Devant le « triste spectacle des divisions, peurs, guerres et inégalités de notre monde », Jean Vanier nous partage un chemin d’espérance. Et pour cela, il revient sur ce qui a fait sa vie, son engagement dans la marine à treize ans, son rêve, plus tard, de « vivre avec les pauvres au nom de Jésus » et sa rencontre avec les personnes ayant un handicap. Il fonde la communauté de l’Arche : « En vivant avec Raphaël et Philippe j’ai le sentiment d’avoir trouvé ma place » écrit-il.
Puis développement rapide de celle-ci dans tous les continents : au Canada, en Haïti, en Côte d’Ivoire… Ce sont des communautés et des établissements médico-sociaux à taille humaine où vivent et travaillent ensemble des personnes en situation de handicap mental et ceux qui les accompagnent (salariés ou volontaires).
« Il ne s’agit pas d’accomplir une belle œuvre, mais de montrer un chemin vers Dieu. En quittant nos postures de sauveurs… nous découvrons que ces personnes plus faibles nous relèvent, nous humanisent. »
Il revient aussi sur les rencontres qui ont compté dans sa vie, en particulier celle avec le père Joseph Wrésinski, qu’il nomme « l’apôtre de la transformation » et dont il dit : « Le père Joseph est une lumière pour moi ; pour lui les personnes exclues sont les sauveurs de l’humanité. »