Histoire de l’Université populaire Quart Monde

Françoise Ferrand-Vander Elst

p. 7-12

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Françoise Ferrand-Vander Elst, « Histoire de l’Université populaire Quart Monde », Revue Quart Monde, 272 | 2024/4, 7-12.

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Françoise Ferrand-Vander Elst, « Histoire de l’Université populaire Quart Monde », Revue Quart Monde [En ligne], 272 | 2024/4, mis en ligne le 01 juin 2025, consulté le 13 juin 2025. URL : https://www.revue-quartmonde.org/11534

Suite aux premières rencontres à la « Cave » à Paris à partir de 1970, les Universités populaires Quart Monde débutent en 1972. Leur élan et la dynamique de formation qu’elles ont créée continuent aujourd’hui, s’étendent et se diversifient.

En 1954 le camp de Noisy-le-Grand, dans la région parisienne, abritait 252 familles très pauvres dans des igloos en fibrociment. Avec les familles de ce camp, avec des femmes et hommes qui l’ont rejoint et qui seront les premiers volontaires permanents1, avec des ami·es extérieur·es au camp, le père Joseph Wresinski crée une association en 1957 qui deviendra le Mouvement ATD Science et Service puis ATD Quart Monde2.

À l’origine : la « Cave »

En février 1968 un sous-sol, une cave avec une entrée indépendante donnant sur la rue des Grands Degrés dans le Quartier latin à Paris, pouvant accueillir plus d’une centaine de personnes, fut achetée par le Mouvement. Durant les événements de Mai 68, les volontaires permanents proposent aux habitants avec qui ils vivent d’écrire des Cahiers de doléances qui donneront lieu à une publication Un peuple parle3. Le père Joseph Wresinski passe du temps dans les amphithéâtres, écoutant et interpellant les étudiants sur la réalité de la misère, les invitant à venir partager leur savoir auprès des enfants et des jeunes dans les quartiers défavorisés. L’achat de la « Cave » lui permet de créer un lieu public où tout citoyen peut venir s’informer et se former pour lutter contre la misère. En 1970 sont inaugurées Les conférences du mardi où des professeurs, des scientifiques, des praticiens spécialistes sont invités à venir donner un cours, suivi d’un échange avec les participants.

« Déjà en 1966, à Noisy-le-Grand, on commençait à faire parler les habitants du camp, à les faire s’exprimer, à les faire se rencontrer, non pas seulement sur des problèmes immédiats par exemple sur l’eau, l’électricité, les égouts… mais les faire se rencontrer sur des choses essentielles aussi à leur vie : l’amour, la famille, la religion, la politique… Et puis, petit à petit, comme on avait cette Cave, on s’est dit : si dans cette Cave, les gens venaient écouter des orateurs parler de la misère… On a fait ça pendant une année. Les sous-prolétaires étaient muets comme des carpes. Ils sortaient dans le couloir et disaient : ‘J’aurais bien dit quelque chose mais je ne sais pas comment le dire.’ Alors, progressivement, nous est venue une idée et un beau jour on a marqué sur la porte : ‘Dialogues avec le Quart Monde’. Ça voulait dire que le Quart Monde allait prendre la parole et que les autres participants allaient aussi prendre la parole. » Joseph Wresinski4.

Il est alors décidé qu’une fois par mois, un mardi soir de 20 à 22 h, aurait lieu à la Cave une soirée Dialogue avec le Quart Monde. La première a lieu en novembre 1972 sur le thème de l’école. La préparation du questionnement et du déroulé de la soirée est inédite, et l’ambition du dialogue entre des personnes ayant des vécus tellement différents est un défi. Il ressort de cette première soirée que le dialogue ne pourra exister que si les personnes vivant la grande pauvreté préparent le thème abordé avec des faits précis et qu’elles soient en grande confiance avec les volontaires qui vivent dans leurs cités et qui participent également à ces Dialogues.

Le thème suivant est « La politique ». Le dialogue est toujours difficile. Dès le troisième Dialogue, il est demandé à un groupe d’habitants de la cité promotionnelle familiale d’Herblay d’introduire le thème de la soirée sur le thème de « L’argent ». Le dialogue peut alors s’établir à partir de la parole donnée en premier par les personnes vivant la pauvreté.

Dès 1973, la Cave ne sera plus le lieu des Conférences sur la pauvreté ; elle est réservée aux Dialogues avec le Quart Monde qui s’appelleront à partir de 1977 « Les Universités populaires Quart Monde ».

Une vie partagée

Le fondement de cette création est commun à toute action entreprise par le Mouvement ATD Quart Monde : la vie partagée avec les personnes, les familles qui vivent la pauvreté et l’exclusion. Cette vie partagée par l’habitat crée une confiance réciproque qui s’établit dans la durée. Dans la région parisienne, des volontaires permanents habitent la cité des Grands Chênes à Versailles, la cité du Moulin Neuf à Stains, les cités des Émouleuses, des Petits Prés et des Bleuets à Créteil, les cités promotionnelles d’Herblay, de Noisy-le-Grand… Ils ne sont pas dans une relation d’aide matérielle, ils sont des compagnons de route qui œuvrent ensemble pour la justice et la paix. Cela signifie la reconnaissance chez toute personne de sa possibilité de penser, de réfléchir, d’apporter sa contribution et de dialoguer. La vie partagée, c’est aussi rire ensemble, parfois pleurer, chanter, manifester…

Il est à noter qu’à la même période, aux débuts des années 70, sous l’impulsion de volontaires vivant dans des quartiers et cités mal renommés en France et Europe, se crée une dynamique de rencontres entre jeunes aboutissant à un premier rassemblement en mai 1973 de 300 d’entre eux dans l’Ain, et à la création d’un centre de rencontre et de formation à Champeaux, en Seine‑et‑Marne5.

Adultes et jeunes s’encouragent, se stimulent pour oser parler, prendre la parole en public, se former à l’expression, à l’écoute, au dialogue. Commence une période très active de formation de militants adultes issus des Universités populaires Quart Monde régionales qui se développent en France (Caen, Reims, Marseille, Lille, Paris…) et en Europe (Belgique, Grande-Bretagne, Allemagne, Suisse…) au centre international d’ATD Quart Monde à Pierrelaye (Val-d’Oise), et à Champeaux de jeunes actifs dans leurs quartiers. Une délégation de jeunes intervient lors des Congrès qui se tiennent au Centre international de Pierrelaye : Congrès de la femme en 1975, Congrès de la famille en 1976, et réciproquement une délégation des Universités populaires sera présente à chaque Rassemblement international du Mouvement Alternatives-Jeunesse Quart Monde.

Au fil des années, des allié·es6 rejoignent les volontaires permanents pour accompagner les adultes et les jeunes pour cet objectif de rassemblement et de formation.

Une formation exigeante

Le deuxième fondement de l’Université populaire Quart Monde est contenu dans le terme Université.

« Je voudrais que de cette Cave sorte une véritable éducation politique. C’est un lieu de formation à la réflexion publique, la réflexion qui permet d’entrer dans le domaine public. » J.W.7

Pour qu’il y ait formation, apprentissage, la temporalité est un facteur essentiel. Dès 1973 puis durant vingt années, le rythme de la semaine fut celui de l’Université populaire Quart Monde d’Île- de-France, la Cave. Les mardis soirs sont réservés à l’Université populaire, le mardi soir est un repère dans la semaine.

Cette Université n’est pas « un groupe de paroles ». Les groupes de préparation au plus près des lieux d’habitat, qu’ils soient centres d’accueil, caravanes, quartiers ou cités…, permettent à chacun de pouvoir dire, s’il le désire, les difficultés qu’il vit, car la relation de confiance est établie au sein du petit groupe de participants. Le thème proposé pour la séance plénière peut ensuite être abordé et travaillé à partir de faits vécus.

Après la première rencontre au plus près des lieux d’habitat, vient ensuite une deuxième rencontre où dans une même ville ou avec des villes proches, les participants des différents quartiers et cités mettent en commun leurs faits, leurs idées, leurs questions afin de les transmettre à la séance plénière de l’Université populaire. Préparer la transmission, la prise de parole au nom du groupe de préparation est un véritable travail intellectuel car il est essentiel d’être entendus et compris, non seulement par les personnes qui vivent la pauvreté mais aussi par les autres participants. L’oral ne suffit pas, car souvent trop rapide ; les supports visuels sont indispensables.

Durant les séances plénières de l’Université populaire Quart Monde, quand les différents groupes de préparation se rassemblent ainsi que des invités, il ne s’agit plus d’une relation « entre nous » ; nous sommes dans le domaine public où chaque participant apprend, se forme.

Des moyens sont pris à la Cave pour rendre l’écrit accessible aux personnes qui ont peu fréquenté l’école, par des affiches, un écrivain public… Chacun est invité à tenir un cahier ou un classeur à partir de ses notes ou de comptes-rendus. Les efforts entrepris au sein des Universités populaires Quart Monde par rapport à l’écrit se poursuivent par l’écriture des Cahiers de la Solidarité pour le rassemblement à la Mutualité à Paris8 en novembre 1977, puis les Cahiers du Quart Monde9.

De façon constante, les contributions des participants aux Universités populaires Quart Monde seront attendues et indispensables pour documenter, enrichir, parfois défendre au niveau national et international les combats publics, politiques, juridiques menés par ATD Quart Monde. Citons ici les Universités qui se sont tenues à l’Assemblée nationale à Paris, au Conseil économique et social européen à Bruxelles, à la Cité des sciences et de l’industrie à Paris…

Un creuset pour une nouvelle citoyenneté

Le troisième fondement « historique » de l’Université populaire Quart Monde est qu’elle est un lieu de citoyenneté, c’est-à-dire un lieu ouvert.

Cet élément fondateur correspond à une attente profonde des personnes vivant la pauvreté. Dès 1973, au moment du bilan après une année de fonctionnement, une participante habitant la cité de Noisy-le-Grand interpelle :

« Je trouve qu’il n’y a pas assez de gens de l’extérieur à La Cave. Comment voulez-vous attirer l’attention des gens de l’extérieur s’ils ne sont pas là ? Qu’ils disent quelque chose ou qu’ils ne disent rien, c’est eux que ça regarde, mais il faut qu’ils soient admis à connaître. Je pense que l’opinion publique, le commun des mortels comme on dit, s’apercevrait qu’il n’y a pas tellement de différences entre eux et nous. Moi je crois qu’il faut une plus grande ouverture, on ne peut pas rester enfermés entre soi. »10

Des années plus tard, un participant dira lui aussi son vécu à l’Université populaire :

« J’ai invité un copain, je lui ai dit : ‘Viens à la Cave’. Il m’a demandé : ‘Qu’est-ce que c’est ?’. Je lui ai dit : ‘Tu verras, c’est des gens comme nous. On est tous au même pied, il n’y en a pas un plus grand, un plus petit. On est tous au même niveau. Il y a des gens qui sont moins pauvres que nous, c’est sûr, mais s’ils sont là, ils sont avec nous. Ils nous écoutent et après qu’ils nous soutiennent là où ils sont ! C’est ça le plus important. Qu’ils expliquent à leurs collègues’. »11

Lucien Duquesne, volontaire, a participé à l’animation de l’Université populaire Quart Monde à la Cave de Paris (1975 à 1983) :

« L’Université populaire est vraiment le creuset de la nouvelle société pour laquelle on se bat grâce à l’expression des plus pauvres, mais grâce aussi à l’échange que ça permet avec d’autres gens. De là naît une nouvelle manière d’être ensemble […] Au cours des premières années, la Cave se définissait plus comme un lieu qui permettait aux personnes en grande pauvreté de s’exprimer. Maintenant je dirais plus que c’est un lieu de confrontation de ce que vivent et pensent les plus pauvres avec d’autres courants de pensée. C’est pourquoi on a toujours pris comme thèmes des Universités populaires des sujets d’actualité, pour révéler ce que portent comme avis des personnes en grande pauvreté. »12

« Il faut que l’on puisse continuer à dire à quelqu’un qu’on veut engager dans la lutte contre la misère : ‘Venez, je vous invite à une Université populaire Quart Monde’. » J.W.13

L’Université populaire Quart Monde est un lieu où chacun est fier de pouvoir inviter un voisin ou une voisine de son quartier, un professeur de son enfant ou un travailleur social ou un responsable politique, religieux, syndical…, et de pouvoir y rencontrer des personnes de milieux sociaux et professionnels différents.

Dans chaque Université populaire Quart Monde un groupe d’alliés, composé de personnes venant régulièrement aux séances plénières, préparent également le thème à partir de leur vécu social, professionnel, culturel… Leur présence est constitutive de l’identité de cette Université. De même à chaque séance plénière, un « expert » sur le sujet est invité. Mais quel que soit le thème abordé, la priorité de parole est et restera toujours donnée aux personnes vivant la pauvreté. Ce sont elles qui introduisent la soirée. L’invité réagit à ce qu’il a entendu en apportant ses propres compétences.

L’Université n’est pas un lieu où l’on traite et cherche à résoudre « les problèmes des pauvres ». Elle est un lieu où ensemble, quelle que soit sa situation sociale, professionnelle on vit une citoyenneté nouvelle à partir de sujets d’actualité ou de société qui nous concernent tous. La réflexion de chacun est attendue, respectée et discutée. Quand on parle de l’école, en tant que mère de famille je suis personnellement concernée. Mes enfants vont-ils être attentifs à ceux qui ont le plus de difficultés à apprendre dans leur classe ? Quand on parle de logement, je suis concernée par le choix du quartier où je choisis de vivre… Quand on parle du travail, qu’est-ce que je connais du travail manuel répétitif, éreintant, aux horaires décalés détruisant la santé ? Quelles pistes de changement allons-nous proposer ensemble ?

Bien sûr il arrive que le débat soit houleux, il ne peut pas en être autrement si la liberté de parole est réelle et si les participants se sentent assez en confiance pour oser dire leur accord ou leur désaccord. Le respect mutuel est une donnée constitutive de l’existence de cette Université, et grâce à ce respect, ce lieu unique de citoyenneté est et doit rester ouvert.

Un élan qui persiste et se diversifie

Au fil des années, les Universités populaires Quart Monde se sont développées à travers le monde, en Europe, Amérique du Nord, centrale, du Sud, en Asie.

Ces dernières années à Taïwan, Shuwshiow Yang-Lamontagne14, volontaire ATD Quart Monde, et le groupe de lecture qu’elle a constitué, ont traduit en mandarin le livre Et vous que pensez-vous ? Shuwshiow a participé à la Cave de Paris lorsqu’elle était jeune volontaire au centre international d’ATD Quart Monde à Méry-sur-Oise. Elle a intériorisé combien cette création du fondateur d’ATD Quart Monde était unique face à l’insoutenable injustice de la misère et pouvait être une source d’inspiration dans son pays. Un dialogue approfondi s’est noué avec les membres du groupe de lecture composé de membres d’ATD Quart Monde et d’associations partenaires à Taïwan. Ces dialogues écrits partaient de questions posées par des membres du groupe de lecture, par exemple :

« Je vois que les personnes sont très actives dans la participation. J’aimerais savoir comment faire participer avec enthousiasme à Taïwan ? » ;

« Je trouve que l’extrême pauvreté ne connaît pas de frontières. Je vis la même situation de misère que les personnes qui participent en France […]. J’aimerais demander à l’auteure : quelle motivation vous pousse à continuer ? […]. Ma deuxième question est : Pour les militants, après avoir parlé, y a-t-il un changement réel dans leur vie ? »

L’élan et la dynamique de formation créés par les Universités populaires Quart Monde depuis 1972 ne pouvaient s’arrêter là. Au début des années 2000, avec des membres d’ATD Quart Monde et des partenaires universitaires et professionnels, une démarche de connaissance, de formation et d’action, Le croisement des savoirs et des pratiques15, est expérimentée. Elle met en présence et en interaction des personnes porteuses des savoirs de vie de pauvreté, participant aux Universités populaires Quart Monde, des savoirs professionnels et des savoirs académiques. La méthodologie est rigoureuse pour que chaque savoir soit respecté et pour que le croisement produise des connaissances plus complètes, des formations et des actions plus adaptées aux réalités de vie. L’objectif étant toujours de faire avancer la justice, la paix, la liberté en associant celles et ceux qui souffrent le plus d’en être privé·es.

1 Les volontaires permanents ATD Quart Monde choisissent de s’engager à plein temps et dans la durée. Ils perçoivent une rémunération modeste et

2 Voir notamment La gaffe de Dieu, Francine de la Gorce, ebook, FeniXX réédition numérique (Science et service), 2020.

3 Un peuple parle, Revue Igloos n° 41‑42.

4 Et vous que pensez-vous ? Université Populaire Quart Monde, Fr. Ferrand, 1996, p. 75.

5 Histoire du Mouvement Alternatives 114 - Jeunesse Quart Monde 1967-1993, Claude Ferrand, 2022.

6 Les allié·e·s bénévoles développent des actions et diffusent le message d’ATD Quart Monde au sein de leur milieu social, professionnel ou culturel.

7 Et vous que pensez-vous ?, op. cit., p. 78.

8 Quand l’histoire se rétablit, Éd Quart Monde, 1977.

9 Cahiers du Quart Monde 1989, 1990-1991, 1992-1993, Éd. Quart Monde.

10 Et vous que pensez-vous ? op. cit., pp. 61, 62.

11 Ibid, pp. 67, 68.

12 Ibid, pp. 84, 85.

13 Ibid, p. 62.

14 Voir Shuwshiow Yang-Lamontagne, « Du noyé et du destin… », Revue Quart Monde, 243 | 2017/3, 16‑20. https://www.revue-quartmonde.org/6910

15 Le croisement des savoirs et des pratiques - Quand des personnes en situation de pauvreté, des universitaires, et des professionnels pensent et se

1 Les volontaires permanents ATD Quart Monde choisissent de s’engager à plein temps et dans la durée. Ils perçoivent une rémunération modeste et identique, quels que soient leur ancienneté et leur niveau de responsabilité.

2 Voir notamment La gaffe de Dieu, Francine de la Gorce, ebook, FeniXX réédition numérique (Science et service), 2020.

3 Un peuple parle, Revue Igloos n° 41‑42.

4 Et vous que pensez-vous ? Université Populaire Quart Monde, Fr. Ferrand, 1996, p. 75.

5 Histoire du Mouvement Alternatives 114 - Jeunesse Quart Monde 1967-1993, Claude Ferrand, 2022.

6 Les allié·e·s bénévoles développent des actions et diffusent le message d’ATD Quart Monde au sein de leur milieu social, professionnel ou culturel.

7 Et vous que pensez-vous ?, op. cit., p. 78.

8 Quand l’histoire se rétablit, Éd Quart Monde, 1977.

9 Cahiers du Quart Monde 1989, 1990-1991, 1992-1993, Éd. Quart Monde.

10 Et vous que pensez-vous ? op. cit., pp. 61, 62.

11 Ibid, pp. 67, 68.

12 Ibid, pp. 84, 85.

13 Ibid, p. 62.

14 Voir Shuwshiow Yang-Lamontagne, « Du noyé et du destin… », Revue Quart Monde, 243 | 2017/3, 16‑20. https://www.revue-quartmonde.org/6910

15 Le croisement des savoirs et des pratiques - Quand des personnes en situation de pauvreté, des universitaires, et des professionnels pensent et se forment ensemble, Groupes de recherche Quart Monde-Université, Quart Monde-Partenaire, Éd. L’Atelier/Éd. Quart Monde, 2008. Traduit en anglais et espagnol.

Françoise Ferrand-Vander Elst

Françoise Ferrand-Vander Elst est née en 1945 à Lille. Professeur d’éducation physique et sportive, elle rejoint en 1971 le volontariat ATD Quart Monde. Après 15 années auprès des jeunes, elle est responsable des Universités populaires Quart Monde et anime celle d’Île-de-France : la Cave de Paris (1986-1993). Avec son mari et des partenaires, elle initie les deux programmes expérimentaux de Croisement des savoirs et des pratiques dont elle est conseillère pédagogique (1995‑2002).

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