183 | 2002/3Le 17 octobre : un pacte pour l'avenir

« Parmi les très nombreuses journées internationales qui rythment le calendrier des Nations unies, la Journée mondiale du refus de la misère est ainsi une des seules, sinon la seule, à être née et à avoir été célébrée, d’abord, dans les lieux de misère et par les populations les plus concernées. « Cette journée est notre journée », nous disent-elles avec force, non sans ajouter avec parfois de l’appréhension qu’elle doit le rester. […]

Une telle journée, et au-delà de la journée, l’esprit de résistance qu’elle incarne, l’indignation qu’elle doit réveiller en nous lorsque nous nous accoutumons à l’inacceptable, s’inscrit dans une histoire. […]

Si cette Journée et son message n’ont cessé de se diffuser dans le monde, il en est ainsi également de la Dalle à l’honneur des victimes de la misère. Il en va de même des répliques de cette Dalle, qui un peu partout dans le monde, prennent chaque fois un sens particulier. Loin d’être un monument du passé, cette Dalle est le signe d’un combat à poursuivre : contre la violence, l’ignorance et la faim ; un réseau mondial de défense d’un droit fondamental, le droit de se nourrir, qui, comme nous l’a montré le récent sommet mondial de l’Alimentation, est loin d’être assuré aujourd’hui. Il n’y a pas de fatalité de la misère. Il nous faut résister.