La notion de pénurie de main-d’œuvre est très ancienne mais celle d’emplois non pourvus apparaît, au 19e siècle, à propos des fonctionnaires puis s’étend, au 20e siècle, au secteur privé.
Le nombre d’offres d’emploi est très difficile à calculer car Pôle emploi récupère les annonces de divers sites privés qui peuvent publier la même annonce. Par ailleurs, les employeurs peuvent modifier les conditions d’embauche et publier une nouvelle demande sans supprimer la précédente.
La majorité des offres retirées ont eu des candidatures non-retenues pour diverses raisons : difficultés de formation, de qualification, de compétence ; discriminations raciales et sexistes ; longueur des processus de recrutement…
Selon les études de Pôle Emploi : « Dans l’ordre, le patronat reproche aux candidats leur manque d’expérience, l’absence de motivation, leurs faibles compétences et tout un ensemble de caractéristiques comportementales qui leur déplaisent ».
S’ajoutent des éléments pratiques : recrutement trop éloigné du domicile de demandeur ; difficulté de garde d’enfants ; candidats bloqués par non- réponse à une candidature.
En été 2022, 2 500 offres d’emploi sur Pôle Emploi impliquent de déménager dans un autre pays européen.
« Les offres non pourvues restent exceptionnelles en France. Lorsqu’on en retrouve, force est de constater que plusieurs candidats se sont présentés. Mais les employeurs ne les ont pas acceptés ».