Afrique1
À l’occasion de la journée mondiale du SIDA, l’IIDSRSI, un institut français, annonce la mise sur le marché en Afrique d’un médicament contre le VIH […] en République Démocratique du Congo (RDC). Il est prévu qu’il soit commercialisé en 2017 dans plusieurs autres pays du continent africain. Or il s’agit en fait d’un faux médicament issu d’un trafic entre la France et l’Afrique, auquel se trouvent mêlés des scientifiques de renom, comme Sciences et Avenir est en mesure de le révéler. Ce produit concerne potentiellement des millions de séropositifs sur le continent africain dont il risque de mettre la vie en danger. […] Depuis le début de l’épidémie en 1981, le VIH (Virus d’immunodéficience humaine) agent du SIDA contre lequel Immunorex-DM28® prétend agir, a en effet été responsable du décès de 35 millions de malades. […] Les autorités du pays ont alors détruit les stocks d’IM28.
Asie-Pacifique2
Après des années de détention sur des îles isolées du Pacifique, des réfugiés rejetés par l’Australie pourront finalement s’installer aux États-Unis. […] Jusqu’à 1 600 réfugiés pourraient être concernés ; la priorité sera donnée aux femmes, aux enfants et aux familles.
Ces migrants avaient été placés dans des centres sur les îles de Manus, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, et de Nauru, après avoir tenté de rejoindre l’Australie par bateau. […] Canberra a l’une des politiques les plus dures du monde vis-à-vis des clandestins. La marine repousse les bateaux hors des eaux australiennes et des demandeurs d’asile sont placés dans ces camps pour une durée indéterminée, avec une seule garantie : celle de ne jamais être autorisés à s’installer en Australie. Ces centres très controversés, ouverts en 2013, valent à l’Australie d’être critiquée aussi bien par des ONG que par les Nations-Unies. Amnesty International a dénoncé en août la politique « cruelle à l’extrême » de Canberra, mettant en avant les violences dont sont victimes les réfugiés et les demandeurs d’asile à Nauru. En mai, un réfugié iranien est mort après s’être immolé par le feu devant trois délégués du Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR).