L’État du Cameroun avance vers d’importantes innovations pour le système d’enregistrement des faits d’état civil. Pour comprendre le grand intérêt de cet engouement, il faudrait d’abord rentrer dans la réalité, dans les problèmes et insuffisances qui gangrènent le secteur.
On a, à titre d’illustration, près de 7 millions de Camerounais de tous âges qui vivent sans actes de naissance à cause du faible taux d’enregistrement des faits d’état civil, surtout les naissances. Dans ce lot, se trouvent 1,5 million d’enfants en âge scolaire et dont plusieurs milliers appelés à passer les examens officiels.
Si la situation est alarmante dans les zones reculées à cause de l’éloignement des centres d’état civil, les grandes villes ne sont pas pour autant épargnées. À cela s’ajoutent d’autres difficultés comme la propension à la falsification des documents (les opérations étant manuelles), la lourdeur et les coûts élevés de certaines procédures d’actes d’état civil, l’absence d’une mise à jour régu...
Ce document sera publié en ligne en texte intégral en septembre 2025.