Naissance et sens du mot Quart Monde

Michèle Grenot et Thierry Viard

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Michèle Grenot et Thierry Viard, « Naissance et sens du mot Quart Monde », Revue Quart Monde [En ligne], 199 | 2006/3, mis en ligne le 05 février 2007, consulté le 19 avril 2024. URL : https://www.revue-quartmonde.org/230

Connaître l’histoire de ce mot, c’est aussi respecter les personnes qui se reconnaissent en lui. Merci à la revue en ligne « Droits fondamentaux » de nous avoir amicalement autorisés à reproduire cet article.(www.droits-fondamentaux.org)

Index de mots-clés

Histoire, Mémoire, Récits de vie, Identité

Le Quart Monde ? L’expression s’est répandue dans notre langage commun, elle figure dans les dictionnaires, elle est véhiculée par les médias. Mais ce qu’elle recouvre diffère, tout comme le regard porté sur les personnes qu’elles désignent. Il est important de lui redonner son sens originel : il se réfère aux droits de l’homme et à l’histoire inachevée de leur mise en œuvre. Cette expression « Quart Monde », inventée à la fin des années 60 par le père Joseph Wresinski, fondateur du mouvement qui deviendra le Mouvement ATD Quart Monde, est née de la rencontre avec les personnes vivant dans la grande pauvreté en France, au bidonville de Noisy-le-Grand. Elle a pris tout son sens au fur et à mesure de l’extension de ce Mouvement de bidonvilles en cités, en France et dans le monde. Ce n’est pas un hasard, si elle est née à un temps donné de notre Histoire.

Une misère collective

Le père Joseph Wresinski, marqué par son enfance vécue dans la pauvreté, voulut aller à la rencontre des plus pauvres. Il fut envoyé par son évêque à Noisy-le-Grand dans la banlieue de Paris, dans ce camp de tentes et de baraquements en forme d’igloos établi par Emmaüs pour les sans logis, suite à l’appel de l’Abbé Pierre en 1954. Là, au côté de ces 250 familles, il retrouve ce qu’il avait vécu. Il racontera que le jour de son arrivée à Noisy-le-Grand, il eut une inspiration : « Je savais ne plus être en face d’une situation banale de pauvreté relative [comme on disait alors], de difficultés personnelles. J’avais affaire à une misère collective. D’emblée, j’ai senti que je me trouvais devant mon peuple ». Il utilisera souvent l’expression « peuple de la misère », ce qui dans son esprit, comme il a pu le dire, correspondait à l’exode et à la marche au désert du peuple d’Israël. Cette vision « messianique » en lien avec sa foi, ne l’a pas empêché de vouloir un mouvement non confessionnel, au contraire. Ce peuple n’était ni une ethnie, ni une race, ni même une couche socio-professionnelle, mais un ensemble d’hommes, de femmes, d’enfants, de familles qui partagent une même histoire, une même identité. Son objectif fut non seulement de sortir ces familles de la misère, mais de sensibiliser l’opinion, les politiques pour que tout soit fait afin que personne au monde n’ait à vivre cet intolérable. C’est là qu’il fonde le Mouvement ATD Quart Monde avec les personnes du camp, des volontaires et des amis qui l’ont rejoint.

D’autres mots seront employés par Joseph Wresinski pour évoquer ces personnes, ces familles vivant des situations de grande pauvreté. Comme le mot « peuple de la misère », ils ont un sens bien particulier et explicite. Le mot « sous-prolétariat » est aussi souvent utilisé en référence - et pour s’en distinguer - , au prolétariat du XIXème siècle1. Si le prolétariat avait acquis des droits, le « sous-prolétariat » était resté en marge. Puis, apparut le mot « exclusion »2 : pour Joseph Wresinski, « telle était bien la réalité vécue par cette population » dont il était témoin3. Ce terme signifie pour lui à la fois un moindre accès aux droits fondamentaux de tout homme, mais aussi une condition dans laquelle on se sent inférieur, méprisé, qui vous renvoie une mauvaise image de vous-même. Ce constat sera identique dans les nouvelles implantations en France et bientôt en Europe et dans de nombreux pays du monde. Pour Joseph Wresinski, il fallait alors non seulement « révéler l'exclusion » mais l’enrayer. Cette exclusion s’exprime aussi dans le regard des autres et dans la manière dont ceux-ci vous nomment, vous identifient. Les personnes rencontrées étaient considérées comme des cas sociaux, des familles lourdes, à problèmes, des incapables, des délinquants. Joseph Wresinski veut témoigner de leur dignité et que leurs valeurs soient reconnues4.

La révolution de mai 68 est une révolution de la prise de parole, d’une quête d’un projet de société. Les étudiants cherchent à rejoindre le monde ouvrier dans les usines. En mai-juin 1968, le ATD Quart Monde fait entendre d’autres voix, celles des habitants des bidonvilles et des cités d’urgence - Stains, Mulhouse, Orly, Créteil, Reims, La Courneuve, Saint-Denis, Toulon, Noisy-le-Grand, etc. - qui écrivent un texte qui fut appelé Cahier de doléances : un peuple parle »5, dans lequel ils expriment leurs aspirations, en termes de santé, de travail, d’école, d’habitat, d’honneur. Ceux qui ne savent pas écrire les ont dictées à ceux qui savent. La condition des exclus est évoquée en ces termes : « un peuple exclu de notre culture ». Ce Cahier « sera transmis aux corps constitués de la Nation, aux organismes responsables du respect des droits dus aux hommes » est-il précisé.

Tiers monde et Quart monde

Joseph Wresinski cherchait à donner un nom collectif aux personnes en situation de grande pauvreté qui leur donne une identité plus juste et plus positive, qui témoigne de leur combat au jour le jour pour arriver à vivre ou plutôt survivre dans ces conditions et dont il était témoin. Alfred Sauvy avait inventé le mot « Tiers Monde » en 1952, pour désigner, au-delà des deux blocs séparés par la guerre froide, les pays les plus pauvres et signifier leur volonté d’indépendance, d’expression et de représentation, comme l’avait revendiqué le Tiers Etat en 1789. Joseph Wresinski pense alors à un quatrième monde, puis invente le terme « Quart Monde »6. Il signifie, pour lui et le mouvement qu’il a créé en 1957, de par son expérience personnelle et celle des personnes rencontrées, que les personnes les plus pauvres du monde entier aspirent à être reconnues comme des citoyens à part entière et que leur cause - vouloir sortir de la misère - doit être entendue. A partir de la connaissance de plus en plus affinée de ce que signifie « vivre dans la misère », au niveau de l’ensemble des personnes et des familles, il est apparu que cela voulait dire permettre l’accès aux droits - les droits civils et politiques comme les droits économiques et sociaux - des personnes qui, de fait, en sont privées. Le mouvement est alors appelé « Mouvement ATD (aide à toute détresse) Quart Monde ».

Comme l’explique l’article « Quart Monde » de l’Encyclopedia Universalis de 1981, cette expression permet de réagir à deux « fictions » que peuvent laisser sous-entendre l’expression Tiers Monde. La première est celle de considérer les pays du Tiers Monde comme « homogènes » et la deuxième, celle d’assimiler pauvres et pays pauvres. Les pays riches, « aveuglés par l’euphorie de la croissance [...] avaient quasiment perdu la conscience que certains de leurs citoyens demeuraient structurellement pauvres [...]. Le Tiers Monde est donc devenu l’ailleurs où la pauvreté était allée se cantonner ». Pourtant, les situations de pauvreté sont bien une réalité dans les autres pays.

Le Quatrième Ordre

Parallèlement, par le fait d’un concours de circonstances, Joseph Wresinski découvre un petit ouvrage du 25 avril 1789, réédité en 1967 par Edhis, une maison d’édition spécialisée en textes inédits de l’histoire sociale. Ce texte est intitulé Cahiers du Quatrième Ordre, celui des pauvres Journaliers, des Infirmes, des Indigents, etc., l’Ordre sacré des infortunés ; ou Correspondance philanthropique entre les Infortunés, les Hommes sensibles, et les Etats-généraux : pour suppléer au droit de députer directement aux Etats, qui appartient à tout français, mais dont cet Ordre ne jouit pas encore. Dans ce texte, l’auteur, M. Dufourny de Villiers, réagit à l’exclusion des plus pauvres des assemblées de district (du Tiers Etat) qui s’étaient réunies trois jours auparavant à Paris pour d’une part, rédiger les cahiers de doléances et d’autre part, élire « les électeurs » qui, à leur tour éliraient les représentants aux Etats généraux. Ce qu’on appellera plus tard des « conditions de cens » excluent les plus pauvres des droits dits civils et politiques accordés pour la première fois aux sujets du roi devenus « citoyens ». Il fallait payer six livres de capitation (d’impôt) pour être admis à ces assemblées.

« La Nation est libre car elle délibère, écrit Dufourny, elle ne le serait point, si tous ses membres ne jouissaient pas de toute la liberté nécessaire pour faire, par tous moyens, l’émission de leur vœu ». Il regrette que les Ordres n’aient pas été abolis. Il espère qu’ils le seront prochainement. Sinon, il faut faire un Quatrième Ordre, dit-il. Mais dans les deux cas, il faut que « la portion de la Nation qui est appelée par son droit naturel, et qui cependant n’est pas convoquée, soit représentée ».

« Je ne demanderai pas seulement pourquoi il y a tant de malheureux, mais pourquoi ils ne sont pas considérés chez nous comme des hommes, comme des frères, comme des Français. Pourquoi cette classe immense de journaliers, de salariés, de gens non gagés [...] cette classe qui a tant de représentations à faire, les seuls qu’on pût peut-être appeler du nom trop véritable, mais avilissant et proscrit de doléances, est-elle rejetée du sein de la Nation ? Pourquoi n’a-t-elle pas de représentants propres » ? Pour lui, tout homme est capable de penser ; exclure les plus pauvres des assemblées politiques et de la représentation, c’est nier leur qualité d’être humain.

En attendant que les Etats généraux statuent sur les lois constitutionnelles et accordent au Quatrième Ordre ses droits, il propose d’être leur représentant et pour ce faire que « des secrétaires » aillent à la rencontre des personnes pour recueillir leurs souhaits et les informer de ce qui se passe aux Etats généraux. « Ainsi lorsque la sensibilité nationale pourra s’arrêter sur ce tableau de la misère [...] qui peut douter qu’elle ne commande au génie de dévoiler quelques nouveaux moyens, non seulement de diminuer le nombre des infortunés et de les soulager, mais de prévenir les fléaux qui dévorent ces véritables héros de la société » ?

Dufourny ne sera pas entendu. Mais la découverte du Cahier du Quatrième Ordre, presque deux siècles plus tard, donnait une identité historique au Quart Monde. Même après l’abolition des Ordres, la transformation des Etats généraux en Assemblée nationale, et même après le vote de la Déclaration des droits de l’homme, le 26 août 1789, qui affirme l’égalité en droit, la loi sur les municipalités établit une distinction entre les citoyens dits passifs et les citoyens actifs, qui, seuls, peuvent participer aux assemblées et élire des représentants. La Constitution de 1791 confirme cette exclusion. Celle de 1793 - dite démocratique - ne sera jamais appliquée à cause de l’instauration du gouvernement révolutionnaire et celle de 1795 - dite de l’an III - confirmera cette exclusion. Il faudra encore du temps pour que les droits civils et politiques soient définitivement accordés à tous.

Aujourd’hui, ils le sont, et pourtant Joseph Wresinski a voulu signifier que les plus pauvres ne sont toujours pas considérés comme des citoyens à part entière. C’est même peut-être pire, dira-t-il plus tard devant la Commission des droits de l’homme de l’ONU7, parce qu’ils n’ont pas les moyens d’assumer leurs droits. Alors ces populations sont méconnues, victimes de discriminations.

Une démarche

C’est pourquoi Joseph Wresinski orientera toujours l’action et la réflexion du Mouvement ATD Quart Monde, avec cette volonté de créer les conditions pour permettre aux personnes de s’exprimer, de s’associer avec d’autres, d’échanger, d’être représentées et d’interroger la société à partir de cette connaissance. C’est cette connaissance qui a permis en France, entre autres, un dialogue avec les forces vives de la Nation d’abord au Conseil économique et social, dans des instances consultatives comme la Commission nationale consultative des droits de l’homme et finalement au Parlement, et a abouti au vote de la loi contre les exclusions8. Celle-ci vise justement à « rendre effectifs les droits fondamentaux fondés sur l’égale dignité de chacun » - dans les domaines des revenus, de l’emploi, du logement, de la protection de la santé, de la justice, de l’éducation, de la formation et de la culture, de la protection de la famille et de l’enfance - dont l’Etat doit se porter garant. Elle vise d’autre part à associer ceux qui vivent quotidiennement la grande pauvreté « à l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques ». De même au niveau international, une compréhension nouvelle de la grande pauvreté poursuit ce même objectif. Le rapport final de 1996 sur les droits de l’homme et l’extrême pauvreté de Leandro Despouy9 considère l’extrême pauvreté dans le monde comme une atteinte aux droits de l’homme et affirme la nécessité de garantir l’accès de tous aux droits fondamentaux, à partir de ce constat : les mêmes dénis de droits se retrouvent à travers le monde. « Des millions de personnes (voire un milliard) mènent une existence dans laquelle chaque instant est une lutte féroce pour survivre. [...] Ce combat quotidien, les gestes de solidarité fréquemment observés dans ce monde marqué par la précarité et la détresse, revêtent une telle signification qu’ils devraient nous aider à revaloriser la condition humaine », rappelle Leandro Despouy.

Ainsi, depuis la fin des années 60, des milliers de personnes se reconnaissent dans l’acception du terme « Quart Monde », « source d’honneur », « signe d’un combat pour la dignité de tous et pour les droits de l’homme ». Mais s’il s’agit de redonner une identité positive aux personnes en situation de grande pauvreté - identité qui leur a été niée, - cette expression n’est malheureusement pas toujours comprise dans ce sens.

A l’heure où l’éradication de la pauvreté figure parmi les Objectifs du millénaire pour le développement, il est important de rappeler le terme « Quart Monde », sa signification dynamique et libératrice et le sens de l’action de ceux qui se considèrent comme du Quart Monde : « Le Mouvement international ATD Quart Monde rassemble des personnes, familles et groupes de population qui refusent la fatalité de la misère dans laquelle ils sont condamnés à vivre, et aussi engagés à leurs côtés, des hommes et des femmes, de toutes origines et de tous pays, qui partagent le même refus. Ensemble, ils se sont donné le nom de Quart Monde. Le Mouvement international ATD Quart Monde agit pour l’avènement d’une société où l’égale dignité de chaque être humain est reconnue et où l’extrême pauvreté et l’exclusion sociale ont disparu. L’ensemble des efforts du Mouvement s’enracinent dans la pensée, l’action, la spiritualité de son fondateur, le père Joseph Wresinski (1917-1988) »10.

Synonyme de fierté

Pour ceux qui ont l’expérience de la grande pauvreté en particulier, « être du Quart Monde » est synonyme de fierté et de courage, et cette identité représente une force. Ils puisent cette force dans le respect, la considération et l’engagement d’hommes et de femmes qui ont pu dire et faire vivre ce slogan « ta dignité, c’est ma dignité ». Le mot Quart Monde n’a donc pas un sens sociologique, mais s’inscrit dans une dynamique de lutte contre la grande pauvreté au nom de l’égale dignité entre les hommes.

Ainsi un courant du refus de la misère se développe dans de nombreux endroits dans le monde entier.

La Journée mondiale du refus la misère, le 17 octobre, est un exemple de cette dynamique. Elle a été lancée le 17 octobre 1987, sous l’impulsion du père Joseph Wresinski qui a inauguré une dalle commémorative en l’honneur des victimes de la misère sur le Parvis des droits de l’homme à Paris. Elle a été reconnue en 1992 par l’assemblée générale des Nations unies. Cette dalle a été répliquée dans 29 pays.

Cette journée permet de :

  • Donner la parole aux pauvres et de rendre visibles, présents, la souffrance, le courage, les initiatives, en particulier des plus exclus d’entre eux ;

  • De créer des rencontres entre personnes de tous milieux et de susciter de nouvelles alliances contre la pauvreté ;

  • Diffuser le message des pauvres et les engagements à travers les médias, les organisations locales, nationales et internationales (par exemple : journal Résistances en France - site web de la journée <www.oct17.org>) ;

  • Fixer des rendez-vous politiques (par exemple : la table ronde annuelle de l’Union européenne autour des plans nationaux d’inclusion).

En 2004, cette journée a été célébrée dans cinquante deux  pays et par de nombreuses institutions nationales et internationales, en trente et une langues. Elle fait vivre cette phrase du père Joseph Wresinski inscrite sur les dalles : « Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l’homme sont violés. S’unir pour les faire respecter est un devoir sacré ».

1 La condition sous-prolétarienne. L’héritage du passé, Jean Labbens, éd. Science et service (ATD-Bureau de recherches sociales), 1965.
2 L’exclusion sociale. Etude de la marginalité dans les sociétés occidentales, Jules Klanfer, éd. Science et service (ATD-Bureau de recherches
3 De l'exclusion, mémoire de DEA de sciences sociales, sous la direction de Luc Boltanski, E. Didier, sous la direction de Luc Boltanski, EHESS, ENS
4 Le croisement des savoirs. Quand le Quart Monde et l’université pensent ensemble, Groupe de recherche Quart Monde-Université, Ed. Quart Monde, Ed. 
5 Revue Igloos (n° 41-42), 1968.
6 Le Quart-Monde. La condition sous-prolétarienne, Jean Labbens, éd. Science et service (ATD – Bureau de recherches sociales), 1969.
7 Voir la contribution du père Joseph Wresinski à la réflexion fondamentale de la CNCDH : « Les plus pauvres, révélateurs de l’indivisibilité des
8 Loi relative à la lutte contre les exclusions, 29/07/89
9 Rapport final sur les droits de l'homme et l'extrême pauvreté (E/CN.4/Sub.2/1996/13), présenté à la quarante-huitième session de la sous-commission
10 Statuts du Mouvement international ATD Quart Monde (article 1 - objet).
1 La condition sous-prolétarienne. L’héritage du passé, Jean Labbens, éd. Science et service (ATD-Bureau de recherches sociales), 1965.
2 L’exclusion sociale. Etude de la marginalité dans les sociétés occidentales, Jules Klanfer, éd. Science et service (ATD-Bureau de recherches sociales), 1965.
3 De l'exclusion, mémoire de DEA de sciences sociales, sous la direction de Luc Boltanski, E. Didier, sous la direction de Luc Boltanski, EHESS, ENS, sept. 1995.
4 Le croisement des savoirs. Quand le Quart Monde et l’université pensent ensemble, Groupe de recherche Quart Monde-Université, Ed. Quart Monde, Ed. de l'Atelier, 1999, p. 121.
5 Revue Igloos (n° 41-42), 1968.
6 Le Quart-Monde. La condition sous-prolétarienne, Jean Labbens, éd. Science et service (ATD – Bureau de recherches sociales), 1969.
7 Voir la contribution du père Joseph Wresinski à la réflexion fondamentale de la CNCDH : « Les plus pauvres, révélateurs de l’indivisibilité des Droits de l’Homme », publiée dans 1989, Les droits de l’homme en question, CNCDH, La Documentation française, 1989, pp. 221-237.
8 Loi relative à la lutte contre les exclusions, 29/07/89
9 Rapport final sur les droits de l'homme et l'extrême pauvreté (E/CN.4/Sub.2/1996/13), présenté à la quarante-huitième session de la sous-commission de la lutte contre les mesures discriminatoires et de la protection des minorités par le rapporteur spécial, M. Leandro Despouy.
10 Statuts du Mouvement international ATD Quart Monde (article 1 - objet).

Michèle Grenot

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Thierry Viard

Alliée d’ATD Quart Monde, Michèle Grenot est l’auteur d’une thèse d’histoire : « Dufourny de Villiers et les plus pauvres (1738-1796). Vaincre l’exclusion au nom des Droits de l’homme » (Paris VII). Elle représente Atd Quart Monde à la Commission nationale consultative des droits de l’homme.

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