, sa pensée ne termine pas. Sa pensée toujours continue.’ Dans les moments de grands découragements, la souffrance est telle qu’elle devient un obstacle à la capacité de résister et c’est alors que le temps s’arrête. »
« Les personnes en situation de pauvreté savent en effet qu’on ne résiste pas par plaisir mais par nécessité. C’est en ce sens qu’on peut se sentir ‘condamnés à résister’. […] ‘ Tant que nous ne sommes pas soutenus ni reconnus, il est très difficile de résister. Et quand bien même nous le faisons tous les jours, ce n’est pas compris’, souligne Carine. […] ‘ L’espérance, ça ne tombe pas du cie...
Ce document sera publié en ligne en texte intégral en juin 2024.