Michaël de Saint Chéron. Dialogues avec Geneviève de Gaulle Anthonioz

Suivi de La traversée du bien. Éd. Grasset, 2015, 215 pages

Daniel Fayard

p. 59-60

Référence(s) :

Michaël de Saint Chéron. Dialogues avec Geneviève de Gaulle Anthonioz. Suivi de La traversée du bien. Éd. Grasset, 2015, 215 pages

Citer cet article

Référence papier

Daniel Fayard, « Michaël de Saint Chéron. Dialogues avec Geneviève de Gaulle Anthonioz », Revue Quart Monde, 237 | 2016/1, 59-60.

Référence électronique

Daniel Fayard, « Michaël de Saint Chéron. Dialogues avec Geneviève de Gaulle Anthonioz », Revue Quart Monde [En ligne], 237 | 2016/1, mis en ligne le 20 février 2016, consulté le 25 avril 2024. URL : https://www.revue-quartmonde.org/6588

Trois parties dans ce livre dédié par l’auteur en hommage et à la gloire de Geneviève de Gaulle Anthonioz (GGA).

Au total une évocation d’épisodes significatifs de son parcours de vie plutôt qu’une biographie proprement dite. Une mise en valeur des traits distinctifs de sa personnalité, illustrés dans les divers contextes qui lui ont été donnés de traverser, avec l’approfondissement des valeurs qui ont constamment nourri son engagement.

Il en ressort un portrait certes édifiant mais profondément humain, empreint d’une grande sensibilité aux plus humiliés, aux plus méprisés, aux plus rejetés. Et une ligne de pensée et d’action forgée dans l’indignation pour faire cesser l’inacceptable, au nom de l’égale dignité de tous les êtres humains et de la nécessaire fraternité à faire advenir ensemble.

La première partie, sous forme d’entretiens enregistrés dans les années 1990-2000 et publiés une première fois en 2000, permet à GGA de ressaisir l’unité de sa vie, de la résistance à la déportation, du crime contre l’humanité à ATD Quart Monde.

La deuxième partie a valeur de document historique : des extraits de sa contribution au procès de Klaus Barbie à Lyon le 9 juin 1987.

La troisième partie est un récit de l’auteur qui tente de retracer l’itinéraire chronologique de GGA, dans ses aspects éthiques et spirituels notamment.

Il est agrémenté de la présentation de quelques personnes avec qui elle avait pu nouer des relations particulières. Pour cela, il a pu s’entretenir avec quelques-unes d’entre elles encore en vie, mais il a eu surtout recours à des récits biographiques déjà réalisés (ceux de Caroline Glorion et de Frédérique Néau-Dufour par exemple), à des fonds d’archives concernant André Malraux et Charles de Gaulle ou émanant de l’Association des Déportées et Internées de la Résistance (ADIR), à des écrits de GGA elle-même et à ses propres souvenirs.

Un ouvrage laissant transparaître une amitié reconnaissante de l’auteur envers cette « grande dame ».

Daniel Fayard

Articles du même auteur

CC BY-NC-ND